Facteurs histopathologiques et phénotypiques des cancers infiltrants 艋 10 mm issus du dépistage organisé Histopathologic and phenotypic factors of small breast cancer stemming from organized screening Ph. Soyer Mots clés : dépistage, cancer du sein, facteurs histopronostiques, petites tumeurs Keywords: screening, breast cancer, histopronostic factors, small tumors Contexte Avec l’essor du dépistage organisé et l’amélioration des techniques d’imagerie et de prélèvements biopsiques, le nombre de cancers du sein infiltrants de petite taille a beaucoup augmenté ces dernières années [1], participant à la formidable hausse de l’incidence que nous avons connue (234 % en 30 ans pour les seuls cancers infiltrants, avec un infléchissement depuis 2005), sans impacter sensiblement la mortalité [2]. Le programme national de dépistage organisé du cancer du sein a été généralisé à l’ensemble du territoire en 2004 et propose aux femmes âgées de 50 à 74 ans une mammographie de dépistage avec double lecture tous les 2 ans. Le recueil des caractéristiques histologiques des cancers dépistés après un dépistage positif fait partie de l’évaluation de l’efficacité du programme. Nous nous intéressons dans cette étude au profil immunophénotypique des cancers dépistés. ADMY, Dépistage organisé des cancers des Yvelines, 78150 Le Chesnay Livre5.indb 223 10/17/2013 12:06:06 PM 224 Traitement personnalisé des cancers du sein Objectif Les facteurs histopronostiques – taille et statut ganglionnaire selon la classification pTNM revue en 2010 [3], nature histologique et grade histopronostique SBR classique ou modifié par Elston et Ellis [4] – ainsi que les phénotypes immunohistochimiques – RE, RP, HER2, Ki-67 – ont été colligés de façon à obtenir une répartition des sous-types moléculaires des cancers dépistés, en se focalisant sur les tumeurs infiltrantes de taille histologique inférieure ou égale à 10 mm (pT1a,b) : luminales A et B, luminale B-HER2+, HER2+ (RH-) et basal-like, assimilées à « triple négatif » [5]. Matériels et méthode Un questionnaire sous forme de tableau Excel a été soumis en mai 2013 à l’ensemble des médecins coordinateurs des structures de gestion des programmes départementaux ou régionaux de dépistage afin de recueillir les données des cancers dépistés à la suite d’une mammographie de dépistage effectuée entre le 01/01/2008 et le 31/12/2012. Les caractéristiques histopronostiques étudiées sont : le caractère in situ (intracanalaire) ou invasif, la taille histologique (pT1a,b entre 1-10 mm, pT1c entre 11-20 mm, pT2 entre 21-50 mm, et pT3,4 > 50 mm ou atteinte peau/ pectoral), le statut ganglionnaire pN (pN0, pN+) et le grade histopronostique (grade SBR mEE) pour l’ensemble de la population cible du dépistage organisé (DO). Les critères immunohistochimiques recueillis ont permis d’extraire les différentes combinaisons possibles entre RE, RP et HER2, et d’approcher les sous-types moléculaires luminaux AB, luminaux B-HER2+, HER2+ (RH-) et basal-like. Le seuil de positivité des RH est fixé à 10 % [6, 7]. La surexpression de HER2 est définie par un résultat immunohistochimique à 3+ (+++), ou un test d’hybridation moléculaire (Fish ou Cish) positif (en règle motivé par un résultat à 2+ (++) en immunohistochimie [8]. S’appuyant sur les dernières recommandations sur l’utilisation du Ki-67, réservé aux tumeurs de moins de 20 mm RE+ RP+ HER2- négatif grade II [9], l’étude sur dossiers de la prolifération estimée par le Ki-67 a permis de discriminer les cancers luminaux A des luminaux B avec un cut-off de 20 %, seuil « pragmatique » actuellement retenu par les pathologistes du groupe GEFPICS/UNICANCER. Rappelons ici