Pour relever les défis de l`économie mondiale, le Québec doit

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 Pour relever les défis de l’économie mondiale, le Québec doit développer ses réseaux internationaux COMMUNIQUÉ DE PRESSE POUR DIFFUSION IMMÉDIATE MONTRÉAL, le 19 mai 2014 – La place du Québec dans l’économie mondiale était au cœur des question abordées par les conférenciers lors du congrès annuel que l’Association des économistes québécois a tenu les 14, 15 et 16 mai dernier dans les locaux de l’Université d’Ottawa. Au cours du congrès, différents experts ont souligné le rôle majeur des exportations, des investissements étrangers et de l’immigration pour l’avenir de l’économie québécoise. Ils ont notamment insisté sur l’importance pour les entreprises québécoises de s’intégrer à des chaines de valeur mondiale et de s’appuyer sur des réseaux internationaux de contacts. Les mêmes experts croient aussi que les gouvernements doivent créer un environnement propice à l’internationalisation de l’économie. Bien que le commerce extérieur du Québec soit déficitaire depuis une dizaine d’années, plusieurs conférenciers ont noté que le Québec peut s’appuyer sur des acquis et des avantages importants. Ainsi, on retrouve à Montréal 2000 filiales d’entreprise étrangères et c’est l’endroit au Canada ou on retrouve le plus d’organismes internationaux. C’est aussi à Montréal que les coûts de production sont les plus faibles parmi les agglomérations nord-­‐américaines de plus de 2 millions d’habitants. Par ailleurs, le solde des acquisitions d’entreprises par des non résidents a été à l’avantage du Québec au cours des dernières années. Enfin, les ressources abondantes en énergie, en matériaux et en denrées alimentaires, et la solidité du système financier devraient constituer des facteurs stratégiques de première importance pour le Québec et l’ensemble du Canada au cours des quinze prochaines années. De façon plus particulière, l’ancien président de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Henri-­‐Paul Rousseau a fait valoir que l’internationalisation des universités québécoises offre un important potentiel pour le développement de réseaux qui profiteront aux exportateurs québécois. Selon lui, les étudiants étrangers de ces universités peuvent contribuer grandement à relier les entreprises québécoises à l’économie mondiale, que ce soit en lançant des entreprises ici ou en maintenant des liens durables avec leurs collègues québécois. Pour monsieur Rousseau, qui est maintenant vice-­‐président du conseil chez Power Corporation, «Accueillir des étudiants étrangers, les retenir, les intégrer est un impératif pour le Québec, non seulement sur le plan économique, mais aussi humain, car les immigrants transportent dans leurs bagages un désir de réussite et de réalisation qui enrichit la société tout entière». D’autres conférenciers ont également souligné que l’établissement de réseaux internationaux de qualité était une condition essentielle au succès des entreprises québécoises à l’étranger. L’expansion internationale étant une aventure risquée, il est essentiel que les firmes québécoises soient épaulées par des partenaires ici comme ailleurs. À cet égard, le réseau mondial des centres Expansion Québec, véritable pépinière d’exportateurs en devenir, a été donné en exemple. La collaboration internationale doit également s’étendre aux gouvernements, qui doivent coordonner leurs efforts par l’entremise de forums tels le G20. L’importance d’offrir un environnement d’affaires concurrentiel a également été soulignée par les experts invités au congrès. Alors que la situation des finances publiques commande une certaine rationalisation des multiples programmes et des crédits fiscaux offerts aux entreprises, plusieurs conférenciers ont souligné la nécessité de conserver les aides les plus efficaces. Le Québec doit en effet affronter une compétition acharnée de la part de voisins qui rivalisent de moyens pour que les investissements se fassent chez eux. À l’issue du congrès, le président de l’Association des économistes québécois, Marcel Mérette a déclaré que l’évènement a montré à la fois que les tendances de l’économie mondiale posent d’importants défis d’adaptation pour les entreprises et pour les gouvernements, et que le Québec dispose d’avantages qu’il faudra mettre en valeur. Le congrès a été organisé avec le concours de Jean-­‐François Tremblay, président de la section régionale de l’Outaouais de l’Association des économistes québécois, et de plusieurs membres de la section régionale. Plusieurs des présentations faites au congrès sont disponibles sur le site de l’Association des économistes québécois à l’adresse http://bit.ly/1gavfn4 À propos de l’Association des économistes québécois Regroupant quelque 700 membres, l'Association des économistes québécois a pour finalités le développement et la diffusion du savoir économique, l’éclairage des débats publics et la valorisation du rôle de l’économiste. En accord avec son slogan «Pour des choix éclairés», l’Association est reconnue comme un interlocuteur crédible et impartial dans les débats économiques. www.economistesquebecois.com Source et informations
Bernard Barrucco, directeur général 418 681-­‐9247 [email protected] 
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