Par Camilla Hall à Abu Dhabi
Economie internationale. Syndication FINANCIAL TIMES
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AVEC LE SOUTIEN DE LA BANQUE POPULAIRE
Le plongeon
historique de l’or
Par Emiko Terazono,
Jack Farchy à Londres
et Dan McCrum
à New-York
Une épreuve
de foi pour les
investisseurs
asiatiques
Par Henny Sender
Les PME anglaises
plus compétitives
que les allemandes
Par Brian Groom et
Sarah O’Connor
Traduction Jamila Arif
MOYEN-ORIENT
La transition du Qatar booste les marchés
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La Bourse du Qatar a clôturé en
hausse de 1% suite à la tran-
sition du pouvoir mettant en
place un jeune leader, ce qui a
rassuré la communauté des investisseurs.
La Bourse a ainsi af ché une hausse
de 0,9% à la clôture le 26 juin, surpas-
sant les autres marchés du Golfe, dont
la plupart ont chuté, selon Zawya, le
fournisseur régional de données. Le Dow
Jones MENA Markets a échi de 0,3%.
La semaine dernière, le Qatar a pris une
rare initiative en annonçant une transition
ordonnée du pouvoir de l’émir, Cheikh
Hamad bin Khalifa al-Thani, à son ls,
Cheikh Tamim. Bien que l’annonce
soit sans précédent, elle n’était pas
tout à fait inattendue. Les rumeurs qui
avaient circulé pendant des semaines
avant la décision, ont permis aux in-
vestisseurs de se préparer à l’annonce.
«L’incertitude politique semble être un
souci quasi permanent pour de nom-
breux investisseurs axés sur le Moyen-
Orient. Cependant, la famille royale
qatarie semble avoir exécuté une
transition de pouvoir presque parfaite,
aidée par une diffusion progressive de la
nouvelle au cours des dernières semaines»,
a déclaré Akber Khan, directeur de la ges-
tion d’actifs à Al Rayan investment à Doha.
Le 26 juin, le Qatar a également an-
noncé un remaniement ministériel. Il
a remplacé le Premier ministre, Sheikh
Hamad bin Jassim, qui a joué un rôle
prépondérant dans la gestion des af-
faires nancières de l’Etat du Golfe.
La Bourse du Qatar af che déjà une
hausse de près de 11% cette année,
MOYEN-ORIENT
La transition du Qatar boo
s
Par Camilla Hall à Abu Dhabi
Cheikh Tamim
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comme les investisseurs internationaux
tiennent à exploiter les grosses dépenses
liées aux préparatifs de l’Etat du Golfe pour
accueillir la Coupe du Monde en 2022.
Alors que certains projets d’infrastructure
ont accusé du retard dans leur exécution, cer-
tains grands contrats attribués au cours des
dernières semaines dont notamment celui
du métro de Doha, ont donné une nouvelle
impulsion à la frénésie des constructions.
«Avec le nouvel émir censé maintenir le sta-
tu quo, les investisseurs sont enthousiasmés
par les centaines de milliards de dollars en
matière de dépenses publiques au cours de
la prochaine décennie», a déclaré M. Khan.
Ce mois-ci, le Qatar fût l’un des deux pays du
Golfe à être promu au statut de marché émer-
gent par le célèbre indice boursier mondial
MSCI. Cette décision inattendue dans le cas du
Qatar, a suscité l’envol du marché à son plus
haut niveau en cinq ans. Les investisseurs pa-
rient sur une augmentation des ux boursiers.
« Il n’y a aucun signe de changement de stra-
tégie économique suite au changement de
chef d’état », a déclaré Nick Wilson, prési-
dent du Fonds d’investissement du Qatar.
« Les grands principes d’investissements
massifs dans les infrastructures, une di-
versi cation indépendante du pétrole et
du gaz, et le développement de Doha en
tant que centre nancier régional ont été
mis en place depuis quelques années et
commencent déjà à porter leurs fruits ».
Les rendements des obligations souveraines
2022 du Qatar ont légèrement baissé suite
aux nouvelles de la transition - soulignant
une appréciation positive - alors que les
marchés plus larges du Golfe ont ignoré
l’évolution politique, disent les analystes
ste les marchés
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Les PME, souvent négligées
en Grande-Bretagne, comblent
le fossé en termes de chiffres
d’affaires qui les sépare de leurs
concurrentes allemandes dont notamment
le Mittelstand, la communauté admirée des
PME germaniques.
Les petites et moyennes entreprises britan-
niques ont quasiment égalé leurs homo-
logues allemandes en termes de chiffre
d’affaires l’année dernière, selon une étude
menée par GE Capital..
Pour l’année à venir, les PME britanniques
dont le chiffre d’affaires est situé entre 15
millions et 800 millions de Livres sont
encore plus optimistes que les PME
allemandes, françaises et italiennes. Elles
sont plus optimistes quant à leur capacité
à accroitre leurs ventes sur les marchés
émergents. Près de neuf sur 10 prévoient
d’augmenter ou de maintenir leurs inves-
tissements.
La Grande-Bretagne détient également
une proportion plus élevée de ce que GE
Capital appelle les «champions de la
croissance», c’est-à-dire ces entreprises
qui ont enregistré une croissance du chif-
fre d’affaires de plus de 10% au cours de
l’année écoulée.
Ces conclusions interviennent dans un con-
texte d’amélioration prudente de la con ance
des entreprises au Royaume-Uni depuis le
début de l’année, avec l’apparition de signes
de reprise économique.
«La PME britannique a plutôt une grande
con ance en l’avenir, mais elle est tou-
jours confrontée à de fortes turbulences
du marché», a déclaré Stephen Roper,
professeur d’économie de l’Entreprise à War-
wick Business School et auteur du rapport.
Des révisions radicales apportées aux don-
nées of cielles, publiées la semaine dernière,
Les PME anglaises plus comp
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Mittelstand
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ont montré que l’économie a souffert plus
que prévu lors de la crise nancière. Elle
a du chemin à faire pour retrouver son
envergure d’avant la crise. Pourtant,
la dite récession à «double creux» du
Royaume-Uni a été neutralisée après
l’annonce de l’Of ce for National Statis-
tics signi ant que l’économie avait stag-
né plutôt que regressé au premier trimes-
tre de 2012, éliminant le phénomène de
deux trimestres consécutifs de contrac-
tion. Les statisticiens ont également con-
rmé le taux de croissance économique
relativement fort de 0,3% au premier
trimestre de cette année. Dans une large
mesure, la différence entre les PME de
Mittelstand et du Royaume-Uni re ète le
ralentissement de l’économie allemande
et la crise de la zone euro. Au cours de
l’année précédente, les PME allemandes
et françaises ont dépassé leurs homo-
logues britanniques.
Les chiffres donnent pourtant un nouvel
espoir à un secteur autrefois quali é par
John Cridland, directeur général de CBI,
de «l’armée oubliée» de l’économie
britannique.
Les décideurs politiques ont en n
commencé à se concentrer sur les PME,
après des années de négligence. Selon les
calculs de GE Capital, ces préoccupa-
tions concernent 1,67% des entreprises
qui contribuent de plus du tiers à la pro-
duction du secteur privé, des revenus et
de l’emploi. Il existe encore un écart sub-
stantiel en termes de productivité avec
le Mittelstand, qui représente plus de
la moitié de la production économique
allemande. Toutefois, Prof Roper a
déclaré que le mid-market britannique
pourrait combler l’écart si les perspec-
tives de croissance se stabilisaient
étitives que les allemandes
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