Festival du théâtre de Corse 11éme édition E Teatrale auront lieu à Bastia du 4 au 12 mars 2016. Comme chaque année, ce festival présente une vitrine de la production théâtrale corse. Et ce sont vingt trois spectacles qui sont à l’affiche de cette onzième édition ! Rencontre avec Jean-Pierre Lanfranchi, son directeur artistique, qui œuvre avec passion à la reconnaissance du théâtre insulaire. Avec cette 11° édition est ce que vous avez l’impression que les « Teatrale » sont bien installées dans le paysage culturel insulaire, puisque, à peine sous entendu, il n’y a pas eu d’interruption ? Nous sommes effectivement maintenant dans une certaine régularité. Mais je dirais plutôt un rendez-vous culturel programmé et effectif dans l’esprit des acteurs culturels et surtout des compagnies. Pouvez-vous nous rappeler les missions de votre festival ? Elles sont toujours les mêmes. Remettre sur le métier notre persévérance à donner un écho à la création du théâtre corse, du théâtre de Corse, pour le partage des mots, pour la rencontre et l’échange des idées. Ce festival existe aussi pour que les compagnies insulaires participent à l’aventure artistique au delà de l’île. La création - d’où qu’elle vienne – doit être regardée. Ne serait-ce que pour prendre conscience de nos différences. Nous sommes faits des mêmes faiblesses et des mêmes forces. Notre théâtre a tout à gagner à s’ouvrir vers l’extérieur en montrant l’universalité de son propos tout en préservant ses singularités. Mais ce festival est aussi une photographie de la production insulaire à un moment de son existence. Concernant cette édition vous renouvelez l’expérience de la « scène ouverte » avant la « programmation officielle » ? Parce que c’est une expérience qui nous a paru positive. Entre la scène ouverte et la programmation, le curseur, toujours délicat à mettre en place, doit tenir compte des moyens que nous avons pour acheter les spectacles, du niveau d’exigence des contenus et des rendus théâtraux pour rester crédibles aux yeux des programmateurs présents. Ceci dit c’est une manière, pour toute compagnie non programmée «officielle», d’être dans la fête du théâtre de Corse que représente le festival. L’expérience a prouvé que des compagnies de la scène ouverte vont émerger pour le futur comme d’autres ont émergé dans le programme officiel proposé cette année. Vous aviez abandonné les quartiers Sud avec regret, nous aviez vous confié alors, et voilà que l’Alb’Oru est opérationnel. Vous êtes comblé ? C’est le mot car nous tenons beaucoup à notre présence dans les quartiers Sud. Ceci dit je connais la salle pour y avoir chanté le jour de l’inauguration (NDLR avec le groupe Tavagna) et j’ai hâte de la voir fonctionner avec un de nos spectacles, ce que je n’ai pas pu faire jusqu’ici. Et vous conservez l’amphithéâtre du Lycée Giocante ? De la même façon que lors des tournées, le théâtre doit aller vers le public et nous allons vers les élèves de Giocante qui avaient bien accueilli notre initiative. Et nous cherchons toujours à améliorer. En adaptant mieux nos horaires de début des spectacles et en dotant cet amphithéâtre d’un « gril », comme nous le faisons pour la salle des Congrès du théâtre Municipal. Les atouts de ce festival ? Toujours les mêmes et qui me surprennent chaque fois : sa diversité toujours aussi belle. Plusieurs langues, des spectacles pour enfants et tout public, des « monologues théatraux », avec un, ou une, comédienne seul (e) en scène ou une troupe de vingt ou vingt cinq, ou plus, du cirque etc. Et les difficultés ? Toujours les mêmes … serais-je