
•Les industries de services représentent maintenant 69 % de la production économique du
Canada, contre 31 % pour les industries de production de biens (manufacturières). Les
industries de services s’appuient principalement sur les sciences humaines pour acquérir
des connaissances tandis que les industries productrices de biens ont surtout recours aux
STIM (science, technologie, ingénierie et médecine). Ces deux groupes d’industries
utilisent des connaissances provenant d’autres sources.
•Les industries reposant sur les sciences humaines représentent environ 76 % de l’emploi total,
tandis que les industries axées sur les STIM génèrent environ 24 % de ce dernier.
•Les deux tiers des industries semblent s’appuyer principalement sur la contribution des
sciences humaines, comparativement à un tiers des industries dans le cas des STIM.
•Il y a de nombreux exemples d’entreprises importantes (et de ministères) qui ont
abondamment recours à la contribution des sciences humaines dans le cadre de leurs
activités, ou dont les affaires consistent à générer des produits des sciences humaines :
Thomson Corporation, Torstar Corporation, Groupe Cossette Communication, Cirque
du Soleil, Banque Canadienne de l’Ouest, Société Financière Manuvie, Festival de Stratford,
Industrie Canada.
•Les connaissances sont la nouvelle « monnaie » de la croissance économique. Elles
peuvent provenir des sciences humaines ou des STIM. Jusqu’à présent, la recherche a
été axée quasi exclusivement sur les connaissances découlant des STIM.
•Un certain nombre de processus propres aux sciences humaines (p. ex., stratégies d’affaires,
pratiques de gestion, protection de la propriété intellectuelle, changements organisationnels,
amélioration des communications) sont essentiels aux entreprises pour appliquer les
connaissances avec succès.
•Les connaissances peuvent être codifiées, incorporées ou tacites. Les organisations qui en
sont l’utilisateur final ont recours à ces trois types.
•La recherche scientifique influe sur l’économie en générant des concepts et des idées,
en procurant de la formation, en fournissant des outils analytiques, en développant des
technologies ou en produisant des données et des renseignements spécifiques. La
recherche en sciences humaines et la recherche portant sur les STIM peuvent toutes
deux être à l’origine de cette influence.
•Les industries qui s’appuient surtout sur la contribution des sciences humaines représentent
696,7 milliards de dollars en production annuelle de PIB. Celles qui ont principalement recours à
la contribution des STIM génèrent 431,4 milliards de dollars en PIB.
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