Séminaire Équations aux dérivées partielles – École Polytechnique M. K ASHIWARA Sur la b-fonction Séminaire Équations aux dérivées partielles (Polytechnique) (1974-1975), exp. no 25, p. 1-4 <http://www.numdam.org/item?id=SEDP_1974-1975____A23_0> © Séminaire Équations aux dérivées partielles (Polytechnique) (École Polytechnique), 1974-1975, tous droits réservés. L’accès aux archives du séminaire Équations aux dérivées partielles (http://sedp.cedram.org) implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/legal.php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ I’COLE POLYTECHNIQITE CENTRE DE 1?~ rue 75230 Descartes Paris Cec’ex 05 SEMINAIRE GOULAOUIC-LIONS-SCHWARTZ 1 9 7 4 - 1 9 7 5 SUR LA b-FONCTION par M. KASHIWARA Exposé n° XXV 28 Mai 1975 XXV.1 § INTRODUCTION 0. Soient X variété lisse et f une une régulière fonction sur X. polynômes b(s) d’une variable s tel qu’il existe un P(s) = E P.(x,D x sj satisfaisant b(s)fs est un idéal opérateur p J de flsi. On appelle son générateur la b-fonction de f(X) et on écrit L’ensemble des bf ~ s) . Sato M. et "c-fonction" §-fonctions introduit les notions de a quand associées préhomogenes. généralisé ce étudié les transformées de Fourier et les introduit polynôme aux a sa Soient X’ une fonction b(s) de non Sato, la b-fonction nulle. J. E. Bjork holomorphes. théorème suivant : variété lisse, F : X’ - X centre contenu dans les zéros de f, et f’ pour des espaces vectoriels sur indépendamment fonctions démontré le a "a-fonction", "b-fonction" invariants relatifs a résultat L’auteur Théorème : a aux Bernstein et démontré que tout a il = fof. un éclatement de Alors entier N ~ 0. un Les racines de la b-fonction sont des nombres rationnels Corollaire :i négatifs. En effet, à croisements On il existe = s 1" donne pas ici la démonstration du on donnera celle du théorème à cause du théorème suivant qui longue . Théorème : P(s) -JI Si manque de temps. A la place, est moins éclatement F: X’ ~ X tel que f’ soit 0. ~ - normaux. ne un Il existe localement Pi(x,Dx)si j x tel qu’on ait un polynôme b(s) non nul et un opérateur XXV.2 § LES RESULTATS FONDAMENTAUX DES SYSTEMES D’EQUATIONS AUX DERIVEES 1. PARTIELLES On donnera ici les propriétés D-modules des cohérents sans démonstration. 2X Soient à le faisceau d’anneaux des coefficients holomorphes une variété complexe lisse X, opérateurs différentiels faisceau des cohérent et sur germes sont ses un opérateurs différentiels d’ordre 1. ex est noéthérien. Soit n anneau cohérent. La filtration croissante de UR est dite le un un anneau D-module une bonne filtration si i) les TJL sont des 0X-modules cohérents Soit T X le fibre vectoriel support du O * - de X. On dit que le est la variété caractéristi- module k-1 k T X que de n et cotangent co , k-1 SS(m). Elle ne dépend pas du choix des bonnes variété caractéristique est toujours involutive. notée es filtrations. Une i) Proposition : codim . k - ii) 0 pour iii) k codim contient toutes les composantes A irréductibles de SS( Soit V he V. est La une au au codimension k. point générique point générique multiplicité suite de variété irréductible dans T X. On suppose que une est contente dans V ~D (g k/Dk-1 ) TR) exacte, est la de V. La de V est dite la quantité additive multiplicité de m est une multiplicité de multiplicité de n :i si 0 ~ ~’ ~ Tf! -~ une somme le long - de celles de ~ et TJ~. D-module cohérent. Posons a) rJ Alors. est un D-module Soit m J]1_ r " En effet, un . on peut construire m r cohomologiquement, cohérent. 0 XXV.3 dimensions des variétés x est caractéristiques sont égales à celles de les X), espace vectoriel de dimension finie sur C pour tout un de X. point x § L’EXISTEN CE DE b-FONCTIONS 2. D-modules holonomes (c’est-à-dire Si m, n sont des Proposition : Soient X holomorphe sur X. variété lisse de dimension n, une f une fonction On suppose que i) ... af/àxn = = 0) est contenu dans l’ensemble des ’ zéros de f. ii) Il existe de vecteurs champ un Xo tel qu’on ait Xof = f. ,v !J1 est engendré par fs (par variété La ne Soit M’ un fs n - lj . en un dont le entier m est sous-holonome. l’homomorphisme t, et est en une dérivée dehors des zéros de f. un ~-module Dlel correspondant à fs E dire que on support est tel que obtient la fm.f s = 0, a une proposition : suite exacte Parce que qui équivaut à isomorphes par ce est holonome. On sous- contenu dans les et 91 sont Proposition Démonstration : là où dehors des zéros de f. l’élément de il existe sa 1). est sous-holonome O-module cohérent zéros de f, n + est évidente proposition égale Soit est est de dimension codim holonome et (c’est-à-dire &#x26;ous-holonome s’annule-pas. = P(s)fs -+ de M défini par un caractéristique Démonstration : de f est : R Proposition .3 -module cohérent, propriété ii)). la l’endomorphisme Soit t un XXV.4 chaque composante irréductible de la variété caractéristique de 91, la multiplicité de M est zéro, alors la variété caractéristique de M ne contint A de celle de N donc est de composante aucune n+1, c’ est-a-dire dimension n. Théorème : b(s) non Pour toute fonction nul tel holomorphe f, il existe un polynôme ait on qu’ qu’on Démonstration A) Dans le Parce cas s’annule s #f(t,x) possède un propriété ii) la a la : est holonome, End point x. Donc, il existe un polynome b(s) cas non nul qui général : holomorphe sur t x X définie par tf(x) . f (t,x) propriété (ii). Donc, il existe un polynôme b(s) non nul et la fonction opérateur différentiel P(t,x,D ,D ) tel ue b(s)r la de de dimension 2 E Dans le Soit f q ue finie pour tout B) où degré -1 par rapport à t. Alors, on = partie homogène a Q.E.D. de P