Aires associatives

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Aires associatives
Ce sont les aires corticales, qui ne sont pas primaires
Zone d’intégration de plusieurs types d’ informations
Communiquent avec les aires primaires (notamment aire visuelle et
auditive)
Communiquent entre elles
Rôle
Aires primaires
1. Codage des informations sensorielles
2. Commandes et exécution des mouvements
Aires associatives
1.
2.
3.
4.
5.
Attention aux stimulus
Identification des informations pertinentes d’un stimulus
Reconnaissance des objets associés à un stimulus (gnosie)
Planification des réponses appropriées
Stockage d’informations
Lésions
Lésions dans cortex primaires : les personnes ne voient ou n’entendent pas
Lésions dans cortex primaires associatifs : les personnes ne comprennent pas ce
qu’elles voient ou entendent
Connexion des aires associatives
1-Les aires associatives recoivent des informations de 3 noyaux du
thalamus.
Ces 3 noyaux ne recoivent pas d’informations sensorielles comme les
noyaux de relais mais des informations déjà traitées par les autres
aires notamment primaires
Noyaux thalamiques
Noyau Pulvinar,
Noyau latéral postérieur (LP)
Noyau médian dorsal (MD)
2- Abondantes connexions cortico-corticales
(aires primaires et autres aires associatives, connections inter hémisphèriques)
3- Abondantes afférences diffuses des noyaux dopaminergiques, noradrénergiques,
sérotoninergiques, cholinergiques du tronc cérébral et de la partie basale du
télencéphale (système de modulation diffus).
Ces afférences règlent le niveau de vigilance (veille-sommeil)
Le diencephale
Le thalamus (du grec chambre interne)
L’hypothalamus et la neurohypophyse
L’épithalamus (l’épiphyse)
(La rétine)
thalamus
epiphyse
hypothalamus
Le diencephale
Thalamus
Hypothalamus
Thalamus
Le thalamus
Le thalamus recoit des afférences de tous les organes des sens et toutes les parties
du corps: c’est un relais synaptique majeur qui est la porte d’entrée au cortex pour la
quasi-majorité des influx provenant de l’ensemble du système nerveux.
les échanges d’informations sont bidirectionnels entre le cortex et le thalamus
Corona radiata
Reste du SN
Role de relais du thalamus
Les noyaux de relais
Ces noyaux recoivent des signaux des voies sensorielles et motrices
Ces signaux sont traités et intégrés, puis envoyés vers les régions correspondantes du cortex
Tous les voies sensorielles ont un relais dans le thalamus sauf l’olfaction
Il filtre, trie, regroupe les informations et les distribue grâce à ses différents noyaux vers les aires
corticales appropriés
Quelques noyaux:
Corps geniculé médial:relais auditif
Corps géniculé latéral: relais visuel
Noyau ventral postéro-latéral: relais somatosensoriel
Projection des axones des cellules ganglionnaires de la rétine sur les corps geniculés du
thalamus
Certains noyaux intégrent des informations sensorielles et projettent
sur les aires associatives: noyaux participant à l’intégration
Noyau pulvinar, noyau dorsal médian,Noyau latéral postérieur (LP
En association avec le tronc cérébral, le thalamus contrôlerait l’activité du
cortex
Rôle dans l’éveil, l’attention
conscience. Activité pace maker du
thalamus
Electroencephalogramme
Eveil
Desynchronisé, et rapide (>>12 Hz)
Sommeil profond
Synchronisé et lent (<< 3Hz)
β
Système de modulation diffus dopaminergique
Système mesostriatal ou nigrostriatal:
Subtance noire striatum: facilitation des mouvements volontaires
Système mésocorticolimbique:
Aire tegmentale ventrale lobe frontal + système limbique
Mémoire de travail, circuits de la récompense
Système de modulation diffus noradrenergique
Système de modulation diffus sérotoninergique
Système de modulation diffus acetylcholinergiques
Résumé des Connexions des aires associatives
Cortex associatifs
Noyaux
thalamiques
non relais
Noyau Pulvinar,
Noyau latéral
postérieur (LP)
Noyau médian
dorsal (MD)
Afférences
modulatrices
du tronc
cérébral
Tiré du Purves
Lésions du lobe pariétal:
Troubles de l’attention
exemple du syndrome de négligence controlatérale
Dessiner une maison
Tiré du Purves
Patients porteurs de lésions dans le cortex pariétal droit, négligent les informations
du coté gauche
Virages à gauches et portes gauches ignorées
Dénégation de parties du corps gauche
Non perception consciente de stimulis sur la partie gauche
Difficultés à effectuer des taches motrices complexes du coté négligé (s’habiller)
Rôle du cortex pariétal dans l’attention
et la perception consciente du corps:
Mesure de l’activité unitaire d’un neurone de
cerveau d’un singe éveillé durant une tache
comportentale
Tiré du Purves
Les neurones « attentionnels » du cortex pariétal
du singe
Image
Cortex parietal postérieur
Image
inintéressante
intéressante
(associée à une
récompense par
exemple
Tiré du Purves
Lésions du lobe temporal:
troubles de la reconnaissance
(agnosie)
Difficultés à reconnaître, à identifier et à nommer des objets.