tenté de vous répondre aussi. Surtout de faire sortir les compagnies insulaires de Corse. La présence des programmateurs est essentielle. Mais ils ont de plus en plus de difficultés à se déplacer. Ils sont beaucoup plus sollicités et ont moins de moyens, ils concentrent leur séjour, lorsqu’ils viennent en Corse malgré une prise en charge importante. L’an dernier c’était l’arrivée aux affaires d’une nouvelle Municipalité de Bastia et cette année celle d’une nouvelle Collectivité territoriale. Est ce que cela pose des problèmes structurels, ou de transmission, ou même tout simplement de vision de la culture ? Tout d’abord il convient de considérer que nous sommes tous confrontés à des décennies budgétaires difficiles. Ceci dit pour répondre plus directement à votre question je dirais que nos relations sont excellentes car il y a dans les deux structures des chefs de service, qui répondent bien sûr au « politique », mais qui connaissent très bien leur travail. Comme avec la mandature précédente, la mise à disposition des locaux, du personnel, de la logistique etc. font de la municipalité de Bastia un partenaire essentiel. Sans tout cela, mais aussi l’aide de nos bénévoles, « E Teatrale » n’existeraient pas. Je profite de cet entretien pour tous les remercier. Un mot de conclusion sur le choix du « parrain » de cette 11° édition ? Philippe Ambrosini dit qu’il a déjà participé aux « Teatrale » C’est exact. il avait joué le rôle d’un officier allemand avec beaucoup de métier sur un très beau texte (NDLR : « Un détenu à Auschwitz » d’Alain Bosquet). Philippe est un comédien professionnel. Il réunit les conditions nécessaires au talent : la générosité, la passion du métier et l’exigence, mais je pense que vous allez le présenter aux festivaliers et dire ses attaches avec la Corse. Car dans notre choix des « parrains » nous cherchons justement à toujours déceler un lien avec la Corse. Pour profiter de leur expérience nous attendons de nos parrains un regard, certes bienveillant, mais sans concession. Propos recueillis par Antoine Belloni L’équipe du festival Remerciements : Président d’E Teatrale : François Berlinghi Directeur artistique : Jean-Pierre Lanfranchi Régie générale : Cédric Gueniot Relations avec les compagnies : Anne-Lise Herrera Communication : AB2C Création graphique : Ideà Attaché de presse : Antoine Belloni Accueil programmateurs : Aline Filippi Réservations : Marie-Jeanne Giovannoni Et les autres : Carole, Danièle, Agnès, Marie Jo, Michèle, Anne Marie, Marie Luce, Paul, Valérie, Graziella… Nous tenons à remercier les partenaires, les techniciens, les bénévoles et tous ceux qui soutiennent ou encouragent cette 11ème éditon. S c è n e o u v e r t e Du vendredi 4 au lundi 7 mars Renseignements et réservations 06 12 89 56 25 - [email protected] 9 spectacles Dont 1 en langue corse ou bilingue. VENDREDI 4 SAMEDI 5 San Angelo Scopre Putacchji in Paese DIMANCHE 6 Grande salle Théâtre Tutt’in scena U Carnavali Di i cori persi 14h30 Salle congrès A Truppetta Sœur je ne sais pas quoi frère 16h30 18h30 Salle congrès Cap in Scena Le songe d’une nuit d’été Alb’Oru L’Aria et Pirouette Production Voyage 20h30 San Angelo La Tarte aux Truffes Le Super Spationaute LUNDI 7 Salle congrès L’atelier d’Unita Teatrale Antigone Plein tarif : 15 € Tarifs réduits : 8 € (comédiens, étudiants, groupes de 6 personnes, enfants) Tarif scolaire : 3 € (primaire, collège, lycée) Pass Cultura accepté Tarifs Grande salle Théâtre Théâtre expression La Grande Roue Théâtre de poche San Angelo Couvent, rue San Angelo Centre culturel Alb’Oru