Investissement : flux de nouveaux biens d’équipement, de logiciels ou de bâtiments qui vont renouveler ou accroitre le
stock de K fixe existant (ex : ménages avec investissement immobilier, entreprises avec machines, Etat avec aménage-
ment du territoire,…). C’est différent des placements qui sont l’achat de titres financiers,....
K fixe : stock de biens d’équipements durables, bâtiments ou logiciels utilisés pendant plus d’un an dans le processus de
prod°. (≠ ≤1 ans = CI ou K circulant)
FBCF : constituée par les acquisitions moins cessions d'actifs fixes réalisées par les producteurs résidents. Les actifs fixes
sont les actifs corporels ou incorporels issus de processus de production et utilisés de façon répétée ou continue dans
d'autres processus de production pendant au moins un an. La FBCF est un agrégat dans lequel les investissements de
chaque agent économique vont s’additionner.
Productivité : En économie, la productivité est définie comme le rapport, en volume, entre une production et les res-
sources mises en œuvre pour l'obtenir.La production désigne les biens et/ou les services produits. Les ressources mises en
œuvre, dénommées aussi facteurs de production, désignent le travail, le capital technique (installations, machines,
outillages...), les capitaux engagés, les consommations intermédiaires (matières premières, énergie, transport...), ainsi
que des facteurs moins faciles à appréhender bien qu'extrêmement importants, tels le savoir-faire accumulé. La
productivité peut aussi être calculée par rapport à un seul type de ressources, le travail ou le capital. On parle alors de
productivité apparente. Une mesure couramment utilisée est celle de productivité apparente du travail. On peut
également calculer une productivité apparente du capital.
Productivité apparente du travail : quantité ou valeur de biens et de services crées par un travailleur dans un temps
donné.
Amortissements : constatation comptable annuelle de la dépréciation des immobilisations c'est-à-dire le traitement et
l’enregistrement de la valeur des biens de l’entreprise (éléments de l’actif concernés par l’amortissement). Cette
dépréciation est due à plusieurs facteurs : facteurs physique, facteur techniques, facteurs économiques…
Résidu : part de la croissance qu’on ne peut attribuer ni à l’augmentation du facteur travail ni à l’augmentation du
facteur K. On appelle ça « résidu de Solow ».
Productivité globale des facteurs : rapport entre la production et les dépenses en termes de facteurs de production
nécessaires pour la réaliser. Cela permet de mesurer l’efficacité de la combinaison des deux facteurs.
Innovation : désigne l’introduction dans le processus de production ou sur un marché d’une invention. Application
industrielle et commerciale d’une invention.
Croissance endogène : théorie qui explique la croissance économique par des facteurs endogènes comme le dévelop-
pement du capital humain, les savoir-faire, le progrès technique.
Externalités positives : avantages procurés à un agent économique sans qu’il n’ait à en supporter le coup.
K humain : ensemble des qualifications, des aptitudes et de l’expérience accumulées par un individu et qui détermine
sa capacité productive. S’acquiert par la formation initiale (diplôme), la formation continue et l’apprentissage (expé-
rience).
Recherche fondamentale : ensemble des travaux expérimentaux ou théoriques entrepris essentiellement en vue
d'acquérir de nouvelles connaissances sur les fondements de phénomènes ou de faits observables, sans qu'aucune
application ou utilisation pratiques ne soient directement prévues.
Effet multiplicateur : Le multiplicateur keynésien exprime la relation entre une variation de la dépense (dépenses
publiques,…) et la variation du revenu qu'elle génère. L’augmentation de la demande se traduit par une hausse de la
production qui se traduira elle-même par une hausse de la demande (théorie développée par John Maynard Keynes).
La demande entraînera la production qui suscitera de nouveaux salaires pour produire ces biens, et donc par répercus-
sion une nouvelle demande.
Institutions : système de valeurs et de normes qu’on peut retrouver dans la loi ou dans la coutume et qui va structurer
les relations entre les individus.
Institutions marchandes : système de normes et de valeurs qu’on peut retrouver dans la loi ou dans la coutume et qui
encadre les échanges marchands.