Les patients admettent la présence d’un stimulus
(différence avec le syndrome de négligence) mais sont
incapables de l’identifier
Exemple: la prosopagnosie: incapacité à reconnaître et identifier les visages familiers
Les neurones de reconnaissance du cortex temporal du singe
Tiré du Purves
Lésion Cortex prefrontal: Trouble de la planification, de
la personnalité et de la cognition
Partie avant du lobe frontal.
Siège de la personnalité et de la production des idées abstraites, du raisonnement, des
facultés d’anticipation, du comportement sociable, de la « conscience », facultés se
développant très progressivement chez l'enfant.
Participe également au contrôle des émotions et de l’humeur car il est étroitement relié
au système limbique.
Proportion du cortex frontal chez les mammifères
Chez l’être humain, le cortex préfrontal représente 29 % de
l’ensemble du néocortex alors qu’il ne compte que pour 17 %
chez le chimpanzé.
Le grand front droit caractéristique des humains qui fait disparaître les arcades
sourcilières proéminentes de nos ancêtres est dû en grande partie à l’expansion
considérable du cortex frontal chez notre espèce.
1 Australopithecus robustus ; 2 Homo habilis ; 3 Homo erectus ; 4
Homo sapiens neanderthalensis ; 5 Homo sapiens sapiens.
Le cas de Phineas Gage (1848)
• Avant l’ accident:
– Efficace et compétent
– Équilibré Rusé,
Intelligent
– Sociable
Après:
– Capricieux, impatient,
enteté,
irrespectueux,grossier
– incompétent
– Incapacité à créer et à
se conformer à une
planification
- Ses amis dirent “No
longer Gage.”
Lobotomie Prefrontale (1930)
Egas Moniz
Prix Nobel, 1949
Lobotomie Préfrontale dans les cas de psychoses
sévères (depression, anxiété, obsessions) amélioration
des symptomes, mais atteinte de la personnalité (perte
de l’initiative et du dynamisme)
•
Patients violents deviennent calmes, mais
ne percoivent pas ou peu d’émotions, non
plus d’inhibition sociales, et montrent des
déficits dans la résolution de problèmes, le
jugement, la concentration. Ils montrent une
béatitude puérile et un intérêt pour les
banalités
•
Lésion cortex prefrontal orbitaire:
modification profonde du caractère (perte
de la convenance, de la pudeur ..)
Les primates et les espèces pré-hominiennes avec un cortex préfrontal
développé ont hérité d’une capacité d'abstraction et de planification que n'ont
pas les autres espèces.
Le cortex préfrontal jouerait un rôle essentiel dans l’imagination qui caractérise
notre espèce.
Il permettrait aussi aux humains de comprendre ses propres états mentaux et
ceux d’autrui.
Le cortex préfrontal impliqué dans le phénomène de la conscience humaine ?
Cortex préfrontal et mémoire de travail
Mémoire de travail: impliquée dans des processus
cognitifs bien développés chez l’humain comme la
capacité de retenir de l’information durant une tâche,
d'en vérifier la pertinence, et de garder en vue l’objectif à
atteindre au cours de cette tâche (exemple composition
d’un numéro de téléphone).
