Le médicament expérimental d`immunothérapie de Roche

Communiqué de presse
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Bâle, le 14 mai 2015
Le médicament expérimental d’immunothérapie de Roche MPDL3280A a doublé,
par rapport à la chimiothérapie, la probabilité de survie de patients atteints d’un
type de cancer du poumon spécifique
Des résultats indiquent que l’expression du PD-L1 est corrélée à la qualité de la réponse au
MPDL3280A chez des patients atteints de cancer du poumon non à petites cellules (NSCLC) avancé
précédemment traité.
Roche (SIX: RO, ROG; OTCQX: RHHBY) a annoncé aujourd’hui les résultats intermédiaires d’une étude
randomisée de phase II (POPLAR) menée à l’échelle mondiale auprès de patients atteints de NSCLC déjà
traité. Cette étude révèle que le médicament expérimental d’immunothérapie anticancéreuse MPDL3280A
(anti-PDL1) a doublé la probabilité de survie (survie globale [OS]; HR=0,47) chez des patients dont le cancer
exprimait les taux les plus élevés de PD-L1 (Programmed Death Ligand-1) par rapport à la chimiothérapie
par le docétaxel. Une amélioration de la survie a également été observée chez des patients présentant un taux
modéré ou élevé (HR=0,56) ou un quelconque taux de PD-L1 (HR=0,63), déterminé à l’aide d’un test
actuellement développé par Roche. Le MPDL3280A a été généralement bien toléré et les événements
indésirables ont été conformes à ceux précédemment signalés avec ce médicament dans le traitement du
NSCLC. Des résultats actualisés seront présentés dans le cadre d’une session orale lors du 51e congrès annuel
de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO).
Sandra Horning, M.D., Chief Medical Officer et Head of Global Product Development: «Dans le cadre de
notre étude portant sur le MPDL3280A lors de cancer du poumon précédemment traité, la quantité de PD-
L1 exprimée par la tumeur d’un patient était corrélée à l’amélioration de la survie. L’objectif du PD-L1 en
tant que biomarqueur consiste à identifier les patients les plus susceptibles de présenter une amélioration de
la survie globale avec le MPDL3280A administré seul, ainsi que les patients qui pourraient être des candidats
appropriés pour un traitement combiné.»
En février 2015, la FDA a accordé au MPDL3280A le statut de percée thérapeutique pour le traitement de
patients dont le NSCLC exprime le PD-L1 et a progressé pendant ou après des traitements standard (par ex.
chimiothérapie à base de platine et traitement ciblé approprié contre un cancer présentant une mutation de
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l’EGFR ou une tumeur ALK-positive). Roche examine avec l’U.S. Food and Drug Administration (FDA) des
données intermédiaires issues de l’étude POPLAR dans le cadre de la procédure liée au statut de percée
thérapeutique (Breakthrough Therapy Designation) obtenue pour ce médicament dans le contexte du cancer
du poumon. Roche mène actuellement trois études de phase II et six études de phase III évaluant le
MPDL3280A dans divers types de cancer du poumon.
A propos de l’étude POPLAR
Les résultats intermédiaires de l’étude POPLAR seront présentés par Alexander I. Spira, Virginia Cancer
Specialists Research Institute, U.S. Oncology Research (abstract 8010) le dimanche 31 mai, de 16h42 à 17h54
CDT: Efficacy, safety and predictive biomarker results from a randomised phase II study comparing
MPDL3280A vs docetaxel in 2L/3L NSCLC (POPLAR) (Résultats relatifs à l’efficacité, à l’innocuité et aux
biomarqueurs prédictifs, issus d’une étude de phase II randomisée comparant le MPDL3280A et le docétaxel
en traitement de 2e et 3e lignes lors de NSCLC (POPLAR)). 1
Cette étude de phase II a recruté 287 patients atteints d’un NSCLC de stade avancé précédemment traité. Le
critère d’évaluation primaire était la survie globale (OS). Les critères d’évaluation secondaires comprenaient
la survie sans progression (PFS), le taux de réponse global (ORR) et l’innocuité. Les patients ont été stratifiés
en fonction de l’expression du PD-L1 sur les cellules immunitaires (CI) s’infiltrant dans les tumeurs, de
l’histologie et des lignes thérapeutiques antérieures. L’expression du PD-L1 a été évaluée sur les cellules
tumorales (CT) et sur les CI, et un test d’immunohistochimie (IHC) a été utilisé pour déterminer les scores
des patients (CT 0, 1, 2, ou 3 et CI 0, 1, 2, ou 3).