que le cut‐off est variable selon les études et les recommandations et selon son utilisation pour sa valeur pronostique ou prédictive : 10 % pour Livre5.indb 224 10/17/2013 12:06:06 PM Analyse moléculaire des petites tumeurs du dépistage organisé français 225 [10, 11], < 14 % pour [12], < 20 % pour [13]. Ainsi les classes moléculaires retenues sont : luminal A : RE+ ou RP+ et Ki67 < 20 % (si grade II) et HER2‐, luminal B : RE+ ou RP+ et Ki67 艌 20 %, luminal B - HER2+, HER2 : HER2+ et RE- et RP-, triple négatif : RE- et RP- et HER2-négatif [12, 13]. Résultats Vingt-cinq départements ont répondu et ont fourni les données pour 3 541 071 mammographies effectuées entre le 01/01/2008 et le 31/12/2012. Parmi les 25 610 cancers détectés (soit un taux de 7,2 pour 1 000 dépistages), 24 240 cancers ont pu être exploités (tableau I). On dénombre 3 430 cancers canalaires in situ (14,2 %), 420 cancers microinvasifs (1,7 %) et 20 226 cancers infiltrants (83,4 %). Concernant la taille histologique, le pourcentage des tumeurs pT1a,b est de 32,5 % (n = 6 574), ou de 34,6 % en incluant les micro-invasifs (n = 6 994). Les petites tumeurs invasives pT1a,b (cancers micro-invasifs exclus) sont très majoritairement sans envahissement ganglionnaire (pT1a,b N0 : 89,3 %), de bas grade ou de grade intermédiaire (SBR1 : 44,9 %, SBR2 : 45,5 %) et de phénotype RE+ HER2-négatif (85,6 %). Les tumeurs pT1c N0 représentent 74,5 % de l’ensemble des tumeurs pT1c et l’on dénombre 25,8 % de grade I et 55,1 % de grade II, et encore 81,4 % de tumeurs pT1c RE+ HER2-négatif. À l’inverse, il existe une proportion non négligeable de petites tumeurs 艋 10 mm de moins bon, voire de mauvais pronostic : 10,7 % de pN+, 9,6 % de grade III, 9,9 % de tumeurs HER2+ (quel que soit le statut RH), 2,5 % de HER2+ (RH-) et 3,7 % de tumeurs triple négatives (TN). On atteint 25,5 % de pN+, 19,2 % de grade III, 11,8 % de HER2+, 2,6 % de HER2+ (RH-) et 5,7 % de TN dans les pT1c. L’approche moléculaire permet d’affiner le pronostic. Les luminaux AB représentent 78,8 %, les luminaux (AB) HER2+ 7,6 % (dont 2,5 % de SBR1), les HER2+ (RH-) 2,6 % (SBR1 : 5, 8 %, SBR2 : 13,7 %, SBR3 : 24,6 %) et les TN 3,7 % (SBR1 : 1,1 %, SBR2 : 2,6 %, SBR3 : 19,9 %). Le Ki-67 était disponible pour 778 cancers avec la répartition suivante, en optant pour un cut-off à 20 % : Ki-67 bas (< 20 %) : 628 cancers (80,7 %) et élevé (艌 20 %) : 150 cancers (19,3 %). Livre5.indb 225 10/17/2013 12:06:06 PM 226 Traitement personnalisé des cancers du sein Tableau I. 3 356 979 mammographies entre le 01/01/2008 et le 31/12/2012. Population âgée de 50 à 74 ans. Cancers 24 240 0,72 % Cancers in situ 3 430 14,2 % Cancers 20 226 83,4 % Taille histologique (invasifs) pN0 pN+ pT1ab 6 574 32,5 % 89,3 % 10,7 % pT1c 7 797 39,9 % 74,5 % 25,5 % pT2 3 412 17,7 % 52,8 % 47,2 % pT3,4 455 2,4 % 29,7 % 70,3 % pTX 1 523 7,5 % 71,0 % 29,0 % SBR1 SBR2 SBR3 pT1ab 44,9 % 45,5 % 9,6 % pT1c 25,8 % 55,1 % 19,2 % pT2 14,1 % 54,0 % 31,9 % pT3,4 8,4 % 55,0 % 36,6 % pTX 27,9 % 48,2 % 23,9 % Total 29,7 % 51,4 % 18,9 % pT/grade Toutes tumeurs Tous HER2+ HER2+ (RH-) TN pT1ab 428 9,9 % 106 2,5 % 161 3,7 % pT1c 612 11,8 % 135 2,6 % 293 5,7 % pT2 329 14,6 % 95 4,2 % 160 7,1 % pT3,4 55 20,5 % 18 6,7 % 23 8,6 % pTX 35 18,1 % 15 7,8 % 25 Tumeurs pT1ab Tous HER2+ HER2+ (RH-) 13,0 % TN SBR1 107 5,8 % 5 0,3 % 21 1,1 % SBR2 265 13,7 % 51 2,6 % % 50 2,6 % SBR3 104 26,5 % 51 13,0 78 19,8 % La détermination des sous-types moléculaires a été possible pour 305 cancers 艋 10 mm est présentée dans le tableau II, avec un Ki-67 艌 20 % pour 13,3 % des cancers : luminal A : 76,7 %, luminal B : 6,5 %, luminal AB (SBR2 et Ki-67 Livre5.indb 226 10/17/2013 