DOSSIER DE PRESSE
Rochefort
Culture SAISON 2017
INVITÉ D’HONNEUR LA FAYETTE
PAR LE PRISME DE LA FAYETTE,
ROCHEFORT CÉLÈBRE LES LIENS
QUI UNISSENT LA FRANCE
ET LES ÉTATS-UNIS.
www.rochefortlafayette.fr
DOSSIER DE PRESSE
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DOSSIER DE PRESSE
LA FAYETTE
La traversée d’une vie
Pour la première fois, une exposition rassemble une multitude de pièces, issues de collections prestigieuses, qui
retracent la vie publique et intime du marquis de La Fayette.
Tout l’été, Rochefort consacre une
exposition exceptionnelle au « héros des
deux mondes ».
Au-delà du personnage, c’est l’amitié
franco-américaine que Rochefort met à
l’honneur en rappelant que 2017 marque
aussi le centenaire de l’engagement
américain dans les forces alliées lors de la
première guerre mondiale.
Loin d’évoquer la seule gloire de ce
personnage internationalement reconnu,
le musée
Hèbre propose de suivre Gilbert du
Motier, marquis de La Fayette, de sa
naissance à sa mort, de la prospérité au
désaveu, par le prisme de collections
privées (principalement issues de la
famille) et celles d’une vingtaine de
prêteurs français et américains.
Le musée de Rochefort consacre plus de
300 m² à la présentation de ces pièces
encore jamais rassemblées, dans une
scénographie spécialement conçue pour
cette exposition.
Venez découvrir un homme dont l’Histoire
retient le nom sur les deux rives de
l’Atlantique.
Rochefort, ville d’où le jeune marquis de La Fayette partit à bord de L’Hermione.
Il allait traverser l’Atlantique et apporter aux insurgés américains le soutien et l’aide du Royaume de France dans leur
combat pour l’Indépendance.
Parce que Patrimoine et Histoire constituent l’un des axes principaux de la politique culturelle de Rochefort, en 2017 la
Ville « invite » La Fayette à présider l’ensemble de ses manifestations festives et artistiques.
Mais le personnage nous offre aussi l’opportunité de raconter notre histoire au présent. Tout au long de l’année,
l’ensemble des acteurs culturels de la Ville ouvre ses portes au Marquis qui imprime sa marque sur leurs créations.
Chacune d’entre elles sera conçue comme un hommage à ce Français devenu une icône outre Atlantique.
Chacun de ces événements témoignera également de notre engagement vers la labellisation « Pays d’Art et d’Histoire ».
Nos partenaires, qui peuvent être le Musée national de la Marine ou encore le Centre international de la Mer… tant par
leur expertise que par leur indispensable implication, prennent toute leur part dans cette perspective.
Bien sûr, le lien entre Rochefort et La Fayette porte un nom, celui d’une frégate : L’Hermione. La présence de sa
réplique, toute l’année 2017, à son port d’attache qu’est l’Arsenal de Rochefort permettra à nos visiteurs de toucher, au
sens propre, l’esprit d’aventure qui animait Gilbert du Motier, et dont Rochefort a su conserver le goût.
UNE EXPOSITION EXCEPTIONNELLEAVANT-PROPOS
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Le flamboyant ennui d’une jeunesse dorée
Mais avant La Fayette, il y a Gilbert du Motier. Fils
d’une famille auvergnate de petite noblesse, il passe
les premières années de sa vie au château familial de
Chavaniac dans la paroisse de Saint-Georges d’Aurac.
La Fayette, la traversée d’une vie emmène le visiteur à la
rencontre du jeune Gilbert, orphelin de père, qui pleure
la mort de sa mère avant son 13ème anniversaire. La perte
d’oncles et grands-pères le fait héritier d’une fortune
colossale. C’est à Paris, qu’il poursuit son éducation avant
d’épouser Adrienne de Noailles. Issue d’une famille en
vue, elle lui ouvre les portes de Versailles où il découvre
la vie à la Cour du Royaume de France. Une vie légère
dédiée aux jeux, aux plaisirs, à l’oisiveté.
La Fayette : une icône américaine
Outre Atlantique, La Fayette est toujours considéré
comme le héros d’une nation. Elle reconnait en lui l’un des
principaux acteurs de son indépendance, son « libérateur
du joug Britannique ».
C’est sur le thème de son dernier voyage vers les États-
Unis que s’ouvre l’exposition La Fayette, la traversée
d’une vie.
Nous sommes en 1824. La Fayette débarque en pleine
campagne électorale qui verra l’élection de John Quincy
Adams l’année suivante. Deux années durant, il sillonnera
le Nouveau Monde, respirera l’air d’un régime politique
très éloigné de celui de la vieille Europe. Une tournée au
cours de laquelle les Américains le traitent en vedette.
Avec les honneurs qui lui sont rendus, le « merchandizing »
fait aussi son apparition. L’image de La Fayette se décline
partout sur des produits dérivés de toutes sortes.
