COMMUNIQUÉ DE PRESSE Face au changement climatique, les scientifiques appellent les habitants et les décideurs de Provence-­‐Alpes-­‐Côte d’Azur à se mobiliser ! En décembre 2015 se tiendra à Paris la 21ème conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, appelée COP21. L’issue des négociations reste incertaine, car les intérêts des pays divergent. Il est pourtant nécessaire d’agir vite pour limiter le réchauffement climatique à 2°C. Pour relever ce défi d’une ampleur inédite dans l’histoire de l’humanité, il faut rénover en profondeur nos modes de vie et de consommation en privilégiant les énergies décarbonées et la sobriété, sans pour autant renoncer aux progrès et à l’attractivité de nos territoires. Les négociations internationales n’y suffiront pas et tous – collectivités, entreprises, citoyens, chercheurs… – peuvent contribuer aux efforts d’atténuation des impacts de nos activités humaines et d’adaptation aux changements désormais inéluctables. Dans notre région, le changement climatique s'accompagnera de nombreux effets négatifs, mais nous disposons aussi de leviers pour agir. Devant l’urgence, les scientifiques de PACA appellent les pouvoirs publics à promouvoir des solutions innovantes et courageuses afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Nous appelons aussi les citoyens à saisir l’opportunité que représente la transition énergétique pour la préservation des ressources terrestres et l’avènement d’une société plus accueillante et solidaire. Les scientifiques du GREC-­‐PACA lancent un appel à la mobilisation des décideurs et des citoyens Conférence de presse vendredi 23 octobre 2015, 11h Café l'Ecomotive -­‐ 2 Place des Marseillaises, Marseille (13) en présence de Bernard Seguin (INRA d'Avignon, co-­‐auteur du GIEC, Président du GREC-­‐PACA) Sandrine Maljean-­‐Dubois (Directrice de recherches CNRS, Directrice du CERIC, Faculté de Droit et de Science Politique, Aix-­‐Marseille Université) Wolfgang Cramer (Directeur de recherches CNRS, Directeur adjoint scientifique de l’IMBE) Le groupe régional d’experts sur le climat en Provence-­‐Alpes-­‐Côte d’Azur (GREC-­‐PACA) est né du souhait de rapprocher la communauté scientifique des gestionnaires et décideurs du territoire autour des enjeux du changement climatique. La vocation de cette démarche collective est de centraliser, transcrire et partager la connaissance scientifique sur ces questions en région Provence-­‐Alpes-­‐Côte d’Azur. Plus de 50 scientifiques se sont rassemblés en 2015 pour publier un premier rapport de synthèse qui porte sur les impacts du changement climatique et esquisse des solutions adaptées au contexte régional. Le GREC-­‐PACA est porté et animé par l'association pour l'innovation et la recherche au service du climat (A.I.R. Climat), avec le soutien financier de la Région Provence-­‐Alpes-­‐Côte d’Azur et de l’ADEME . CONTACT PRESSE Association A.I.R. Climat -­‐ Marie Lootvoet – 06.64.64.50.74 – www.air-­‐climat.org Face au changement climatique, les scientifiques appellent les habitants et les décideurs de Provence-Alpes-Côte d’Azur à se mobiliser ! Devant l’urgence, les scientifiques et institutions scientifiques de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur appellent les pouvoirs publics à promouvoir des solutions innovantes et courageuses afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Nous appelons aussi les citoyens à transformer en profondeur leur mode de vie pour la préservation des ressources terrestres et l’avènement d’une société plus respectueuse de son environnement. En décembre 2015, se tiendra à Paris la 21ème Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, appelée COP21. L’issue des négociations qui s’y tiendront est encore incertaine, car les intérêts des pays divergent. Les précédentes COP ont abouti à des solutions partielles qui n’ont pas ralenti de manière suffisante la progression des gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère. Le temps presse et la COP21 doit absolument inverser la tendance si l’on veut caresser l’espoir de contenir le réchauffement planétaire en dessous de la barre des 2°C. Le réchauffement de la planète pourrait avoir quelques effets bénéfiques dans les régions froides mais, dans notre région, les effets négatifs seront nombreux, même si la population ne sera pas contrainte de se déplacer comme dans les pays les plus pauvres : élévation du niveau de la mer, acidification du milieu marin, perturbation de la biodiversité et dégradation des espaces naturels, diminution des ressources en eau, salinisation des nappes phréatiques, possible augmentation des événements extrêmes (tempêtes, orages, canicules) et des feux de forêt, de la pollution de l’air et de l’eau, des maladies respiratoires, etc. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, le tourisme est une activité économique majeure qui souffrira immanquablement du réchauffement climatique avec notamment une baisse de l’enneigement naturel en moyenne montagne, une chaleur estivale excessive et répétée, la prolifération d’espèces gênantes et/ou dangereuses (méduses, moustiques, par exemple)… Tous ces effets nous obligent à la fois à un effort d’atténuation afin de limiter les changements en cours et à un effort d’adaptation aux changements désormais inéluctables. Face au changement climatique, l’ONU et les COP ne vont pas tout résoudre et de nombreuses démarches locales et régionales s'imposent aussi. La COP21 ne doit pas dédouaner la société et des actions doivent être menées à tous les niveaux (collectivités, entreprises, citoyens…), car si le problème est global, les solutions sont souvent locales. Et les éco-gestes ne suffisent plus : il faut une modification profonde de nos modes de vie et un progrès plus raisonné sans pour autant revenir à des conditions ancestrales. Beaucoup reste à inventer, à imaginer… Les initiatives individuelles et collectives, mais aussi la recherche, ont un rôle majeur à jouer en proposant des modes de vie décarbonés, en encourageant les citoyens à transformer leur mode de consommation, en projetant la société vers des futurs plus économes en énergie, en indiquant des voies à suivre au bénéfice de la santé, de l’économie locale et régionale, du patrimoine naturel et agricole… La région méditerranéenne, avec son littoral densément peuplé et sa riche biodiversité, est particulièrement vulnérable et sensible au changement climatique, mais elle a des atouts pour lutter contre. Notre région, ses entreprises, ses collectivités, ses associations et ses citoyens ne sont pas démunis pour agir. Les institutions agissent à travers, par exemple, le Schéma régional climat-airénergie qui fixe un cap et des objectifs, la Conférence régionale pour la transition énergétique, lieu de dialogue et d’innovation pour les acteurs souhaitant s’engager pour relever le défi climatique, ou encore l’accueil de MEDCOP21, le forum méditerranéen sur le climat. Les scientifiques ont montré à cette occasion qu’ils étaient aussi en prise directe avec le territoire pour informer les parties prenantes et assister les décideurs. Ils ont proposé des solutions pour renforcer l’éducation, les connaissances et encourager l’innovation. La constitution du Groupe régional d’experts sur le climat Provence-Alpes-Côte d’Azur (GRECPACA) a pour objectif de soutenir, sur la base de résultats scientifiques, la mobilisation qui grandit. Plus de 50 scientifiques se sont rassemblés en 2015 pour publier un premier rapport de synthèse qui porte sur les impacts du changement climatique et pointe des leviers d’action dans le contexte régional. Le développement des transports en commun dans le cadre d’un aménagement harmonieux du territoire est nécessaire dans une région contrastée où le littoral saturé laisse place à des zones dépeuplées, mais cela implique des citoyens volontaires, décidés à réduire fortement leur usage du transport individuel. L’économie circulaire, la chasse au gaspillage, le changement de notre mode d’alimentation avec le recours plus systématique aux produits locaux et de saison, ce qui est possible dans une région où les espaces agricoles sont riches et diversifiés, sont des solutions à même de répondre au défi climatique, mais également aux enjeux de l’emploi régional. La région est certes vulnérable, mais elle