Comparaison par rapport à la France. Courant des années 80

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Fiche Ethnologie – Anthropologie
Succès de l’ethnologie à la TV. Forme d’émerveillement, découverte, dépaysement.
Appel à des scientifiques dans les émissions pour légitimer l’ethnologie.
Fondement de l’ethno = rencontre de l’autre.
Question de la représentation des tribus et de l’ethno à la TV :
- Pas de tribus non répertoriées : Fausse idée. On a repéré ces tribus avant et on
monnayé le droit d’accès : Mise en scène de la tribu.
Cette sorte d’imagerie authentique de l’ethno est toujours très populaire.
Un exemple télévisuel :
« Bienvenue dans ma tribu » TF1. Familles françaises très stéréotypées, que l’on parachute
dans des tribus supposées être au bout du monde.
Les rôles sont sur joués et renforcés : la mère bourgeoise qui traie une chèvre.
L’européen perfore son rôle d’occidental et les habitants perfore leur rôle de tribu :
comportements stéréotypiques.
Cette imagerie ethno est en lien avec la médiatisation d’ethnologue comme Claude Levi
Strauss (mort en 2009).
Il a crée l’école d’anthropologie française.
Sa mort a donné une brillante actualité à l’ethno. On revient sur les grands travaux
d’anthropologue dans les médias.
Les médias montrent l’ethno comme : quelqu’un qui part à la découverte des nouveaux
mondes et nous explique qui ils sont.
Pour Claude Levi Strauss, l’ethno n’est pas une exploration.
I) L'anthropologie classique : définition, histoire, concepts et approche
critique
A) L'anthropologie et les sociétés exotiques : les fondements de la discipline
1) Question de l’archétype de l’anthro dans nos imaginaires : voyage périlleux, chercheurs
reviennent des mois après avec des valises chargées d’objet, vidéos, cassettes : patrimoine
de nos musées. (Musée de l’homme, musée du quai Branly).
On parle de musées « d’art primitif », aujourd’hui «Musée d Art premier », objets considérés
comme de l’art, mais à un autre titre que celles conservées au musée du Louvres par ex.
Certains anthropologues étaient CONTRE l’ouverture de ses musées.
Pbl : dénature leur origine, rabaissé au simple nom « d’objets primitifs ». Certains on été
acheté, ou volé, passé de mains en mains de collectionneurs. il n’y a pas d’histoire racontée,
donc en théorie ils ne sont pas considérés comme de l’Art.
 objets qui ont contribué à notre imagerie ethno.
2) Analyse des termes d'ethnographie, ethnologie, anthropologie : du
particulier à l'universel
-
Ethnologie : Terrain d’étude privilégié. Société de l’ailleurs, enquête de terrain.
Qu’est ce qui est étudié ? Les rituels d’alliance, de naissance, croyance, rapport au corps
et pratiques corporelles, question de la parure, la beauté, pratiques magiques...
 Réservoir de savoir sur la diversité humaine.
-
Anthropologie : Etudie les hommes et leur différences. Panel des comportements
possibles à travers le monde. Inventaire de toutes les cultures humaines.
Antrhro = étude de l’universalité. Il n’y a qu’un seul genre humain qu’il fait étudier
dans ses différences et son unité.
Pensée universelle à partir du constat de la diversité. Les anthro montre que la
diversité n’est pas biologique mais culturelle.
Question de la CROYANCE : universelle à travers le monde.
La religion est ce qui diffère les peuples et crée du conflit.
///// Autre exemple : la fête. Contenus culturels différents dans l’idée de faire la fête. La fête
est un rassemblement pacifique. Mais différences :
Occident : fêtes carnavals, commémoratives, entre amis, fêtes institutionnalisées, fêtes
commerciales… Paradoxe fêtes naturelles et fêtes dictées par le pouvoir public et les
dictatures. Image de liberté, mais phénomène très codifiés, régulées, organisées.
Ex du carnaval : inversion sociale et grande liberté. On se déguise en roi. Moment de
dérégulation intense. Mais les carnavals sont très organisés et codifié. Liberté et chaos mais
le but est de revenir à la norme sociale le lendemain. Mise en scène du chaos très construite
dans l’espace et le temps. /////
En conclusion, l’anthro part du local pour aller vers le global. En observant un fait on va
pourvoir y lire toutes les dimensions de la société. « fait social total ».