12:06:06 PM Analyse moléculaire des petites tumeurs du dépistage organisé français 227 Tableau II. Détermination des sous-types moléculaires. Classe moléculaire Lum A Lum B (1) (2) % 234 76,72 28 9,18 Lum AB 21 6,89 Lum A + AB(1) 255 83,61 Lum B + AB(1) 49 16,07 Tous HER2+ (RH-) 16 5,25 HER2+ (RH-) 8 2,62 Triple négatif 14 4,59 Basal-like(2) 6 1,97 Total connus (1) n 305 KI-67 non disponible : ND TN SBR3 et/ou KI > 30 % non disponible ND) : 6,9 %, luminal B HER2+ : 6,6 %, HER2+ (RH-) : 2,6 % et basal-like : 2,0 %. Avec un cut-off à 10 %, on obtient 62,0 % de luminaux A, 21,3 % de luminaux B, 6,9 % de luminaux AB (Ki-67 ND), 2,6 % de luminaux B-HER2+, 2,6 % de HER2+ (RE-) et 4,6 % de TN. Les 16 tumeurs HER2+ se répartissent en 15 HER2+++ en IHC et 1 tumeur HER2++ Fish+, 6 grades III (et Ki-67 > 30 %), 8 grades II (et Ki-67 entre 10-45 %) et 2 grades I (Ki-67 < 10 %). Les 14 tumeurs TN se décomposent en 6 grades III (avec Ki-67 > 30 % : basal-like), 4 grades II (avec Ki-67 entre 10-45 %) et 4 grades I (avec Ki-67 < 15 %). La nature histologique de ces 14 tumeurs est en très grande majorité canalaire infiltrante : 13/14 (y compris pour les 2 grades I) et 1 carcinome apocrine. Discussion Les indicateurs d’efficacité sont les marqueurs de substitution de la mortalité. Ils permettent de juger de l’efficacité de l’action du programme de dépistage. La répartition observée entre cancers in situ (14,2 %) et invasifs d’une part, et selon Livre5.indb 227 10/17/2013 12:06:06 PM 228 Traitement personnalisé des cancers du sein la classification pTN (32,5 % de pT1a,b et 89, 3 % de pN0 parmi les pT1a,b) d’autre part, est strictement superposable aux données publiées par l’InVS depuis 2004, année de généralisation du dépistage organisé (respectivement 14 % et 36,5 %, micro-invasifs inclus). Une étude américaine ayant analysé 12 950 cancers infracentimétriques retrouvait des résultats analogues des taux d’envahissement ganglionnaires identiques : 9,6 % pour pT1a et 14,3 % pour pT1b [14]. La grande majorité (93,3 % ici) des cancers du sein T1a,b exprime les RH : 76 à 98 % selon les séries [12, 13, 15, 16]. La surexpression de HER2, retrouvée dans 9,5 % dans notre étude, se situe dans le haut de la fourchette de 4 à 14 % des principales études [12, 13, 15-19]. La comparaison aux 8,5 % de la série de René Huguenin (n = 185, tous âges, 2007) et aux 5,2 % de notre cohorte « revue de dossiers » yvelinoise – dont certains sont communs – (n = 305) laisse penser que la surexpression de HER2 est probablement surestimée dans cette tranche d’âge de 50 à 74 ans [20]. Comparés aux cancers HER2‐négatif, ceux surexprimant HER2 sont plus fréquemment des tumeurs RH‐ de haut grade et proliférantes (Ki-67 艌 20 %) souvent observées dans les études chez les femmes plus jeunes [12, 15, 21]. Dans le cadre DO, les femmes sont plus âgées (50-74 ans), mais on retrouve également une représentation plus importante de la surexpression de HER2 dans les grades III : 26,5 % toutes tumeurs HER2+, contre 5,8 % pour les grades I, et 12,9 % de HER2+ (RH-) contre 0,3 % pour les grades I. Même valeur prédictive du grade III pour les TN : 20 % dans les grades III contre 1,1 % dans les grades I. En ce qui concerne le grade histopronostique, l’étude prospective observationnelle ODISSEE (618 patientes porteuses d’une tumeur invasive unifocale T1a,b N0 M0 opérées entre mai 2009 et mars 2010 dans 116 centres français) retrouvait 8,1 % de grade III, contre 9,3 % ici [22]. Le pourcentage de tumeurs triples négatives était de 5 %, contre seulement 3,7 % ici, et 5,6 % de tumeurs HER2+, contre 9,9 % ici, mais seulement 2,5 % de tumeurs HER2+ (RH-). Les auteurs