Résultats relatifs à la survie globale (critère d’évaluation primaire)
Groupe de
l’étude
CT3 ou CI3
(élevé)
CT2/3 ou CI2/3
(modéré et
élevé)
CT1/2/3 ou
CI1/2/3
(tous niveaux
d’expression)
CT0 et CI0 ITT
(tous les
patients)
n= MPDL
24
Doc
23
MPDL
50
Doc
55
MPDL
93
Doc
102
MPDL
51
Doc
41
MPDL
144
Doc
143
OS médiane
(mois)
NA 11,1 13 7,4 NA 9,1 9,7 9,7 11,4 9,5
HR*
(IC à 95%)
0,47
(0,20, 1,11)
0,56
(0,33, 0,95)
0,63
(0,42, 0,95)
1,22
(0,69, 2,14)
0,78
(0,59, 1,03)
IC: intervalle de confiance; Doc: docétaxel; HR: hazard ratio; CI: cellule immunitaire; ITT: intention de traiter; MPDL: MPDL3280A; NA: non atteinte; OS: survie globale; CT, cellule
tumorale. *HR stratifié pour le groupe ITT et HR non stratifié pour les sous-groupes.
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Survie sans progression (critère d’évaluation secondaire)
Groupe de
l’étude
CT3 ou CI3
(élevé)
CT2/3 ou CI2/3
(modéré et élevé)
CT1/2/3 ou
CI1/2/3
(tous niveaux
d’expression)
CT0 et CI0 ITT
(tous les
patients)
n= MPDL
24
Doc
23
MPDL
50
Doc
55
MPDL
93
Doc
102
MPDL
51
Doc
41
MPDL
144
Doc
143
PFS médiane
(mois) 9,7 3,9 4,0 2,8 3,3 3,0 1,9 4,1 2,8 3,4
HR (IC à 95%) 0,56
(0,28, 1,11)
0,70
(0,45, 1,08)
0,87
(0,63, 1,20)
1,15
(0,72, 1,82)
0,96
(0,76, 1,20)
Taux de réponse global (critère d’évaluation secondaire)
ORR (%) 38 13 22 15 18 18 8 10 15 15
HR: hazard ratio; ITT: intention de traiter; NA: non atteinte. *HR stratifié pour le groupe ITT et HR non stratifié pour les sous-groupes.
Les patients recevant le MPDL3280A ont été moins nombreux à présenter des événements indésirables de
grade 3 à 5 que ceux recevant le docétaxel (44% contre 56%). Un plus grand nombre d’événements
respiratoires a été signalé avec le MPDL3280A. La durée médiane du traitement a été de 3,7 mois pour le
MPDL3280A, contre 2,1 mois pour la chimiothérapie. Les autres événements indésirables liés à l’immunité
survenus dans le groupe recevant le MPDL3280A ont été les suivants: élévation des taux d’enzymes sanguins
(asparate et alanine aminotransférase: 4% chacun), inflammation de la muqueuse du côlon (colite: 1%),
inflammation du foie (hépatite: 1%) et du tissu pulmonaire (pneumonie: 2%).
A propos du MPDL3280A
Le MPDL3280A (également connu sous le nom d’anti-PDL1 et de RG7446) est un anticorps monoclonal
expérimental conçu pour perturber une protéine appelée PD-L1. Le MPDL3280A cible la protéine PD-L1
présente sur des cellules tumorales et des cellules immunitaires s’infiltrant dans les tumeurs, l’empêchant de
se lier à PD-1 et B7.1 à la surface des cellules T. En inhibant la protéine PD-L1, le MPDL3280A pourrait
permettre l’activation des cellules T, restaurant leur capacité à détecter et combattre efficacement les cellules
tumorales.