rue Saint Exupéry (Lupino) Lycée Giocante Avenue Jean Zuccarelli Alb’Oru Irina Brook La Vie matérielle Les lieux Théâtre municipal de Bastia 1 rue Favalelli Salle des Congrès du théâtre municipal 1 rue Favalelli Vendredi 4 mars à 20h30 THÉÂTRE NATIONAL (Nice) La vie matérielle (Shakespeare’s sister) Tiré de : « La vie matérielle » de Marguerite DURAS et : « Une chambre à soi » de Virginia WOOLF Adaptation et mise en scène : Irina BROOK Avec : Lara GUIRAO, Sadie JEMMETT, Mireille MAALOUF, Isabelle TOWNSEND et Ysé TRAN Production : Théâtre National de Nice, direction Irina Brook Dans une cuisine intemporelle cinq femmes bavardent, rient, chantent, dansent, et surtout échangent, avec les mots de Marguerite Duras et Virginia Woolf en parfaite harmonie. Sur leur vie quotidienne, « matérielle ». Leur point commun ? Etre femmes, mères et artistes, à la vie comme à la scène. « La vie matérielle » de Marguerite Duras est un recueil de pensées sur le quotidien des femmes au foyer. « Une chambre à soi » de Virginia Woolf est un essai féministe avant l’heure sur les difficultés rencontrées par les femmes souhaitant devenir romancières. Une pièce étonnante, émouvante et espiègle qui va droit au coeur avec des compositions live de Sadie Jemmet. Langue : Français Age : Tout public Durée : 1H00 Lieu : Centre culturel l’Alb’Oru CAP’ IN SCENA (Rogliano) Le songe d’une nuit d’été o u v e r t e Samedi 5 mars à 14h30 Vendredi 4 mars à 18h30 S c è n e SCOPRE (Marignana) Putacchji in paese De : William SHAKESPEARE Mise en scène : Nathanaël MAINI assisté de Aurélie PITRAT Avec : Christel ANTHIAN, Georges ANTONINI, Céline BIANUCCI, Sandrine DUVERNOIS, Jean-Philippe ESTRUGO, John GLOVER, Christian MAINI, Marie-Jeanne MAINI, Davia MATTEI, Annie MOZZICONACCI, Florence POGGIALE, Thomas RIVOLIER De : Tiré de textes d’ Anton Tchékhov, Jacky Viallon, Antoine Bonifacio, et des brèves de comptoir de Jean Marie Gouriot Mise en scène : Frédérique MAROSELLI Avec : Brigitte ARTILY, Catherine BALDACCI, Christian BENZI, Diana AGOSTINI, MariePaule CASANOVA, Marie-Dominique BATTINI, Marie-Jeanne SUBRINI, Michèle REMY et Mireille CECCALDI « L’amour ne voit pas avec les yeux mais avec l’imagination » Les elfes s’éveillent quand les humains s’endorment. Alors que ces deux mondes ne semblent pas pouvoir communiquer, la ronde de l’amour va les réunir le temps d’une nuit. Dans la cité d’Athènes, Hermia aime Lysandre mais son père veut la marier à Démétrius, luimême convoité par Hélène. Pendant ce temps, dans la forêt, Obéron a ordonné à Puck le lutin d’utiliser une fleur magique pour se venger de sa femme Titania, la reine des fées. Dans un petit village corse, les habitants se retrouvent régulièrement sur la place. Les conversations vont bon train. La moindre nouvelle rythme la vie de cette communauté. Chacun avec sa personnalité, y amène ses réflexions, ses plaisanteries, ses souvenirs. La bonne humeur est de rigueur. Cacciate, échanges de souvenirs, de réflexions sur le monde d’aujourd’hui souvent pertinentes, quelques fois délirantes, parfois même philosophiques. Comédie baroque et féerique Langue : Français sans surtitrage Age : Tout public Durée : 1H30 Lieu : Salle des congrès du Théâtre Municipal Langue : Français avec quelques répliques en Corse Age : Tout public Durée : 1H20 Lieu : Théâtre de poche San Angelo L’ARIA et PIROUETTE Production (Giunsani) Voyage De : Gaële PFLÜGER et Loïc SOLEILHAVOUP Mise en scène : Gaële PFLÜGER et Loïc SOLEILHAVOUP Avec : Baptiste ADAM, Lucie ADAM, Celia ALDOBRANDI, Angelina CARBONI, Mattéo CARBONI, Livia LUIGGI, Pascal