N°31 - Septembre 2015

Les paysagistes sont conscients du réchauffement climatique et de ses effets
destructeurs sur la planète. Les bienfaits du végétal et des jardins en ville ne sont
contestés par personne bien au contraire.
En prévision de la COP 21, conférence internationale des parties, destinée à proposer des
solutions pour limiter le réchauffement de la planète en dessous de 2°C, les acteurs de la
filière du paysage ont proposé 5 actions concrètes :
Recréer des ilots de fraicheur en ville – la
végétalisation urbaine joue le rôle de climatiseur (il
faut intégrer systématiquement dans tous les
projets des parcs, jardins, murs végétalisés,
toitures, planter arbres et arbustes…)
Réaliser des aménagements paysagers pour
limiter les risques d’inondation - la création ou
l’aménagement d’espaces de nature en ville permet
d’accroitre la surface des sols perméables et de
lutter contre l’érosion des sols.
Planter des arbres pour limiter la pollution
atmosphérique : le trafic et les activités humaines
tendent à multiplier les rejets de CO2. Les arbres ont
la capacité de piéger le gaz à effet de serre. Leur
efficacité est d’autant plus grande que les essences
plantées sont variées.
Limiter les dégâts de l’urbanisation : la
préservation et le développement de la biodiversité
en ville passe par le déploiement de trames bleues et
vertes. L’objectif étant de créer une continuité
écologique parsemée de réservoirs de biodiversité.
D’autre part, la gestion différenciée des espaces verts
permet de limiter l’utilisation des pesticides dont on
connait les impacts négatifs sur la faune, la flore et
de fait sur les hommes.
Revaloriser les déchets verts : pour contribuer
à la réduction des gaz à effet de serre, atteindre le
zéro phyto. Pour cela les déchets végétaux (bois,
résidus de tonte…) sont utilisés pour le paillage des
massifs ou servir d’engrais organique (compost). La
collecte et le retraitement de ces déchets peuvent
aussi être assurés par des entreprises du paysage et
servir à la production d’énergie sous forme de
biomasse.
« SEPTEMBRE SE NOMME
LE MAI DE L'AUTOMNE »
L’été s’achève au retour de
l’humidité nocturne. Les
derniers fruits et légumes
sont à cueillir, notamment
la vigne, gorgée de sucre et
de soleil. Récolte des
graines sur les fleurs
(œillets, rose trémières,
soucis etc.) à faire sécher
pour leur plantation l’année
d’après, avant de les placer
dans un récipient.
L’ENGRAIS peut être
épandu jusqu’au mois
d’octobre pour
potager/arbustes/massifs.
ARROSAGE : Les
températures s’étant
rafraichies, privilégier
l’arrosage du matin à celui
du soir.
PELOUSE : Scarification
pour coup de jeune aux
vieilles pelouses et ôter la
mousse. Regarnissage des
zones abimées ou
dénudées. Arrosage si l’été
a été chaud et l'a abimé.
Retirer les feuilles mortes
pour favoriser
l’ensoleillement et éviter le
brunissement et
pourrissement.

Notre entreprise s’engage en faveur de la planète, notamment en recyclant les déchets issus
de l’activité de notre secteur élagage dans la chaudière à bois qui alimente nos locaux en
chauffage et eau chaude. En plus de nos activités en création et entretien d’espaces verts,
nous réalisons des toitures végétales, des parkings enherbés, des noues paysagères etc… Nos
salariés sont tous dotés du certiphyto individuel et nos équipes privilégient les techniques de
traitement alternatives chaque fois que le contexte le permet.
Et vous, êtes-vous prêts à adopter les bons réflexes qui font du bien à la planète ?
N’hésitez pas à faire appel à nos collaborateurs pour vous conseiller.
*Signez le manifeste « des jardins pour le climat » – Unep/Plante et Cité/Orée.
Notre entreprise continue son développement et afin de toujours mieux répondre à
vos demandes, nous avons procédé au recrutement des collaborateurs suivants :
• Mr Olivier RICARD en charge du pôle particuliers
• Melle Audrey THENINGE, apprentie ingénieur du paysage aux côtés de M. Berhouet
conducteur de travaux Entretien
• M. Benjamin MENEGALE, paysagiste DPLG aux côtés de Mme Claire MALLET au bureau
d’études
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MASSIFS/FLEURS :
Couper à ras les vivaces
n’ayant plus de fleurs.
Retirer les fleurs fanées.
Palisser les rosiers (prêter
attention aux maladies liées
à l’humidité : rouille). Oter
et bruler les feuilles mortes
(pour limiter la propagation
des maladies). Planter des
fleurs d’automne pour
bénéficier d’une floraison
tardive. Plantation des
bulbes de printemps.
Griffer et biner pour limiter
la pousse des adventices.
ARBUSTES : Taille des
arbustes à floraison
estivale. Taille des lavandes
et santolines. Plantation
des conifères et arbustes
de terre de bruyère
(persistants).
SOL : Préparation du sol en
désherbant, bêchant, ajout
de compost si nécessaire.
Le paillage peut démarrer
pour protéger le sol du
froid.
BASSIN : Nettoyage du
bassin (ôter les fleurs
mortes ou dépérissantes et
les feuilles amassées autour
du bassin). Compléter le
niveau d’eau s’il a baissé.
Nourrir les poissons qui
vont manquer de
nourriture. Pour diminuer le
nettoyage durant l’hiver,
prévoir de poser un filet
au-dessus du bassin pour
empêcher la chute des
feuilles.
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