Fiche technique
Les établissements privés d’enseignement supérieur
I – Les étudiants et les établissements d’enseignement privé
Les étudiants peuvent s’orienter vers des établissements d’enseignement supérieur technique
consulaires et privés, ou encore vers des écoles supérieures privées d’ingénieur ou de commerce
et gestion.
L’enseignement supérieur est libre et les établissements privés peuvent choisir de bénéficier ou
non d’une reconnaissance par l’État.
Certaines de leurs formations peuvent donc conduire à la délivrance d’un diplôme visé par l’État.
Le visa est une procédure de reconnaissance par le ministère de l’éducation nationale ou de
l’enseignement supérieur et de la recherche. Il confère au diplôme visé la valeur d’un diplôme
national. Accordé pour une période de 6 ans renouvelable, il est inscrit généralement d’office au
Répertoire national des certifications professionnelles, notamment pour les titres à valeur
professionnelle. En effet, le recteur n’appose son visa que sur les parchemins de diplômes de
l’État ou au nom de l’État.
Parmi les diplômes proposés, on trouve souvent :
Le « master » : un établissement privé doit avoir signé une convention avec un établissement
public à caractère scientifique culturel et professionnel, souvent une université, pour pouvoir
prétendre à la préparation d’un master, diplôme national protégé.
En outre, les écoles de commerce ne peuvent délivrer des diplômes qui confèrent à leur
titulaire le grade de « master » qu’après avoir fait l’objet d’une évaluation par la Commission
d’évaluation des formations et diplômes de gestion (CEFDG).
De même, seules les écoles d’ingénieurs dont le titre est habilité par le ministère après avis ou
décision de la Commission des titres d’ingénieurs, peuvent délivrer des diplômes conférant le
grade de « master ».
Le « master » ne doit pas être confondu avec le « mastère spécialisé», qui est une formation
spécialisée bénéficiant d’un label privé, ni avec les divers « master of... » ou « master in... ».
Le « bachelor » : en France, il s’agit d’un diplôme post-bac désignant le premier cycle de
l’enseignement supérieur comportant une dimension internationale (une partie ou la totalité
des études sera suivie en anglais). Ce terme n’est pas protégé. Tous les établissements
peuvent donc prétendre à la délivrance d’un « bachelor ».