ROSSI, Lena SIMEON de BUOCHBERG, Chjara TOMASI et Loïc SOLEILHAVOUP Co-production : L’Aria et Pirouette Production Voyage est l’aventure intérieur d’un homme (un clown) en recherche de son identité. La quête de ce clown s’accomplit dans un rêve dont chaque étape représente une vérité essentielle que le clown a oublié. Un cheminement poétique, parfois drôle, léger ou inquiétant. Dans Voyage les artistes en herbe aux côtés d’un artiste professionnel créent un langage théâtral universel et composé, et nous font oublier la loi du visible et de la gravité. Spectacle de cirque Langue : Gestuelle Age : Tout Public à partir de 3 ans Durée : 1H00 Lieu : Centre culturel l’Alb’Oru o u v e r t e Samedi 5 mars à 18h30 Samedi 5 mars à 16h30 S c è n e A TRUPPETTA di U SVEGLIU CALVESE (Calvi) Soeur je ne sais pas quoi frère ? De : Philippe DORIN Mise en scène : Lauriane GOYET Avec : Marie FERRARI, Chloé GUIL, Melissa KLIM, Grace NAVARRO, Laura TIBODO Scénographie : Ceccè GUIRONNET et Lauriane GOYET Habillage scénographique : Marie-Line CARDI, Dominique GUIDONI Création costumes : Delphine CIAVALDINI Création lumière : Ceccè GUIRONNET Production : U Svegliu Calvese Comme les cinq doigts de la main. Cinq soeurs sont recluses dans une maison vide, quelque part en Russie. Tous les jours, elles s’amusent à évoquer des secrets de leur passé commun, et certains sont dramatiques. Elles se chamaillent, se font peur, se rassurent, rêvent de mariage, jouent aux cartes, chantent. Qu’attendent-elles ? Qu’on les délivre enfin ? Mais de quoi ? Mais de qui ? Langue : Français Age : Tout public Durée : 1H00 Lieu : Salle des congrès du théâtre municipal THÉÂTRE EXPRESSION (Bastia) La grande roue De : Vaclav HAVEL Mise en scène : José MASSEI Avec : Simone VIVARELLI, Thierry PEQUIGNOT, Caroline GIANNONI, Kévin CHARDON, Elisabeth DOMINICI, Anthony GREGOIRE, Jérémie VAYSSIE Deux organisations s’affrontent… ou s’allient, celle de Vollard le traditionaliste et celle de Maxence le séducteur. Des femmes aiment, succombent, trahissent et dénoncent. Le chef de la police lutte vigoureusement contre les clans et les utilise. La grande roue tourne, tourne… et séduit les hommes, proposant à l’un de prendre insidieusement la place de l’autre. Mais qui est Vollard ? Un chef, un bureaucrate… Qui est Maxence ? Un chef, un Don Juan malmené… Tourmakoff n’est-il qu’un chef de la police ? Et Diane, l’ordonnatrice des plaisirs ? Comédie dramatique Langue : Français Age : Tout public Durée : 1H40 Lieu : Salle des congrès du Théâtre Municipal o u v e r t e Dimanche 6 mars à 18h30 Samedi 5 mars à 20h30 S c è n e TUTT’IN SCENA (Corte) U carnivali di i cori persi De : Marcu BIANCARELLI Mise en scène : Roselyne de NOBILI Avec : Malou AVAZERI, Anne CASTELLI, Marie Paule FRANCESCHETTI, Valérie FRANCESCHETTI, Anaïs GAGGERI, Philippe GUERRINI, Maryline LEONETTI, Jean Baptiste de NOBILI, Jean Marie ORSINI, Lisa Maria DELGROSSI, Guillaume PERETTI, le Groupe In Via Chaviré par un rêve qui confine au désespoir et à la folie, le poète Aliberti, revenu « au pays », convoque sa propre mort à travers les personnages de son œuvre qui le clouent à un pilier d’infamie. Ce songe avant la mort, issu de l’imagination délirante d’un écrivain en proie avec son côté le plus sombre et le plus terrifiant, pose avec la force que l’on connaît à l’écriture de Marco Biancarelli, la problématique de la reconnaissance et de la place que la société accorde aujourd’hui aux écrivains, et aux poètes maudits de surcroît ! « un sapiu leghja in l’ingratitudina di’ssu mondu chi stuppa à à faccia di i pueta ». Les