jouit de conditions climatiques particulièrement favorables au développement des énergies renouvelables. En outre, la réduction des gaz à effet de serre diminuera aussi la pollution atmosphérique, et chaque euro dépensé pour le climat sera un euro en faveur de la santé publique. Aujourd’hui, les scientifiques poursuivent leurs efforts pour partager la connaissance avec tous les acteurs, favoriser l’émergence de travaux de recherche innovants et la mise en œuvre de solutions efficaces et durables. Contribuer à l’amélioration des conditions de vie des citoyens et stimuler l’innovation sont des devoirs permanents pour la recherche scientifique, mais il faut aller plus loin. Ce travail d’experts doit s’accompagner d’un devoir d’alerte quand la situation l’exige. Et le défi climatique l’exige. Le groupe régional d’experts sur le climat en Provence-Alpes-Côte d’Azur (GREC-PACA) est né du souhait de rapprocher la communauté scientifique des gestionnaires et décideurs du territoire autour des enjeux du changement climatique. La vocation de cette démarche collective est de centraliser, transcrire et partager la connaissance scientifique sur ces questions en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. L’association pour l’innovation et la recherche au service du climat, A.I.R. Climat, porte et anime le GREC-PACA. En 2015-2016, l’association accompagne le groupe pour émerger et trouver sa place dans le paysage régional, coordonne ses activités, assure sa promotion auprès des acteurs du territoire et de partenaires potentiels. Informations : www.air-climat.org/grec-paca/decouvrir-le-grec-paca Le GREC-PACA est financé par Les scientifiques suivants s’associent à cet appel : Argillier Christine, IRSTEA Aspe Chantal, Aix Marseille Université Aurelle Didier, Aix Marseille Université Baggioni Vincent, Aix Marseille Université Bardin Marc, INRA Bariteau Michel, INRA Beltrano Monica, CERFISE Bertuzzi Patrick, INRA Blanc Isabelle, MINES ParisTech Blanc Philippe, MINES ParisTech Bley Daniel, CNRS Bondeau Alberte, CNRS Briche Elodie, Aix Marseille Université Brouquisse Renaud, INRA Brun Laurent, INRA Carlin Frédéric, INRA Chanzy André, INRA Chovelon Véronique, INRA Cousin Maryam, Université Pierre et Marie Curie Cramer Wolfgang, CNRS Curt Thomas, IRSTEA Daunay Marie-Christine, INRA David Romain, CNRS de Cheveigné Suzanne, CNRS Dhénain Sandrine, IRSTEA Domeizel Marianne, Aix Marseille Université Douvinet Johnny, Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse Dubois Ghislain, AIR Climat Ducatillion Catherine, INRA Escoubas Ludovic, Aix Marseille Université Esmenjaud Daniel, INRA Fady Bruno, INRA Feral Jean-Pierre, CNRS Fournier Pierre, Aix Marseille Université Francour Patrice, Université de Nice Sophia-Antipolis Garbolino Emmanuel, MINES ParisTech Garcia de Cortazar Inaki, INRA Gatta Federica, Aix Marseille Université Gattuso Jean-Pierre, CNRS Gazeau Frédéric, CNRS Génard Michel, INRA Genre-Grandpierre Cyrille, Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse Grillas Patrick, Tour du Valat Grimaldi Frédérique, Aix Marseille Université Guidetti Paolo, Université de Nice Sophia-Antipolis Guidi Lionel, CNRS Guiot Joël, CNRS Hamelin Bruno, Aix Marseille Université Hilmi Nathalie, Centre Scientifique de Monaco Jalbert Jean, Tour du Valat Lambert Marie-Laure, Aix Marseille Université Lambert Patrick, INRA Lavigne Claire, INRA Lefèvre François, INRA Lemée Rodolphe, Université Pierre et Marie Curie Lesage-Meessen Laurence, INRA Lescourret Françoise, INRA Maljean-Dubois Sandrine, CNRS Marini Katarzyna, Aix Marseille Université Martin Nicolas, Université de Nice Sophia-Antipolis Martin Eric, IRSTEA Mazurek Hubert, IRD Moron Vincent, Aix Marseille Université Navarrete Mireille, INRA Nguyen-The Christophe, INRA Olioso Albert, INRA Ollivier Guillaume, INRA Palais Olivier, Aix Marseille Université Prats Rodriguez Jordi, IRSTEA Queguiner Bernard, Aix Marseille Université Quilot-Turion Bénédicte, INRA Raimbault Patrick, CNRS Ranchin Thierry, MINES ParisTech Richez-Battesti Nadine, Aix Marseille Université Rigolot Eric, INRA Roche Nicolas, Aix Marseille Université Ruy Stéphane, INRA Sabatier