VAUCLUSE MATIN Date : 29 MARS 16 Page de l'article : p.6 Journaliste : Chloé Vincent Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 241620 Page 1/1 La clinique Capio mise tout sur la prise en charge des patients santé Un postulat qui leur permet de réaliser des chirurgies complexes Chloé VINCENT La clinique Capio, à Orange a l'habitude de faire parler d'elle. S'il y a quèlques mois, c'est pour sa chirurgie de l'obésité que son nom était cité dans un palmarès du magazine L'Express, c'est aujourd'hui pour une opération des genoux qu'elle se fait connaître. Le docteur Guy Sockeel pratique des opérations pour poser des prothèses de genoux quasiment quotidiennement dans la petite structure orangeoise. Pourtant le ISmars 2015, c'est la première fois qu'il a posé deux prothèses de genoux sihnutanément sur le même patient. L'info en + Des techniques venues des états-unis Pour l'opération des genoux, la patiente s'était inspirée d'une opération pratiquée aux États-Unis. «Ils sont beaucoup plus à la pointe que nous car leur système de santé est différent et prend très peu en charge les patients. La médecine a donc dû s'adapter et trouver des techniques performantes pour gagner en temps de récupération. Nous avons beaucoup à apprendre», explique Guy Sockeel. Et près d'un an après cette opération, il peut se féliciter de son succès. «Nous suivons la patiente depuis sa sortie et elle s'en est très vite remise. Aujourd'hui, on peut dire que c'est une véritable réussite», avance le chirurgien. Pourtant, c'est avec prudence qu'il parle d'une opération de ce genre. Arguant qu'elle ne peut pas être proposée à n'importe quel patient. «Il ne faut pas dire que c'est une opération à systématiser. Cela demande de nombreux paramètres en amont pour que le patient ne soit pas trop fatigue à sa sortie du bloc. Dans ce cas précis, la patiente a proposé elle-même l'opération, était en bonne santé et très motivée pour récupérer au plus vite », poursuit le chirurgien. Une école des patients pour bien se préparer A travers l'exemple précis de cette opération, c'est toute la façon de penser de la clinique qui est mise en lumière. «On cherche réellement à informer plus clairement le patient. C'est important voire primordial pour son rétablissement. Plus une personne a conscience de ce qu'elle va traverser, plus elle est prête à affronter un acte chirurgical.» Les chirurgiens prennent donc de plus en plus de temps pour expliquer les opérations. Vient s'ajouter à cette démarche, l'école des patients. «C'est en plus des rendezvous avec les médecins. Ce sont les infirmières qui organisent cela. Deux fois par mois, elles reçoivent un groupe de patients qui va être opéré pour répondre à toutes leurs questions.» Mis en place depuis quèlques mois, ces rendez-vous mensuels permettent de libérer la parole des patients et de leurs accompagnants, parfois inhibés devant les médecins. «Certes les progrès techniques permettent maintenant que les anesthésies soient moins lourdes et les opérations moins complexes mais la prise en charge du patient est réellement essentielle pour la réussite d'une opération. C'est pour cette raison que les petites structures, à taille humaine, n'ont rien à envier aux grands hôpitaux en matière de chirurgie.» Tous droits réservés à l'éditeur CAPIO2 0718347400505