monstres o combien Shakespeariens, engendrés par l’univers onirique de l’auteur, viennent lui régler son compte. Texte inédit de Marcu Biancarelli Langue : Corse sans surtitrage Age : Tout public Durée : 1H15 Lieu : Théâtre Municipal de Bastia LA TARTE AUX TRUFFES (Ajaccio) Le super spationaute De : Ecriture collective Mise en scène : Collective Avec : Magali MARTIN, Coralie LE FRESNE et Fanny CARRE Et le soutien de : L’Association Point de Suspension à Ajaccio Alors qu’elle doit tourner la dernière scène de son film de science-fiction Le Super Spationaute, Yvonne est confrontée à des problèmes aussi improbables qu’absurdes. Pourra-t-elle compter sur sa technicienne en chef, scientifique étourdie et lunaire ? Ou sur son actrice frivole qui pense tenir le rôle de sa vie ? S’engagent alors des tribulations loufoques et désespérées qui vont les mener vers des solutions surprenantes… Spectacle humoristique, futuriste et interactif Langue : Gestuelle Age : Tout Public à partir de 7 ans Durée : 55 min. Lieu : Théâtre de poche San Angelo o u v e r t e Lundi 7 mars à 20h30 Dimanche 6 mars à 20h30 S c è n e L’Atelier d’UNITA TEATRALE (Bastia) Antigone De : Jean ANOUILH Mise en scène : Jean-Pierre LANFRANCHI Avec : Agnès LANFRANCHI, Luce GIUCANTI, Michèle FLORI, Anne-Marie FLORI, Carole DUPOY, Laetitia CASIMIRI, Jean Gaël BARTOLI, Marie Jo JOBIN, Paul BARTOLI, Francis DIAS, Florent BOLE, Marie Jeanne GIOVANNONI, Françoise ANTONA Antigone est la fille d’Oedipe et de Jocaste, souverains de Thèbes. Après la mort des parents, Étéocle et Polynice se sont entretués pour le trône de Thèbes. Créon, frère de Jocaste, le nouveau roi a décidé de n’offrir de sépulture qu’à Étéocle et non à Polynice, qualifié de voyou et de traître. Il avertit par un édit que quiconque osera enterrer le corps du renégat sera puni de mort. Personne n’ose braver l’interdit. Seule Antigone refuse cette situation. Langue : Français Age : Tout public Durée : 1H30 Lieu : Salle des congrès du Théâtre Municipal Parrain des 11èmes Teatrale Philippe AMBROSINI « Il faut être passionné mais pas suffisant ! » Philippe AMBROSINI est un comédien Corse. Il l’affirme avec force dans l’entretien qui va suivre. Bien que né au Maroc et ayant bourlingué sur plusieurs continents au gré des affectations de ses parents. Le temps d’une formation puis de tournages avec de très grands comme Galabru, Jeanne Moreau, Carole Bouquet, John Malkovic, Alain Delon et bien sûr Jean-François Balmer - qui ne l’a reconnu à ses côtés sur la « 2 » dans la série « Boulevard du Palais » ? - Philippe ne « monte à Paris que pour travailler ». Son port d’attache ancestral c’est Porri, en Casinca. Les festivaliers vont se régaler car Philippe est « boulimique » lorsqu’il parle de théâtre et de cinéma. Pas de quoi s’étonner lorsqu’on connaît sa filmographie. Mais surtout très abordable. Bonjour Philippe, qui vous a contacté pour ce parrainage ? « C’est Jean-Pierre Lanfranchi, bien sûr. Que je connais depuis longtemps. Nous nous sommes rencontrés la première fois à Corte avec le cinéaste Alex Périgot et puis nous nous sommes croisés souvent. Mais j’ai eu l’honneur de faire l’ouverture des « Teatrale » il y a dix ans je crois ? » Alors, réaction ? « Vous devinez, non ? Un grand honneur pour moi qui suis un comédien bilingue. » Vous auriez pu avoir un problème d’agenda ? « Chi agenda ! La priorité c’était d’être ici. Je passe les trois-quarts de mon temps en Corse, dans ma maison de Porri où je suis actuellement … manœuvre du bâtiment ! Donc je pouvais caser ce beau rendez-vous avec le théâtre de