François, Aix Marseille Université Sciandra Antoine, CNRS Seguin Bernard, INRA Simioni Guillaume, INRA Teule Michel, CERFISE Vallet-coulomb Christine, Aix Marseille Université Vennetier Michel, IRSTEA Véron Alain, CNRS Walery Serge, Aix Marseille Université Wortham Henri, Aix Marseille Université A.I.R. Climat présente le GREC-­‐PACA Groupe régional d’experts sur le climat en Provence-­‐Alpes-­‐Côte d’Azur L’associa:on pour l’innova:on et la recherche au service du climat, A.I.R. Climat, entend contribuer à la prise de conscience des enjeux clima:ques et surtout favoriser la mise en œuvre de nouvelles solu:ons pour y répondre. « Agissons pour intégrer le plus tôt possible l’énergie et le climat dans la façon de concevoir nos mé:ers et nos poli:ques. » En Provence-­‐Alpes-­‐Côte d’Azur, A.I.R. Climat porte et anime le GREC-­‐PACA. En 2015-­‐2016, l’associa:on l’accompagne pour émerger et trouver sa place dans le paysage régional, coordonne ses ac:vités, assure sa promo:on auprès des acteurs du territoire et de partenaires poten:els. www.facebook.com/airclimat UNE AMBITION PARTAGÉE Le GREC-­‐PACA est né du souhait de rapprocher la communauté scien:fique des ges:onnaires et des décideurs territoriaux afin de les aider à mieux appréhender les enjeux du climat et du changement clima:que. La voca:on de ceCe démarche est de centraliser, transcrire et partager la connaissance scien:fique. UNE DÉMARCHE PRAGMATIQUE Le GREC-­‐PACA entend apporter des réponses concrètes sur l’évolu:on du climat à l’échelle du territoire régional en intégrant sa forte spécificité méditerranéenne. Son rôle est d’évaluer les impacts, d’iden:fier les enjeux du climat, les principaux points de vulnérabilité des territoires dans une région fortement peuplée, mais aussi les leviers d’ac:on, par une synthèse et une mise en perspec:ve des travaux de recherche. UN COLLECTIF ÉVOLUTIF Le GREC-­‐PACA mobilise les experts volontaires selon les objec:fs et les théma:ques des projets. Il repose sur un groupe de personnes à même de faire progresser la connaissance sur l’évolu:on du climat, tout en favorisant sa diffusion auprès des acteurs territoriaux. Plus d’informa:ons sur : www.air-­‐climat.org/grec-­‐paca/decouvrir-­‐le-­‐grec-­‐paca et téléchargez librement notre publica:on dans la rubrique « Les publica:ons du GREC-­‐PACA ». Provence-­‐Alpes-­‐Côte d’Azur, une région face au changement clima=que Le GREC-­‐PACA a publié (juin 2015) un cahier présentant un panorama général des enjeux et des conséquences du changement clima:que en Provence-­‐Alpes-­‐Côte d'Azur. CeCe première publica:on des chercheurs impliqués vise à contribuer à la mobilisa:on des décideurs territoriaux et à montrer le rôle que peut jouer la recherche dans le débat public. Elle permet de faire un premier état de la connaissance scien:fique sur l'évolu:on du climat en Provence-­‐Alpes-­‐Côte d'Azur en vue d'iden:fier les axes de travail prioritaires du groupe en 2015-­‐2016. Le GREC-­‐PACA est financé par : Les scientifiques du GREC-PACA lancent un appel à la mobilisation des décideurs et des citoyens Conférence de presse du 23 octobre 2015 Présentation des intervenants Bernard Seguin Bernard Seguin a fait son entrée à l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) en 1967, après des études à l’Institut national agronomique (INA) de Paris. Il rejoint rapidement les équipes de l’Inra à Avignon et effectue une thèse en mécanique des fluides à l’Université de Provence. Travaillant notamment sur la caractérisation des micro-climats, la climatologie et la télédétection appliquée au suivi agricole, Bernard devient, de 2002 à 2012, responsable de la Mission "Changement climatique et effet de serre" (MICCES) de l’Inra auprès de l’ensemble des départements concernés par la problématique du changement climatique (forêt, agronomie, écosystèmes limniques, économie…). Il a reçu le Prix international Norbert Gerbier de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) en 1985 et a contribué aux deux derniers rapports du GIEC au sein du groupe II « impacts, adaptation et vulnérabilité » (comme Lead Author pour le 4ème rapport en 2007 et comme Review