Adrienne de Noailles
Fondation Josée et René de Chambrun
Portrait de la Fayette jeune
par Antoine Souty,
Chateau de Chavaniac-Lafayette, pro-
priété du département de la Haute-Loire
Objets souvenirs du voyage de La Faytte,
1824
Fondation Josée et René de Chambrun
L’ EXPOSITION
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LA FAYETTE
La traversée d’une vie
Enfin l’aventure !
Comme tout jeune homme titré, il
embrasse une carrière militaire qu’il
doit à son rang. Associé à la lecture
de Rousseau, de Montesquieu,
son engagement maçonnique
lui insuffle l’esprit des Lumières.
Le jeune Marquis fréquente,
entre autres, la loge parisienne
des Neuf Sœurs que Benjamin
Franklin préside un temps. Est-ce
sous la voûte étoilée que les deux
hommes se sont rencontrés ?
Il commence à rêver de l’Amérique. Elle vient de déclarer
son indépendance. Nous sommes en 1776.
L’année suivante, désobéissant au Roi, La Fayette rejoint
le port de Pasajes, sur la côte basque espagnole, où il
embarque à bord de La Victoire qui appareille pour
South-Inlet (en Caroline du Sud). Ce premier voyage
américain lui vaut de rencontrer George Washington. La
guerre d’Indépendance fait rage. Avant de se jeter dans
le combat, il fait prêter à ses compagnons le serment de
« vaincre ou périr pour cette cause ».
L’Hermione, la victoire, la gloire
De retour en France en 1779, La Fayette plaide la cause
des insurgés américains. La guerre d’Indépendance,
soutenue et armée par la France, n’est pas terminée. Il
traverse à nouveau l’Atlantique en 1780. Cette fois, c’est
à bord de L’Hermione, mythique frégate construite dans
l’arsenal de Rochefort, qu’il rejoint les troupes de George
Washington. Grâce à l’appui du Comte de Rochambeau
et avec l’aide décisive de l’Amiral de Grasse, il participe à
la victoire franco-américaine de Yorktown. Les Américains
ont désormais leur héros français : La Fayette.
Les errements
La Fayette rentre en France cinq ans plus tard. Soumis à la
méfiance de Napoléon, il se retire prudemment dans son
château de la Grange-Blesneau (Seine et Marne).
Sous la Restauration, il devient l’homme de tous les
complots républicains mais lors de la Révolution de 1830
il sera le principal agent de la victoire du Duc d’Orléans.
Il ne sera jamais Président d’une République qui tarde à
revenir et s’éloigne inexorablement de son rêve : devenir
le Washington français. Dix ans avant de mourir, à Paris à
77 ans, il touchera encore une fois son rêve américain lors
d’un dernier voyage.
Les premiers pas de la Révolution
Porte-parole de l’aristocratie libérale, député de la
noblesse d’Auvergne aux États généraux, Louis XVI le
nomme Commandant de la Garde nationale au lendemain
de la prise de la Bastille.
À ce titre, il prend en charge l’organisation de la Fête
de la Fédération le 14 juillet 1790. Rassemblées sur le
Champ-de-Mars, toutes les Provinces de France célèbrent
la réconciliation du Roi avec la Révolution. La Fayette se
voulait le Washington français.
C’est sans doute pourquoi, en serviteur zélé, et fort de
l’enseignement de son ami américain, il orchestre les
acclamations adressées au Roi de France. C’est en réalité
la flamme des amis du trône qu’il ravive. La suite ne sera
pas celle qu’il espérait…
1792, le Royaume de France est en guerre contre la Prusse.
Le Marquis de La Fayette souhaite une victoire française
qui lui rendrait la gloire et assurerait la légitimité du Roi.
En vain, il tente de résister aux Jacobins avant d’être
déclaré traître à la Nation. Ne pouvant plus rentrer à Paris,
il désertera à Sedan (Ardennes) avec ses officiers.
Rattrapé en Autriche, il sera remis aux autorités qui le
garderont captif durant cinq années.
Maquette de L’Hermione
par Guy Tournier
La Fayette en
uniforme américain
Fondation Josée et
René de Chambrun
La Fayette et son épouse
préparant la fête de la
Fédération
par Jean-Jacques Hauer
Fondation Josée et René
de Chambrun
Arrivée du Roi à Paris
le 8 octobre 1789
Musée des Beaux-Arts,
Chartres
Le héros des deux mondes
Des deux côtés de l’Atlantique, Gilbert du Motier, Marquis
de La Fayette, est un héros. L’épée que lui offre le Congrès
américain en témoigne, tout comme l’empressement de
la Cour à son retour en France. Pour appliquer les théories
américaines à la société française, il veut brusquer les
réformes. Mais George Washington l’en dissuade. Louis
XVI échoue peu de temps après.
Bijou maçonnique
de La Fayette
Le Départ de La Victoire
Fondation Josée et René de Chambrun
Laurence Chatel de Brancion – Commissaire de l’exposition.