Corse. » Justement votre opinion à propos du théâtre corse ou de Corse ? « Je préfère de Corse, si vous permettez, car cela me permettra de parler du bilinguisme. Le théâtre de Corse n’a pas beaucoup d’écoute, hélas. Nous passions jadis pour des pleureuses. Heureusement le chant a fait beaucoup progresser notre perception par ... les autres ! Il était temps. Et puis j’aime les gens sincères, qui luttent avec des petits moyens dans ce métier où il y a tellement de personnes qui manquent d’humilités... Quì ghjè a mio Corsica et non ma corsitude, ce n’est pas pareil. » Et le bilinguisme ? « Mais quelle ignorance que de vouloir entraver voire lutter contre la langue corse !Alors qu’il est prouvé que le bilinguisme favorise l’apprentissage d’autres langues. Il n’y a rien de plus excitant et de motivant pour un enfant que de parler deux langues. J’ai été élevé là-dedans. Mon père, professeur ès Sciences économiques, qui était un véritable étymologiste, entouré de livres, et très enraciné dans la langue Corse et ma mère, institutrice, ont toujours parlé Corse. Même lorsqu’ils étaient en poste à l’étranger. C’est de cette façon, je crois, que j’ai pu jouer un an à Broadway au théâtre « La Mamma etc » la pièce « The steeples City » (La cité sans sommeil) de Jean Tardieu, ou tourner au Venezuela etc. Mais j’arrête là, car il convient juste d’être passionné. Mais pour en revenir au théâtre de Corse il a besoin d’être traduit parfois pour être diffusé dans d’autres régions et souvent qui se dit « traduttore » devient « tradittore ». C’est difficile. Il y a des expressions qui ne passent pas la mer ! » « Vous savez, Antoine, lorsque je suis avec mes amis Paul Battesti, le maire de Nocario, les Angeli ou les Alessandri de la région d’Orezza je bois du petit lait. » Vous avez accepté un rôle, pas petit mais bref, dans « Hôtel Paradisula » ? « Mais évidemment parce que je trouve que Guy Cimino et ses amis, comme Jean-Pierre et d’autres, font de l’excellent travail ici, avec de petits moyens, je le répète. Quoi ? C’était pas du travail je me suis « éclaté ». Et tout d’un coup j’ai une pensée pour Jo Fondacci qui nous a fait nous rencontrer tous les deux, n’est ce pas ?. » Vos projets ? « J’ai encore quelques fers au feu. A la télévision ou au cinéma, comme un prochain long métrage « Marseille terminus ». Certains sont mûrs, d’autres pas encore et que je ne peux dévoiler. Et aussi des projets personnels en Corse ! Mais à propos de télévision, Jean-François Balmer, Anne Richard et moi avons été très surpris d’apprendre que la série « Boulevard du Palais » s’arrêtait, sans même avoir été prévenus ! » Comment ? Une des meilleurs séries françaises selon les internautes, 1 million 500 000 téléspectateurs en moyenne à chaque épisode… « Ben oui, trois inédits en février, mars et avril et puis stop. Alors que d’autres étaient déjà à l’écriture. C’est comme çà. Je vous disais que j’aime les gens sincères ! » « Un rendez-vous attendu » François Berlinghi est ce que vous avez l’impression que le festival « E teatrale » a atteint son rythme de croisière ? Sans aucun doute on peut dire que c’est un rendez-vous attendu. Par tout le monde. Aussi bien par les diverses collectivités qui nous reçoivent et nous soutiennent de fort belle manière, que par les compagnies qui adhèrent toujours très nombreuses à notre projet. Les organisateurs que nous sommes ont tout lieu d’être satisfaits de constater qu’il constitue une animation culturelle importante pour la région en général et qu’il est aussi le seul du genre en Corse sous cette forme. En tant que comédien