Editor pour le 5ème rapport en 2013). Actuellement jeune retraité de l’Inra, « Monsieur changement climatique » poursuit sa mission à temps partiel en assumant, par exemple, le rôle de co-Président du Groupe régional d’experts sur le climat en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Sandrine Maljean-Dubois Sandrine Maljean-Dubois est directrice de recherche au CNRS. En poste à la Faculté de Droit et de Science Politique d’Aix-Marseille Université, elle dirige l’unité mixte de recherche « Droits International, Comparé et Européen » (DICE-UMR 7318). Elle consacre ses activités d’enseignement et de recherche au droit international et européen de l'environnement dans son ensemble (création, mise en œuvre, efficacité) et a dirigé de nombreux ouvrages collectifs et publié un grand nombre d’articles scientifiques dans ce domaine. Actuellement, son domaine d’étude privilégié porte sur le régime international sur les changements climatiques et elle suit de près les COP (Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques) depuis plusieurs années. Site du laboratoire : www.ceric-aix.univ-cezanne.fr Interview récent : www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/sommet-sur-ledeveloppement-durable-cop-21-quels-liens-508485 Wolfgang Cramer Le Professeur Wolfgang Cramer, géographe, écologue, modélisateur de la dynamique des écosystèmes globaux, est directeur de recherche CNRS et directeur adjoint scientifique de l’Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie Marine et Continentale (IMBE) basé à Aixen-Provence, Marseille et Avignon. Il a réalisé sa formation académique à l’Université de Gießen en Allemagne (Diplôme de géographie en 1981) et celle d’Uppsala en Suède (Doctorat en écologie végétale, en 1986). Après divers postes en Allemagne, il s’installe en France en 2011 pour rejoindre l’Institut Méditerranéen d’Ecologie et de Paléoécologie (IMEP) à Aix-en-Provence, de façon à l’accompagner dans sa transformation en 2012 vers le nouvel Institut IMBE. Ses travaux ont d’abord porté sur la modélisation de la dynamique des forêts sous l’action du changement climatique puis il s’est intéressé à une compréhension plus large de la dynamique de la biosphère à l’échelle globale et continentale, incluant les perturbations naturelles et humaines mais aussi la biodiversité. Les projets auxquels il a contribué ont abouti à la première évaluation spécifique à une région et compète des services écosystémiques à travers l’Europe ayant fait l’objet d’une communication dans la littérature scientifique et d’un dialogue intensif avec les acteurs concernés. Le Professeur Cramer a contribué avec différentes responsabilités au GIEC (prix Nobel de la paix 2007) depuis 1995 (pour le 5ème rapport de 2013, il était Coordinating Lead Author au sein du groupe II et Lead Author pour le résumé technique et le résumé pour les décideurs) et à l’évaluation des écosystèmes du millénaire (Millennium Ecosystem Assessment). Il sert également régulièrement de conseiller pour le gouvernement allemand et la Direction de la Recherche de l’Union Européenne. Site du laboratoire : www.imbe.fr/wolfgang-cramer Interview récent : www.dailymotion.com/video/x37iwj4_wolfgang-cramer-et-la-biodiversite-en-peril_school Marie Lootvoet Marie Lootvoet est responsable de l’association pour l’innovation et la recherche au service du climat (AIR Climat). Consultante pendant 15 ans, elle a accompagné de nombreux acteurs locaux sur des projets et études en lien avec le changement climatique. De formation et d’expériences multiples et diversifiées, elle dispose d’une connaissance générale des questions climatiques et d’une capacité à dialoguer tant avec la communauté scientifique qu’avec les institutions, le monde associatif et celui des entreprises. C’est ce qui l’a amenée à travailler sur l’interface entre ces différentes communautés et à la construction de démarches collectives pour contribuer à une meilleure prise en compte du climat et de l’énergie dans nos territoires. Site de l’association : www.air-climat.org CONTACT PRESSE Association A.I.R. Climat - Marie Lootvoet – 06.64.64.50.74 – [email protected]