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- Apporter le concours des développeurs et experts des entreprises du numérique pour élaborer des outils
qui faciliteront l’implication de la société civile dans la lutte contre la propagande terroriste.
Les participants ont convenu d’un prochain point d’avancement fin janvier.
LUTTE CONTRE LE FINANCEMENT DU TERRORISME
Il faut resserrer « les mailles du filet » pour mieux lutter contre le financement du terrorisme. Au niveau
national, « le président de la République a décidé que des mesures de nature législatives nouvelles
seraient mises en œuvre dès le début de l'année prochaine dans le cadre d'un texte en cours de
préparation », qui sera porté la Garde des Sceaux et le ministre des Finances. Il comprendra notamment
le gel « de comptes bancaires, de biens immobiliers ou mobiliers mais aussi de prestations de toutes
natures qui peuvent être versées en particulier par des organismes publics ou para-publics ». Il
permettra aussi à la cellule anti-blanchiment Tracfin « d'avoir accès à des fichiers auxquels aujourd'hui
elle n'a pas accès directement ». La lutte contre l'utilisation abusive de moyens de paiement modernes
sera également renforcée, « tout particulièrement, les cartes prépayées qui peuvent être utilisées de
manière totalement anonyme jusqu'à des sommes qui peuvent s'élever jusqu'à 2 500 euros ». Au niveau
européen, la Commission et les ministres des Finances de l'UE ont été saisis « d'un certain nombre de
propositions [françaises] très concrètes » et seront examinées la semaine prochaine à Bruxelles. La
France souhaite qu'une directive dans ce domaine puisse entrer en application dans chaque pays, dès
« mi-2016 » au lieu de 2017. Au niveau mondial, le Conseil de sécurité de l'Onu actualisera « dans
quelques semaines », des résolutions anciennes contre le financement du terrorisme pour tenir compte
de l'apparition de nouveaux mouvements comme Daech (M. Sapin, 03/12/15).
MISE EN OEUVRE – LOI CROISSANCE ACTIVITE – PERMIS DE CONDUIRE
En application de la loi pour la croissance et l’activité, le gouvernement a annoncé ce jeudi l’entrée en
vigueur du décret visant à limiter les coûts d’obtention du permis de conduire. Désormais, la
présentation aux épreuves du permis de conduire ne peut plus donner lieu à aucun frais. Il est donc
interdit aux établissements d’enseignement de la conduite de facturer toute somme, quelle qu’en soit la
dénomination, au titre de la présentation d’un candidat à l’une des épreuves. Seul l’accompagnement
physique du candidat pendant l’épreuve du permis peut donner lieu à des frais, mais qui sont encadrés
étroitement. Ces frais ne peuvent dépasser un plafond dépendant du type d’épreuve : pour l’examen
pratique du permis B (voiture), le plafond correspond au prix d’une heure de conduite. Ces frais sont la
contrepartie de la mobilisation d’un véhicule et d’un membre du personnel de l’établissement de
conduite pour accompagner le ou les candidats à l’épreuve.
PLAN NATIONAL SOINS PALLIATIFS 2015-2018
Le Plan national pour le développement des soins palliatifs et l’accompagnement en fin de vie pour la
période 2015-2018 a été présenté, afin de mieux faire face aux inégalités d’accès à ces soins. Ce plan
s’articule autour de 4 axes : informer le patient sur ses droits et le placer au cœur des décisions qui le
concernent, développer les prises en charge au domicile, accroître les compétences des professionnels et
des acteurs concernés, réduire les inégalités d’accès aux soins palliatifs. La mise en œuvre de ce plan
mobilisera 190 M€.
Annoncé par le Président de la République lors de la remise de la proposition de loi créant de nouveaux droits en
faveur des malades et des personnes en fin de vie élaborée par les députés Claeys et Leonetti, le Plan national
2015-2018 pour le développement des soins palliatifs et l’accompagnement en fin de vie a été présenté par
Marisol Touraine. Il a été élaboré en lien avec les acteurs concernés, les sociétés savantes, les représentants des
patients et des établissements, les médecins généralistes.
Face aux inégalités d’accès à ces soins, ce Plan répond notamment à 2 priorités :
- Placer le patient au cœur des décisions qui le concernent.
- Développer les prises en charge au domicile.
Ce Plan s’articule autour de 4 axes :