 2 types de définition : Particulier/Universel – Local/Global.
3 étages de l’anthro pour Levi Strauss.
- ETHNOGRAPHIE : « ethno » = peuple et « graphie » = écriture.
Faire dans l’écriture la singularité d’un peuple. Etude sur le terrain et récolter des infos.
Immersion et observations.
- ETHNOLOGIE : processus de donner du sens et étudier les choses.
De la description vers l’interprétation.
- ANTHROPOLOGIE : Etude de l’homme avec un grand H. on revient ici à l’universelle,
chose qui se font de manière universelle. Mettre en place des comparatismes entre les
différentes choses que l’on a observées.
la prohibition de l’inceste et le principe de réciprocité.
Interdiction de l’inceste dans la majeure partie des sociétés. Cependant cette règle n’a pas la
même réalité partout. On ne s’interdit pas les mêmes personnes. Plus une dimension
culturelle de biologique.
Dans certaines sociétés, c’est le père qui est prohibé et dans d’autre l’oncle paternel. OU
parfois le mariage entre cousins est une prescription.
Dans notre société : mariage permis avec des personnes sans lien de sang (ex : le beau
frère.
Variété de l’inceste construit différemment selon les sociétés : propre interdit de l’inceste.
Comment expliquer l’interdit de l’inceste ?
LEVI STRAUSS : pour lui interdire c’est aussi orienter et prescrire les relations. Transformer
quelque chose de négatif en positif.
Il montre 2 choses :
-
-
l’interdit de l’inceste n’est pas un interdit biologique, mais c’est une règle sociale qui à
la fois est universelle et qui varie selon les sociétés. L’aversion biologique pour ses
proches est culturellement construite.
L’interdiction de l’inceste n’empêche pas les gens de s’allier mais dicte des
autorisations d’alliance, avec qui échanger : passage du prohibitif au prescriptif.
En s’interdisant les proches, on assure la circulation des femmes entre les groupes sociaux.
les formes d’alliance et de parenté
Pas de société humaine qui ne soit pas entourée autour de la famille. Mais diversité de
modèle à travers le monde.
Grand champ d’étude de l’anthropologie c’est la parenté.
• l’étude des règles d’alliance : monogamie, polygamie…
• l’étude des formes de filiation. Selon quelle règle est on le fils ? le père ?
Les anthropologues montrent que les familles s’organisent de différentes manières.
-
famille occidentale = modèle esquimau : la famille s’organise en triangle : père –
mère – enfants et l’enfant est le fils de sa mère et de son père.
La société trobriandaise par Malinowski : l’autorité du père biologique est
remplacé par l’oncle maternel. (système de l’avunculat). Modèle Matri linéaire
versus patri linéaire.
Selon Levi Strauss, les systèmes de parenté sont un langage, forme de communication.
 Recherche sur les nouvelles formes de filiation. FRANCOIS HERITIER. Société Samo du
Burkina Faso. Les femmes ont une première relation avec un homme et ont un enfant 
mais ne se marie pas avec lui. L’enfant aura pour père le 2ème mari.
Levi Strauss très connu dans le domaine de la parenté. Il fonde le mouvement du
structuralisme. Pour lui il existe des règles inconscientes de fonctionnement de société
humaine, des règles inconscientes. « Structure élémentaire de la parenté ».
 dans cette ouvrage il explique que : « derrière la contingence et la diversité du mariage,
nous avons dégagé des règles simples. ». Exemple de l’unes de ces règles : la prohibition
de l’inceste constitue une structure inconsciente.
II) Les courants de l’anthropologie de 1800 à 1960
L’anthropologie et voyage : la distance, le décentrement
Grecs : premier élan de décentrement. D’aller et connaître à travers le voyage.
Herodote : voulait – il vraiment découvrir d’autres peuples ou en apprendre plus sur le sien ?
Prb de l’ethnocentrisme (voir l’autre pour se connaître soi même).
Logique philosophique, de connaître ce qui fonde une société, mais ce sont les logiques
colonisations qui ont fait émerger les projets ethnologiques.
