Sujet de stage Master 2 – 2015 Distribution en baryum dissous en Mer des Salomon (Océan Pacifique): Traçage des échanges côte-large et processus biogéochimiques Encadrant : Stéphanie Schintu Jacquet, Equipe 2 CE, MIO, Marseille Autres intervenants : Sandrine Chifflet (MIO), Pieter van Beek (LEGOS, Toulouse) Lieu du stage : Institut Méditerranéen d’Océanologie (MIO), nouveau bâtiment Oceanomed, campus de Luminy à Marseille. Démarrage souhaité : mi-janvier Déposer une demande par mail : Dr. S. Schintu Jacquet ([email protected]), accompagnée d’un CV, d’une lettre de motivation et du relevé de notes du M1 Descriptif du stage : La campagne PANDORA a eu lieu du 27 juin au 7 août 2012 en Mer des Salomon (Océan Pacifique Sud-Ouest) dans le cadre du projet SOLWARA (financements LEFE et ANR). Cette mer est un des passages clés pour les masses d’eau de surface et de subsurface qui cheminent du Pacifique Sud-Est jusqu’à l’équateur, et conditionnent la variabilité climatique du Pacifique équatorial aux échelles décennales. Le projet SOLWARA concerne ainsi l’étude des transformations physiques et biogéochimiques des masses d’eaux et leurs cheminements à travers le Pacifique Sud-Ouest, thématique majeure du programme SPICE (South Pacific Climate and Circulation Experiment). En particulier ces masses d’eaux se chargent en élément nutritifs et micronutriments au contact des côtes, enrichissement qui impacte la productivité du Pacifique équatorial et qui dépend d’échanges continent-océan qui sont à quantifier. Ces processus constituent l’un des thèmes majeurs du programme international GEOTRACES (www.geotraces.org). L’un des objectifs de PANDORA est donc de documenter les échanges marges océaniques/océan en combinant mesures physiques, chimiques et géochimiques, permettant d’accéder à une gamme d’échelles de temps et d’espace de la circulation. Dans le cadre de ce sujet de Master 2 sera traitée l’étude de la distribution en baryum (Ba) dissous. La distribution en Ba sera comparée à celle du radium-226 qui est considéré comme un analogue chimique du Ba, également largement utilisé pour tracer la circulation océanique. L’implication de ces traceurs dans des processus (bio)géochimiques permet de les utiliser pour aider à la détermination de la provenance de masses d’eaux, et ainsi apporter des informations supplémentaires sur leur circulation. Leur étude permet aussi une meilleure compréhension de la dynamique entre phase dissoute et particulaire de ces éléments dans l’océan. Déroulement du stage (5 mois)/technique à mettre en ouvre/ paramètre étudié : L’étudiant(e) disposera d’un jeu d’échantillon de baryum dissous à analyser par HR-ICP-MS (High Resolution- Inductively Coupled Plasma- Mass Spectrometry). Il/elle devra tout d’abord mettre en œuvre et optimiser le protocole d’analyse, à savoir la technique de dilution isotopique (Mois 1). Il/elle réalisera ensuite l’analyse des échantillons de la campagne (Mois 2-3), ainsi que le traitement des résultats obtenus (Mois 3-4). Le dernier mois (Mois 5) sera dédiée à la rédaction de son mémoire. L’étudiant(e) disposera d’un gros jeu de données physiques et biogéochimiques acquises durant la campagne qui lui permettront d’interpréter ses propres données de Ba. Il/elle interagira avec Pieter van Beek (LEGOS) concernant les données de 226Ra. Possibilité de valorisation des résultats (publication) à l’issue du stage suivant le niveau et qualité du travail réalisé. Compétences souhaitées : L’étudiant(e) devra maîtriser les notions élémentaires de biogéochimie marine. Une expérience préalable en technique ICP-­‐MS n’est pas indispensable. En revanche, le/la candidat(e) devra être intéressé par l’étude des traceurs. L’étudiant(e) devra également être à l’aise avec les outils de traitements de données (Excel, OceanDataView). Une bonne maîtrise de l’anglais est fortement recommandée pour les recherches bibliographiques.