vous êtes à l’aise en tous lieux, bien sûr, mais il y en a un qui vous tient particulièrement à cœur : c’est le lycée Giocante di Casabianca, puisque vous êtes à l’origine du rapprochement. Si vous le dîtes je veux bien y croire ! Plus sérieusement c’est une bonne chose que de se rapprocher des élèves qui ne peuvent pas toujours assister à des spectacles de l’art vivant. D’autant qu’il y a deux sections « théâtre » et « cinéma » qui fonctionnent avec des enseignants très compétents dans cet établissement. Et où se trouve aussi un bel outil. En tout cas ces enseignants mais toute l’administration et la direction également sont ravis de cette initiative qui va elle aussi vers son rythme de croisière. Je pense que c’est le théâtre qui doit aller vers les élèves. Non seulement ceux des sections « arts » mais tous les autres. Qui sait ? Si chaque année on peut grappiller un ou deux futurs comédiens ou simplement passionnés du spectacle vivant ? Ce serait déjà un pari gagné. Pour cette édition vous pourrez disposer de l’Alb’Oru en plus ? Très importante en effet la mise à disposition de cette salle de l’Alb’Oru, car nous avions eu beaucoup de regret à quitter les quartiers Sud de Bastia. Or, je me répète le théâtre doit aller partout. Surtout un Festival comme le nôtre. Et voilà en plus un nouvel « outil » très fonctionnel. Avec le président François Berlinghi Propos recueillis par Antoine Belloni Un mot sur le « parrain » de cette 11° édition ? Et même deux ! Car Philippe est un ami, tout simplement. Un garçon merveilleux, un grand comédien, bien sûr, mais d’une grande simplicité et surtout très fidèle en amitié. En fait je me demande, à la lecture de sa filmographie, si sa notoriété est bien reconnue chez nous en Corse ? Mais c’est encore un des rôles des « Teatrale » d’amener nos spectateurs à le rencontrer. Propos recueillis par Antoine Belloni P r o g r a m m a t i o n o f f i c i e l l e Du mardi 8 au samedi 12 mars Renseignements et réservations 06 12 89 56 25 - [email protected] 14 spectacles Dont 3 en langue corse ou bilingue. 9h30 14h00 14h30 MARDI 8 Peristyle du Théâtre Ouverture et coktail MERCREDI 9 JEUDI 10 VENDREDI 11 Salle congrès 1er Acte Une faim de loup SAMEDI 12 Alb’Oru Acrobatica Machina L’Acide rougit le chiendent Lycée Giocante U Teatrinu Bar Salle congrès 1er Acte Coco & Co Grande salle Théâtre U Teatrinu Roméo è Giulietta Lycée Giocante Cie Stellabel « 3 Ruptures » Salle congrès Rêve en Scène Villon, le coupable d’idéal Alb’Oru Spirale T-REX Salle congrès Neneka Lecture d’extraits d’Angelica Liddell Salle congrès Cie L’ombre et la Lumière La quarantaine épanouie !? Grande salle Théâtre Locu Teatrale « Azeza » Plein tarif : 15 € Tarifs réduits : 8 € (comédiens, étudiants, groupes de 6 personnes, enfants) Tarif scolaire : 3 € (primaire, collège, lycée) Pass Cultura accepté Tarifs Alb’Oru Ecl’adam Neige Théâtre de poche San Angelo Couvent, rue San Angelo Centre culturel Alb’Oru rue Saint Exupéry (Lupino) Lycée Giocante Avenue Jean Zuccarelli Salle congrès I Chjachjaroni Un petit chaperon rouge 19h00 18h30 20h30 Grande salle Théâtre Helios Perdita Brève histoire abracadabrantesque du théâtre Les lieux Théâtre municipal de Bastia 1 rue Favalelli Salle des Congrès du théâtre municipal 1 rue Favalelli I CHJACHJARONI (Porto Vecchio) Un petit chaperon rouge Mardi 8 mars à 20h30 Mardi 8 mars à 14h00 P r o g r a m m a t i o n o f f i c i e l l e HELIOS PERDITA (Ajaccio) Brève histoire abracadabrantesque du théâtre De : Charles PERRAULT Mise en scène : Corinne CAPANACCIA Avec : Toinou MASSIANI, Corinne