De la fascination de l’exotique
18ème et 19ème : théorie de l ‘évolutionnisme. La diversité s’expliquerait par le fait qu’il y a
une échelle d’évolution. Théorie qui dit qu’une société humaine qui évolue jusqu’à atteindre
la civilisation.
A chaque étage d’évolution correspondrait des pratiques, des croyances… Comment
accéder à la civilisation ? Grâce aux civilisés.
Au départ colonisation = mission civilisatrice.
- Au 19ème siècle on découvre des personnes très différentes à travers le monde.
Mais pas d’idée de ce qu’est d’être européen ?
Premier phénomène de masse.
• Spectacle ethnique : succès dans les années 30 en France. ZOO HUMAINS.
Au départ foire, cirque  « Freakshows »
Les parisiens se dépassaient en masse, pour visiter ces zoos humains. Passage d’un
racisme scientifique à un racisme populaire.
Anthropologie est aussi l’histoire d’un regard sur l’autre.
-
Début du 20ème siècle : Ecoles de pensées ont mis fin au monopole de
l’évolutionniste. US et ALL. FRANZ BOAS. Idées qu’il ne fallait pas hiérarchiser les
sociétés entre elles. Etudier les cultures différentes, comme équivalentes, avec leur
propre autonomie, logique et cohérence.
3 écoles :
• Le diffusionnisme allemand : les continents sont divisés en grandes aires
culturelles. Mouvements migratoires. Apports de croyance, pratiques  diffusion des
cultures.
• Le fonctionnalisme anglais : S’il y a des différences c’est qu’elles ont une
fonction. Les sociétés forment des ensembles ou chaque une psychologie collective.
Travail des anthropologues répertorier les différentes formes de culture et les
manières de les transmettre. Montrer qu’il existe un relativisme culturel. MEAD
• le structuralisme de Levi Strauss : réduit les diversités à des « structures
élémentaires ». pour lui tout ce qui régit la société peut s’expliquer comme le
langage.
Les anthro structuralistes ont deux lignes directrices :
-
les structures élémentaires de la parenté. LS. Tout ce qui explique les interdits. La
grammaire de la parenté.
-
La pensée symbolique : tout ce qui est contenu dans le récit, conte, mythes, récits
fondateurs, magie… il a analysé tout ce qu’il a collecté et a constaté que tous
répondait à une structure de base élémentaire. On nous raconte des choses
différentes avec la même logique. Cohérence interne comme dans le langage.
Récits basés sur les mêmes choses. Structure formelle. La diversité observée n’est
que l’on observe n’est en fait que la variation de structures élémentaires.
 la culture nous prédomine de manière inconsciente.
Mission Dakar Djibouti : 1931 – 1933
Expédition : voyage nécessaire à l’ethnologie.
Mission DJ, la plus connue en anthro. A permis le développement d’un grand nombre de
musée ethno. Les anthro sont devenus de vrais chercheurs sur le terrain.
Dans les années 30, expédition (anthro français) les plus connues :
- Marcel Griaule
- Michel Leiris
Expédition et traverser de Dakar à Djibouti. Volonté colonialisme, l’Etat finance cette mission,
objectif de faire des découvertes + asseoir son autorité.
BUT : récolter le plus de récits, d’objets : on parle de « Pirateries culturelles ».
Besoin aussi de fond privé pour financer cette mission (Joséphine Baker musée du Troca).
On organise aussi des combats de boxe au musée de l’homme avec un noir et un blanc, le
noir devant gagner.
Griaule et Leiris partent le 19 mai et arrivent le 28 septembre en ancien Soudan français. Ils
parlent de « coup de cœur ». Découvre les Dogons (abbé pour l’admin coloniale ???).
 Cette mission a été le point de départ d’un : mythe éthno.
Entre 38 et 48, une vingtaine d’ouvrages dogon écrits. Devient source de réf pour les éthno
et internationalement connues.
Ethnologie et littérature :
« Adieu sauvages, Adieu voyage »
Levi Strauss : Tristes tropiques. « je hais les voyages et les explorateurs ».
Pour lui l’anthro n’est PAS un voyageur.
