Les techniques de greffe déjà existantes
L’implantologie dentaire concerne aujourd’hui de plus en plus de personnes.
En 2011, la fiabilité des traitements implantaires ne se discute plus. Le seul obstacle que peuvent
rencontrer les patients reste le manque de volume osseux que l’on peut trouver dans la bouche pour
apposer les implants.
Contrairement aux avancées technologiques qui fleurissent autour des systèmes implantaires, les sites
de prélèvements osseux autogènes (prélevé sur le patient lui-même) qui permettent de palier le
déficit osseux n’ont pas changé depuis plusieurs décennies. Ils restent un véritable obstacle
psychologique car tous situés dans des zones (crâne, mâchoire, hanche…) traumatisantes pour le
patient.
Lorsque, pour réaliser cette implantologie, il faut récupérer un « stock osseux », les sites de
prélèvement jusqu’ici disponibles étaient :
Pour une petite quantité osseuse, le prélèvement pouvait avoir lieu à l’angle de la
mâchoire (méthode dangereuse). L’os concerné est alors le ramus (au niveau de la
branche montante de la mâchoire inférieure) ou au menton. Ils sont appelés os intra-
oraux (prélevés à l’intérieure de la bouche). Ces os restent souvent limités en termes de
volume et apportent un alourdissement des suites ou risques opératoires liés à la
multiplication des sites intra-oraux ainsi qu’à l’environnement anatomique.
Pour une quantité plus importante d’os, le prélèvement s’effectuait jusqu’ici au
niveau de la hanche (os iliaque) ou sur le crâne (os pariétal, découpé sur la partie
temporale du crâne). Ces deux dernières méthodes, les plus utilisées au cours des dix
dernières années, nécessitent là aussi une prise de risque importante, une
hospitalisation de 4 jours et une opération sous anesthésie générale. Les
prélèvements extra-oraux (crâne ou hanche) garantissant un volume osseux important,
nécessitent une anesthésie générale et plusieurs jours d’hospitalisation.
Mais pour les patients comme pour les dentistes, il reste un réel obstacle psychologique tant la
complexité de leur mise en œuvre et les risques pris semblent disproportionnés par rapport au projet
implantaire.
Le concept ULNA : une technique totalement innovante
Qu’est-ce que l’Ulna ?
Anciennement appelé cubitus, l’Ulna est l’os postéro-médial de l’avant-bras. C’est un os long, pair et
asymétrique. Il forme avec le radius le squelette de l’avant-bras. L’origine embryologique est
endochondrale. Il occupe la partie médiale de l’avant-bras et joue un rôle fondamental dans les
mouvements de rotation de l’avant-bras et de la main (mouvements de prono-supination).
Il se compose d’un corps central, la diaphyse et de deux extrémités, les épiphyses proximales et
distales. L’épiphyse proximale s’articule avec l’Humérus. Elle est plus volumineuse que l’épiphyse
distale. L’Ulna est avec l’édifice proximal l’os le plus volumineux de l’avant-bras.
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