Docteur en Histoire, spécialiste de la Révolution et de
l’Empire, auteure d’une biographie de Cambacérès
(éditions Perrin) et de nombreux ouvrages dont La Fayette,
rêver la gloire (Monelle Hayot éditeur), le 18ème siècle n’a
que peu de secret pour Laurence Chatel de Brancion.
« Le passage de l’Ancien régime à cet autre monde : c’est
mon univers ».
Bien sûr, elle place La Fayette parmi « les personnages à
retenir dans cette traversée de l’Atlantique et ce passage
dans le temps ». À ce titre, elle endosse le costume de
Commissaire de l’exposition La Fayette, la Traversée
d’une vie.
L’historienne veut décrire le
Marquis dans « la réalité de ce
qu’il a été ». Fougueux, plein
d’énergie mais obnubilé par
« sa faim canine pour la
gloire ». Le jeune homme
qui se rêvait en Washington
français s’avérait un exact
produit de l’Ancien régime, à tel point aveuglé par
l’Amérique qu’il en avait oublié les particularités du vieux
royaume dans lequel il était pourtant en Cour.
L’ EXPOSITIONL’ EXPOSITION
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LA FAYETTE
La traversée d’une vie
Au-delà de sa première prouesse transatlantique de 2015, et qui préfigure une aventure méditerranéenne pour 2018,
L’Hermione véhicule une force symbolique étroitement liée à celle de Rochefort.
D’abord chantier de reconstruction dans la double forme de l’Arsenal, aujourd’hui monument vivant de notre patrimoine
navigant, L’Hermione incarne le génie maritime de Rochefort, ville voulue et conçue au 17ème siècle pour servir la défense
de la nation.
En mer, comme dans son port d’attache, elle témoigne aussi des liens jamais dénoués entre la Ville et l’Océan qui ont
fait de Rochefort une Ville des Ailleurs, point de départ d’expéditions mythiques et porte d’entrée sur le continent
européen.
L’Hermione, est aussi un symbole vivant du goût du risque et de l’entreprise toujours présent sur son territoire grâce à
la préservation et à l’évolution de savoir-faire uniques et précis.
De la frégate, émanent aussi l’esprit d’aventure et cet appétit du défi permanent si fortement ancrés dans l’identité
rochefortaise. Construire cette réplique, dont le chantier débuta en 1997 constituait déjà une gageure.
Lors de sa traversée vers les Etats-Unis en 2015, L’Hermione est devenue le théâtre d’une aventure humaine sans
précédent pour 78 jeunes qui ont formé son équipage sous le commandement de Yann Cariou. D’autres jeunes hommes
et femmes prendront leur place l’année prochaine pour goûter aux saveurs de l’aventure d’une vie : être gabier à bord
de L’Hermione !
Depuis 20 ans, L’Hermione s’est hissée au rang des principaux emblèmes touristiques régionaux pour devenir le
troisième site de visite de la Charente-Maritime.
La Ville de Rochefort remercie pour leur précieuse contribution :
la galerie Françoise Livinec
le Conseil départemental de la Haute-Loire, Le Puy
la Fondation Josée et René de Chambrun, Paris
la Trot Français, domaine de Grosbois, Boissy Saint-Léger
la Médiathèque de Rochefort
le Musée de la Franc-Maçonnerie, siège du Grand Orient de France, Paris
le Musée de l’Ardenne, Charleville Mézières
le Musée de l’Armée, Paris
le Musée de Vendôme
le Musée des Beaux-Arts, Chartres
le Musée Dupuy-Mestreau, Saintes
le Musée franco-américain du château de Blérancourt
le Musée national du Château de Versailles
le Musée national de la Marine, Paris
les Musées d’Art et d’Histoire, La Rochelle
le Musée de Troyes
the University of Michigan Museum of Art, Ann Arbor, USA
le Musée des Arts décoratifs et du Design, Bordeaux
les collections privées
La Fondation de Chambrun
La Fayette, la traversée d’une
vie présente de nombreux
objets issus du château de La
Grange-Blesneau qui n’est
ouvert qu’aux historiens et
chercheurs. La Fondation
de Chambrun en assure la
conservation et celle des
collections historiques se rapportant à la mémoire de La
Fayette.
La présentation, même partielle, de cette collection au
public confère à cette exposition un caractère hautement
exceptionnel.
Le château de La Grange-Blesneau a été acquis en 1935
à Louis de Lasteyrie, descendant de La Fayette, par René
de Chambrun son cousin. Les nouveaux propriétaires ont
découvert, dans un grenier, des archives du Marquis qui
sont, depuis 2003, classées archives historiques. Depuis
1942, le Château de La Grange-Blesneau, situé au cœur
de la Brie, et sa chapelle sont inscrits aux Monuments
Historiques.
La Fondation de Chambrun a été créée par René de
Chambrun (1906-2002), avocat à la cour d’appel de Paris
et au barreau de New York et par son épouse Josée.
L’ HERMIONE, LE DÉFI PERMANENT
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