Entre 25 et 70 constat que la première partie des anthro on été des voyageurs. Gène d’être
dans cette logique, donc reviennent avec deux livre : un grand public publié chez un éditeur
généraliste et un travail de type savant (thèse, rapport de recherche, enquête…).
Leiris, poéte, ethno, critique d’art, ils dénoncent les pratiques de collecte d’objet et de vol.
Griaule devient une véritable star en France, et auprès des Daugon.
Jean Rouge, fait des films à la place de faire des livres. Elève de Griaule et il est le premier
à introduire la tradition du cinéma réel.
 le développement de l’anthropologie visuelle a débuté avec la mission Dakar Djibouti.
Anthro = science de l’Homme mais pas étude de notre société.
L’anthropologie aujourd’hui :
Evolution. Aujourd’hui on parle d’anthropologie du proche.
Différents facteurs :
• Transformations externes à la discipline :
-
décolonisation : transformation, certains pays se ferment aux ethno.
Modernisation : disparition ou forte acculturation des pays observés.
Mondialisation : l’ailleurs a beaucoup évolué, diaspora, métissage…
 plus de peuplade inconnu, le primitif a disparu.
• Transformation internes :
-
ne plus regarder les sociétés comme des isolats
ne plus regarder les sociétés comme vétustes, mais comme « contemporaines ».
réflexion critique sur le lien entre pouvoir colonial et savoir anthro
réflexion sur la notion d’altérité : ne plus analyser l’autre, mais analyser la production
des différences culturelles.
 l’anthro abandonner donc la notion « d’étude géographique » et de la science des
sociétés du lointain, mais se tien à l’analyse de l’humanité dans ses différences.
Georges Balandier : Marque le tournant de cette nouvelle anthropologie.
 Innove en présentant « l’anthro politique ». (Recouvre le champ politique et urbain).
Pas seulement réalisé par des antrhro occidentaux.
Comment les structures politiques ont été modifiées par les invasions coloniales ? formes de
résistances à la situation coloniale : retour de la royauté dans certaines tribus.
Marc Augé « anthropologie des mondes contemporains ». Tout le monde a conscience de
na pas être seul sur terre et d’être rattaché à un monde globalisé.
 Développement de « l’anthro indigène » : analysent leurs propres sociétés, souvent pour
la défense des autochtones.
 Courant des « subaltern studies » aux USA.
Anthro des anciennes colonies, produisent un savoir sur le monde contemporain et leurs
sociétés.
Anthropologie politique : lieu même de critique politique. Critique à l’égard des anthro
classiques. Anthro est elle intrinsèquement colonialiste ? Ethnocide  disparition de tribu,
introduction de virus occidentaux auprès des tribus.
Georges Balandier à mis en place « l’anthro du politique » : c’est la science du politique
qui envisage l’homme sous la forme de l’homo politicus, et recherche les propriétés
communes a tt les org politique reconnue ds leur diversité historique et géographique.
Idée : Diversité de formes politiques : monarchie, chefferies, clan…
Contingence des formes politiques. Peut être que notre forme de gouvernement politique
évoluera encore ?
Les anthro : comprendre cmt les personnes prennent le pouvoir et produisent du contingent
autour d’elle. Etude des différents circuits de prise de pouvoir dans les sociétés.
Il y a quelque chose de commun : toutes les sociétés humaines articulent :
Formation du pouvoir – relation du pouvoir – expression du pouvoir et mise en scène.
Balandier parle de: théâtralisation du pouvoir.
Les phénomènes de mise en scène du politique sont présents dans des univers sociaux qui
ignorent les dispositifs de communication politique que nous connaissons.
Balandier : « le pouvoir sur scène » 1980.
Théatrocratie. « Derrière tt les formes d’aménagement de la société et d’organisation des
pouvoir se trouve toujours présente gouvernante de l’arrière scène la théatrocratie, elle règle
la vie quotidienne des hommes en société. Les acteurs politique doivent payer leur tribu
quotidien à la théâtralité ».
Jean Bazin.
Le pouvoir se manifeste dans la représentation qu’il exhibe. On ne pas imager pouvoir, sans
mise en scène du pouvoir.
