MC ENSISHEIM AUXILIAIRE DE VIE !!! A la MC d'Ensisheim, un nouveau service de soins et d’accompagnement a été créé par le service médical de l’établissement Seul petit bémol, les surveillant doivent faire office d’auxiliaire de vie. En effet sous prétexte qu'un détenu, dont l'état de santé nécessite des soins qu'il refuse, le médical a décidé de le laisser dépérir dans sa cellule, dans un état lamentable, et visiblement en grande souffrance. Mais ou est le respect de la dignité humaine ? Les surveillants ne sont pas formés ni payés pour subir à chaque ouverture de cellule le mal-être ressenti à la vue d'un homme en train de mourir à petit feu. Mais à la MC d'Ensisheim au lieu de prendre la décision de le transférer dans un établissement adapté, avec cellule médicalisée et personnels adaptés. Et bien Non ! Rien de tout ça, à la place une note de service précisant que l'agent d'étage doit contrôler et consigner sur GENESIS toute les heures la présence du détenu, qu'il soit conscient et en vie !! Rappelons au médecin, que la responsabilité de l’état de santé du détenu lui incombe, étant donné que le détenu refuse tout soins , le médecin a quand même le devoir de soulager au maximum les symptômes de son patient , peut- être on le rappelle en le transférant dans un établissement adapté, et que se décharger de cette obligation sur les personnels pénitentiaires n’est pas conforme à son code de déontologie, mais encore moins du ressors des surveillants. N’a t’il pas prêté le serment d’Hippocrate ? ou bien a t’il passé le serment d’hypocrite !! Par ce tract nous faisons appel aux hautes instances, pour que ce détenu soit transféré dans un établissement adapté à son état de santé dans les plus brefs délais, pour son propre bien être et pour que les surveillants retrouvent leurs fonctions , et évite tout chocs psychologiques liés à la vue d'un homme qui se meurt d'heure en heure. Le S.P.S transmet tout son soutien aux personnels qui subissent la bêtise ou le manque d’humanité de Monsieur le médecin. Copie: Mr le Procureur de la République 26/01/2016 Le bureau local