La difficulté de planifier une action (donc à mettre en
relation le passé, le présent et le futur) que l’on retrouve
chez les patients ayant des lésions importantes aux
lobes préfrontaux (le « syndrome frontal ») confirme le
rôle de premier plan que joue cette région corticale dans
l’anticipation et les choix de toutes sortes.
Patients frontaux ont tendance à faire et refaire la même
chose. Ils vivent dans le présent uniquement, et ont des
difficultés à se projeter dans le futur
Les neurones de planification du cortex frontal chez le singe
Décharge pendant le délai entre le stimulus et la réponse
Tiré du Purves
Les ganglions de la base
(noyaux gris centraux)
La définition anatomique des ganglions de la base comprend le striatum
(putamen et noyau caudé),le globus pallidus, le noyau sous thalamique le
claustrum (avant-mur)
Corps
Strié
ou
striatum
Noyau
caudé
putamen
Noyau lenticulaire
Putamen
Globus pallidus
Noyau caudé
Claustrum
coronale
horizontale
Noyau caudé
Noyaux gris central, en forme de fer à cheval ouvert en avant. Il
s'enroule autour du thalamus,
Vue latérale
Noyau caudé
Vue de dessus
Le Putamen (la gousse) et le Globus Pallidus (le globe pale)
Le Putamen (la gousse) et le Globus Pallidus (le globe pale)
Putamen
Globus pallidus
Vue de dessus
Vue médiale
1. Tete noyau caudé
2. Corps noyau caudé
3. liens
4. putamen
5. Queue noyau caudé
6. segment externe globus pallidus
7. segment interne globus pallidus
8. amygdaloid body
Vue latérale
1. Putamen
2. Noyau caudé
3. Liens putamo caudé
4. Amygdale
5. Thalamus
Tête noyaux caudé
noyau caudé
Putamen
noyau caudé
Putamen
Globus pallidus
Capsule interne
Organisation et guidage des fonctions motrices complexes
• Structures motrices sous corticales
• Recoivent des afférences sensoriels et associatifs du
cortex (notamment frontales)
• Envoient des éfférences via le thalamus vers l’aire
prémotrice et le cortex préfrontal
• Système modulateur intégrant des informations
sensoriels pour la réalisation d’un mouvement
• Influence importante dans la planification, le démarrage,
la coordination, le guidage et l’arrêt des mouvements
complexes
• Inhibition des mouvements antagonistes ou superflus
Le corps strié modifie et affine en permanence les programmes
moteurs élaborés par le lobe frontal grâce à un échange
bidirectionnel d’influx nerveux.
Il partage, en particulier, cette tache avec le cervelet
(régulateur des réflexes moteurs)
Contrôle du mouvement par les ganglions de la base
Le complexe amygdalien (amygdale)
L'amygdale doit son nom à sa forme d’ amande, située tout près de l'hippocampe,
dans la partie frontale du lobe temporal.
Elle est composée de plusieurs noyaux
L'amygdale et la peur
L'amygdale est essentielle à notre capacité de ressentir et de percevoir chez les
autres certaines émotions. C'est le cas de la peur et de toutes les modifications
corporelles qu'elle entraîne.
Stimulation de l'amygdale sensation de danger imminent et de peur.
Destruction de l'amygdale docilité, platitude de comportement, incapacité à
reconnaître la peur sur un visage
L'amygdale attribue une signification émotionnelle aux stimuli sensoriels qui
lui parviennent du monde extérieur
L'évolution a regroupé plusieurs circuits du système d'alarme de notre
organisme dans l'amygdale.
Stimulus sensoriel
amygdale
Prometteur, désirable
Dangereux, a fuire
plusieurs influx sensoriels convergent vers l'amygdale pour l'informer des
dangers potentiels de son environnement. Cette information sensorielle lui
parvient soit directement du thalamus sensoriel, ou soit des différents cortex
sensoriels.
Contrôle du SN Autonome et Somatique par l’amygdale
Hypothalamus
Système
Nerveux
Autonome
amygdale
Tronc cérébral
Stimulation éléctrique de l’amygdale: augmentation
fréquence cardiaque, pression artérielle, respiration
amygdale
Système
Nerveux
Somatique
Productions de
gestes, modification
de la voix, fuite
Tiré du laboratoire de Joseph Ledoux
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