On ne montre pas un roi, mais ce que c’est que la royauté. Le roi n’est presque pas une
personne individuelle physique, mais il représente la royauté.
Un roi est toujours un être de fiction, il ne peut être que représenté.
Non pas un corps individuel, mais un corps collectif : une figure.
B) le rapatriement de l’ethnologie : vers une ethnologie de la France
1) Ethnologie du monde rural
Recueillir les traditions en train de se perdre. Faire une ethno d’urgence. Recueillir les
traditions avant qu’elles ne se perdent complétement : tradition, métiers, conte… recension
des mœurs paysannes.
Passage de la tribu de l’ailleurs, à la tribu de l’ici. Altérité interne, qui était nos villages ?
nos traditions ?
Comme l’urbanisation croissante était en train de faire disparaître des traditions paysannes,
il fallait donc les recenser par les ethno et les mettre dans des musées.
Année 60-80 en France = année du patrimoine.
Année 90 : premières études sur les cités.
Ecole de Chicago.
Année 20-30 Université de Chicago, département de sociologie et d’anthro se met à
développer un certain nombre d’étude sur la ville.
« Laboratoire urbain ».
Phénomène migratoire important d’européens + phénomène migratoire interne.
La ville de Chicago = grande diversité ethnique.
VOIR SIC
1) L’ethnologie du monde urbain
a) naissance des problématiques urbaines
Comparaison par rapport à la France. Courant des années 80 ethno étudie les banlieues,
villes.
 ville devenue un problème pour la France. Propres problèmes, propres déviances.
Notion de « violence urbaine ».
Echec de l’urbanisme. Les grands immeubles, grand ensemble.
Problématique du problème de l’intégration des populations immigrées
= homme célibataire, les familles sont au pays, territoire à l’extérieur des villes, bidonvilles
ou quartiers très populaire (barbés, 18ème).
 Arrivée des familles en 75 : basculement, d’une population devant partir, à une population
qui s’installe : la fixation de la population allogène.
Question de l’intégration. Encore d’actualité.
L’ethno redevient légitime sur le territoire français.
Ex : Appelés pour comprendre les communautés maliennes….
b) exemple d’ethnologie de la ville : la cité de quatre mille à la Courneuve
David Lepoutre. Grand succès médiatique. Enquête de terrain dans les banlieues.
« Coeur de banlieues : codes, rites et langages ».
Ancien professeur des collèges dans la cité des 4000, rédige son mémoire.
Logement dans une des tours de la cité, a partagé son quotidien avec les jeunes de la cité.
Observation participante + entretien sous forme de récit de vie.
La cité des 4000, significatif des cités HLM des années 60.
Population diversifiée + construction à la va vite + dégradation du bâtit + paupérisation au fur
et à mesure des années
Au départ population diversifiée (campagnes dans une volonté d’ascension sociale dans les
années 60  pas le signe d’une dégradation sociale).
On y loge des gens très pauvres. (plus aisées des habitants à quitté ces logements pour
habiter dans les zones pavillonnaires.)
 Homogénéisation sociale : ne reste que ceux qui ne peuvent pas en partir.
Les 4000 : 15 000 habitants, 38% de jeunes.
LePoutre a analysé ses élèves. 10-16 ans : prennent le plus l’espace public de la cité.
 Cette population développe une sociabilité forte de groupe, et forte de bande.
Caractéristiques en groupe.
-
Rapport à l’espace. Fort attachement avec leur cité. Le quartier c’est le support
majeur de l’identité. (tour démoli = lieu de pèlerinage).
-
Relations inter ethniques, montre que dans le collège, 85% des ados sont d’origine
étrangère et représente 32 nationalités.  Situation multi culturelle de fait. Entraine
une sociabilisation particulière.
-
Classification ethnique réalisé par eux même : rebeu, noichi, feuch, çaifran...
Mélange d’origine religieux, nationalité… Ces classifications sont larges et doivent
permettre d’identifier quelqu’un de manière grossière (pas précise). Ex : Cité
couscous.
Usage quotidien de la visibilité de la différence : déstygmatisant.
-
Bandes : rituel de reconnaissance, différent type de salut, en fonction des bandes.
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