A propos du cancer du poumon non à petites cellules (NSCLC)
Le cancer du poumon est la principale cause de décès par cancer dans le monde. Chaque année, cette maladie
provoque le décès de 1,59 million de personnes, soit plus de 4350 décès par jour dans le monde. Il existe deux
types principaux de cancer du poumon: le NSCLC et le cancer du poumon à petites cellules. Le NSCLC est le
type le plus répandu; il représente environ 85% de l’ensemble des cas.
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A propos de Roche dans le cancer du poumon
Le cancer du poumon est l’un des principaux domaines d’intérêt et d’investissement de Roche, et la société
est déterminée à développer de nouveaux médicaments, tests et approches susceptibles de venir en aide aux
patients atteints de cette maladie mortelle. L’objectif de Roche consiste à fournir une option thérapeutique
efficace à chaque patient chez qui un cancer du poumon a été diagnostiqué. Le groupe dispose actuellement
de trois médicaments homologués pour traiter certains types de cancer du poumon et de plus de
10 médicaments en cours de développement destinés à cibler les facteurs génétiques les plus fréquents du
cancer du poumon ou à stimuler le système immunitaire pour combattre la maladie.
A propos de Roche dans l’immunothérapie anticancéreuse
Depuis plus de 30 ans, Roche développe des médicaments dans le but de définir de nouveaux traitements en
oncologie. Aujourd’hui, Roche s’investit plus que jamais pour proposer des options thérapeutiques
innovantes aidant le système immunitaire des patients à lutter contre le cancer. Son programme de R&D
dans le domaine de l’immunothérapie anticancéreuse personnalisée porte sur plus de 20 candidats
expérimentaux, dont sept font actuellement l’objet d’études cliniques. Toutes les études comprennent
l’évaluation de biomarqueurs permettant de guider les activités de développement de Roche et de déterminer
l’approche thérapeutique adéquate pour chaque patient.
A propos de Roche
Roche, dont le siège est à Bâle, Suisse, figure parmi les leaders de l’industrie pharmaceutique et diagnostique
axée sur la recherche. Numéro un mondial de la biotechnologie, Roche produit des médicaments
cliniquement différenciés pour l’oncologie, l’immunologie, les maladies infectieuses, l’ophtalmologie et les
neurosciences. Roche est aussi le leader mondial du diagnostic in vitro ainsi que du diagnostic histologique
du cancer, et une entreprise d’avant-garde dans la gestion du diabète. Sa stratégie des soins personnalisés vise
à mettre à disposition des médicaments et des produits diagnostiques permettant d’améliorer de façon
tangible la santé ainsi que la qualité et la durée de vie des patients. Depuis sa fondation, en 1896, Roche n’a
cessé d’apporter une contribution majeure dans le domaine de la santé, au niveau mondial. Vingt-huit
médicaments développés par Roche font partie de la Liste modèle de Médicaments Essentiels de
l’Organisation Mondiale de la Santé, notamment des antibiotiques, des traitements antipaludéens et des
agents chimiothérapiques permettant de sauver des vies.
En 2014, le groupe Roche, qui comptait plus de 88 500 employés dans le monde, a consacré 8,9 milliards de
francs suisses à la recherche et au développement. Son chiffre d’affaires s’est élevé à 47,5 milliards de francs
suisses. Genentech, aux Etats-Unis, appartient entièrement au groupe Roche, qui est par ailleurs l’actionnaire
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majoritaire de Chugai Pharmaceutical, Japon. Pour de plus amples informations, consulter le site internet du
groupe à l’adresse www.roche.com.
Tous les noms de marque mentionnés sont protégés par la loi.
Pour en savoir plus sur Roche dans l’oncologie, veuillez consulter le site:
http://www.roche.com/research_and_development/what_we_are_working_on/oncology.htm
Relations avec les médias, groupe Roche
Téléphone: +41 - 61 688 8888 / e-mail: roche.mediarelations@roche.com
– Nicolas Dunant (responsable du bureau des médias)
– Ulrike Engels-Lange
– Štěpán Kráčala
– Nicole Rüppel
– Claudia Schmitt
– Nina Schwab-Hautzinger
Références
1. Spira A et al., Efficacy, safety and predictive biomarker results from a randomized phase II study comparing MPDL3280A vs
docetaxel in 2L/3L NSCLC (POPLAR), abstract numéro #8010. 31 mai 2015, 16h42-17h54 CDT, Chicago, Etats-Unis
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