VALIDATION D’UNE COMPETENCE DU SOCLE Socle Connaissances et capacités attendue en fin de scolarité obligatoire Eléments du socle exigibles en fin de troisième Indications pour l’évaluation Connaitre le corps humain et ses possibilités Connaître les modalités de fonctionnement des êtres vivants Il s’agit d’établir la relation entre les habitudes de vie et l’apparition de maladies Pratiquer une démarche scientifique et technologique, résoudre des problèmes Connaissances et capacités à évaluer en situation Indications pour l’évaluation Réaliser, manipuler, mesurer, calculer, appliquer des consignes Construire un graphique, un tableau, un schéma, une figure géométrique codée, en appliquant des consignes L’élève construit un graphique ou un tableau en choisissant lui-même un paramètre de représentation (échelle, axes…) Partie du programme : risque infectieux et protection de l’organisme Connaissances Capacités déclinées dans une situation d’apprentissage Les réactions spécifiques sont plus rapides et plus efficaces lors de contacts ultérieurs avec l’antigène La vaccination permet à l’organisme d’acquérir préventivement et durablement une mémoire immunitaire relative à un microorganisme déterminé grâce au maintien dans l’organisme de nombreux leucocytes spécifiques Décrire le comportement d’une grandeur pour comprendre l’accroissement de la production d’anticorps à la suite de contacts successifs avec un antigène Commentaires Sont exclus : - la connaissance des différentes phases de la réponse immuni taire - toute forme de coopération cellulaire Exercice – mémoire immunitaire L’organisme est constamment confronté à la possibilité de pénétration de microorganismes issus de son environnement. Ces risques sont limités par la pratique de l’asepsie préventive et par l’utilisation de produits Taux d’AC Taux d’AC Semaines Semaines antiseptiques. Si un microorganisme pénètre dans l’organisme, ce dernier réagit en µg/ml µg/ml 0 0 8 1 produisant des molécules d’anticorps (AC), capables de participer à la neutralisation de 1 0 9 1500 ce microorganisme. Pour mettre en évidence cette réaction de l’organisme, on propose 2 1 10 1400 d’analyser les résultats expérimentaux suivants : 3 10 11 800 4 30 12 700 On injecte par voie intraveineuse, chez une souris, une dose convenable d’un antigène A 5 100 13 650 et on dose, en fonction du temps, les molécules d’anticorps apparues après une première 6 8 14 600 injection (semaine 1) et une seconde injection (semaine 8). 7 2 15 550 Les résultats, relevés pendant 15 semaines, sont portés dans le tableau ci-contre : Activité : Représenter par un graphique l’évolution du taux d’anticorps dans le sang de la souris au cours de l’expérience sur l’axe choisi pour le taux d’anticorps, vous placerez 1 µg/ml à l’intersection avec l’autre axe, 10 µg/ml à 2 cm, 100 µg/ml à 4 cm, 1 000 µg/ml à 6 cm et 10 000 µg/ml à 8 cm. vous placerez sur le graphique les deux injections d’antigènes Expliquer la production d’anticorps consécutive à la seconde injection d’antigène et citer l’acte médical qui utilise cette propriété et dire, en justifiant, si le résultat serait le même si la seconde injection était faite avec un antigène B différent de l’antigène A Critères de réussite : l’exercice est validé si - le graphique est exact (choix des axes, axes nommés, titre, injections) - maintien dans l’organisme de nombreux leucocytes spécifiques signalé - le terme de vaccination est donné - l’injection d’un antigène B à la semaine 8 est rapportée à celle de la semaine 1 avec l’antigène A , justification : spécificité des lymphocytes