de l’étude ODISSEE ne retrouvaient pas de corrélation entre la surexpression HER2+ et la taille tumorale (au contraire de la nature canalaire, du type RH- et du grade III) ; il semble dans notre étude que la fréquence de surexpression d’HER2 suive davantage la taille tumorale, mais dans des proportions faibles, de 11 % pour les pT1 à 20,5 % pour les pT3,4. Il en est de même pour les TN : de 5 % pour les pT1 à 13 % pour les plus grosses tumeurs pT3,4 et TX (appréciation de la taille non réalisable après chimiothérapie néoadjuvante). Livre5.indb 228 10/17/2013 12:06:06 PM Analyse moléculaire des petites tumeurs du dépistage organisé français 229 Concernant la répartition des sous‐types moléculaires par l’étude des marqueurs immunohistochimiques [23, 24] parmi les tumeurs du sein pT1a,b, plusieurs études ont montré la forte prévalence des tumeurs de type luminal A (de 52 à 86 %) et B (de 12 à 37 %) [3, 13]. Les sous‐types HER2+ (de 1 à 5 %) et triple négatif (de 1 à 14 %) sont beaucoup moins fréquents [12, 13, 15, 16]. Ces valeurs sont également ici comparables, à la différence près de l’âge de la population étudiée, à la série de René Huguenin [20] ainsi qu’aux données de la littérature – peu fournie – concernant le DO [25] : 2 % de tumeurs basales et 2,6 % de HER2+ (RH-), contre 76,7 à 83,6 % de luminaux A et 9,1 à 16,1 % de luminaux B (selon que l’on impute à l’un ou à l’autre les luminaux AB non classés). Conclusion Les petites tumeurs détectées en dépistage organisé ont un profil histopathologique favorable, comme cela était attendu au regard de la littérature : environ 80 % de luminaux A. Toutefois, et cela même dans la tranche d’âge cible du DO, quelques tumeurs de moins de 10 mm sont de pronostic plus incertain, comme le confirme notre approche pragmatique des sous-types moléculaires : 10,7 % de tumeurs avec envahissement ganglionnaire, 9,6 % de grades III, 2 % de tumeurs basales (canalaires infiltrantes en majorité) et 5,2 % de tumeurs surexprimant HER2 (2,6 % de HER2+ (RH-). La question est de savoir si leur détection précoce est de nature à en améliorer la survie. Ce travail fera l’objet prochainement d’une étude de morbi-mortalité de cette cohorte de patientes dépistées en DO. Remerciements : J. Jacquemier, B. Séradour, C. Allioux (ACORDE), F. Grezis (Epiconcept) et, B. Charlier (08), J. Jacquemier et B. Séradour (13), A. Feyler (17), K. Hagenauer et J. Chartier (37), C. Exbrayat (38), M.-N. Mailliez (41), J. Kuntz-Huon (42), R.J. Cazeaux (46), M.C. Quertier (50), F. Arnold et M. Thirion (51), C. Morel (54), J. Brousse-Potocki (56), F. Deshayes (57), C. Guldenfels (67-68), C. Hamel (71), N. Moutarde (72), A. Kaufmanis (77), C. Troester (78), M. Barraud-Krabe (81), C.-P. Gautier (84) A. Bernoux (91), N. Catajar et S. Saïfi (93), Z. Brixi (94), S. Brechenade (95). Livre5.indb 229 10/17/2013 12:06:06 PM 230 Traitement personnalisé des cancers du sein Références 1. Seradour B (2010) Dépistage des cancers du sein en France : état des lieux en 2009. Prat Rev 60: 191-3 2. Arveux P, Colonna M, Molinié F, Trétarre B (2013) Estimation nationale de l’incidence et de la mortalité par cancer en France entre 1980 et 2012. Juillet 2013. Partie 1 - Tumeurs solides, Sein. Réseau Francim, Hospices civils de Lyon, InVS, INCa, p52-55, InVS 3. UICC (2010) 7e édition de la classification TNM des tumeurs malignes. London : Wiley‐Blackwell 4. Elston CW, Ellis IO (1991) Pathological prognostic factors in breast cancer. I. The value of histological grade in breast cancer: experience from a large study with long‐term follow‐up. Histopathology 19: 403‐10 5. 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