Le courant électrique n`arrive pas encore à Taveng

Le projet en bref
Objectifs
1. Aider les agriculteurs de Taveng à trouver
une solution efficace pour protéger leurs
champs contre les attaques des animaux.
2. Tester et mettre au point une solution
simple et efficace au meilleur coût de façon
à être reproduite localement.
Bénéficiaires
Les agriculteurs de Taveng, avec qui
lADENN Suisse est en contact par
lintermédiaire de Jacqueline J., linguiste,
habitant et travaillant avec cette population
depuis bientôt 15 ans.
Durée et coût
- Premier essai en avril 2015, CHF 550.-
- Fin 2015, renforcement et ajout de 2
niveaux de fils, CHF 350.-
- Transport, CHF 100.-
Remarque: solution pour un champ de
périmètre ne dépassant pas 1000 m
Le courant électrique n’arrive pas
encore à Taveng, mais les agriculteurs
comme Siin, prennent des initiatives.
Ratanakiri est une province du nord-est cambodgien. Elle est occupée de longue date par des
populations montagnardes collectivement désignées sous le nom de Khmer Loeu ("Khmer
d’en haut"). À cause principalement de son enclavement, Ratanakiri est une des régions les
moins développées du Cambodge. Ses infrastructures sont très restreintes et le pouvoir du
gouvernement local est très limité.
Premiers résultats: « Siin a installé et testé la barrière, pour l'instant qu’avec 1 seul niveau de fil, et
une vache est entrée mais pas sans recevoir un choc, après cela, il n'était plus possible de l'amener
à moins de 10 m de la clôture, elle a appris sa leçon et Siin en est ravi !»
L’étape suivante consiste à poser plusieurs niveaux de fils et notamment de la cordelette résistant à
une charge de rupture de 290 Kg. D’autres agriculteurs sont déjà intéressés par cette solution.
La grande majorité des indigènes de Taveng, à 50 Km
de Banlung (capitale de la province), vivent d’une
agriculture vivrière, pratiquant le brûlis et une
exploitation itinérante. Beaucoup de familles passent
à une agriculture commerciale et se spécialisent dans
la noix de cajou, mangue, banane et hévéas.
Les sangliers, très nombreux dans la région, peuvent
détruire un champ complet, le travail de toute une
saison, en à peine 30 minutes ! Les insectes et autres
oiseaux, surtout les perroquets, sont craints, raison
pour laquelle, les agriculteurs vivent sur leur champ
pendant toute la saison, pour le surveiller et pour
chasser les intrus.
Exaspérés par ce problème, certains agriculteurs
ayant leur champ près d’une route où passe le courant
électrique, ont même électrifié leur clôture en 220 V,
expérience qui n’a pas apaisé les relations avec la
population, et pour cause !
L’ADENN Suisse a accep
d’apporter son aide en cofinançant
une clôture électrique solaire pour
la protection de sa culture de
bananiers.
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