CAPANACCIA, Jany CARLOTTI-SABATIER, Marine LALANNE, Annie d’ARCO GUIGLION, Vania QUERINI-GUILLAUME, Stefan LITTY De : Théo KAILER Mise en scène : Théo KAILER Avec : Antonia BURESI, Jérémie LEBRETON, Théo KAILER Production : Helios Perdita avec le soutien de la Collectivité territoriale de Corse Un voyage au cœur de l’imaginaire... « Il était une fois... Il était une fois...» Le célèbre écrivain Charles Perrault doit, à la demande de sa nièce, écrire un conte qui fasse peur ! « Il était une fois...Il était une fois...une forêt ! » Ainsi mot à mot, ligne après ligne, sous nos yeux, naîtront des personnages, des lieux, une histoire... au gré de l’esprit farfelu de Mr Perrault... et surtout pour notre plus grand plaisir ! Cette Brève histoire abracadabrantesque du théâtre fait le pari un peu fou de raconter 5 siècles de théâtre en 1h20. En partant d’un rituel dionysiaque décalé et kitsch, sur une musique de Stromae, les scènes s’entrecroisent au fur et à mesure des époques pour arriver au théâtre contemporain de la fin du XX° siècle. « …avec un rythme effréné et dans un décor épuré de champ de foire une sorte de Mr loyal déjanté décline avec une pédagogie toute personnelle l’histoire du théâtre. Toute l’histoire du théâtre. Un voyage éclectique dans le temps et l’espace initié par les grecs du temps des rituels autour de Dionysos passant par Aristophane, Sénèque, Racine, Shakespeare, Molière, Marivaux ou Brecht en visitant l’Angleterre, L’Espagne de Don Quichotte ou la commedia dell’arte et ses masques. » Création collective Cie I Chjachjaroni Conte revisité mais toutefois conforme. Langue : Français Age : Tout public et enfants à partir de 3 ans Durée : 45 min. Lieu : Salle des Congrés du Théâtre Municipal Théâtre Langue : Français Age : Tout public Durée : 1H20 Lieu : Théâtre Municipal de Bastia L’OMBRE ET LA LUMIÈRE (Bastia) La quarantaine épanouie De : Corinne MATTEI Mise en scène : Corinne MATTEI Avec : Corinne MATTEI Production : Cie l’ombre et la lumière Femme au foyer désespérée ? Pas si sûr Léna Andréani est une quadragénaire, mère de trois enfants, mariée à Edouard un homme brillant qu’elle aime et admire. L’équilibre au foyer semble parfait, mais c’est un leurre. Léna, trouve son existence terne et sans intérêt. Cette maman débordée, ne rêve que d’une chose, passer du statut de femme ordinaire à extraordinaire. Mais le chemin est chaotique… Son intuition féminine n’est pas toujours à la hauteur de ses désirs et de sa quête d’idéal. Influencée par les dictats des magazines elle s’est mis la barre haut. Elle fait tout pour se montrer à la fois séduisante, pleine d’esprit et efficace. Forcément, quelques-unes de ses tentatives finissent par déraper… Le portrait de cette quadragénaire débordée par sa vie de famille, et son obsession d’être parfaite dans tous les domaines, nous renvoie à tout un chacun. Tout le monde reconnaitra, un ami, un voisin, un parent. Seule en scène Langue : Français Age : Tout public Durée : 1H20 Lieu : Salle des congrès du Théâtre Municipal Mercredi 9 mars à 20h30 Mercredi 9 mars à 18h30 P r o g r a m m a t i o n o f f i c i e l l e ECL’ADAM (Bastia) Neige De : Maxence FERMINE Adaptation du roman : Marie-Joséphine SUSINI Mise en scène : Marie-Joséphine SUSINI Avec : Marie-Joséphine SUSINI L’actrice et metteur en scène Marie-joséphine SUSINI, inoubliable « Gelsomina » nous invite à suivre les pas de Yuko dans la Neige… Voyage initiatique, poétique, sur le fil de la beauté à partager. Aller à l’essentiel, difficile chemin de l’épure... avec détermination. Il y a la quête d’absolu et d’idéal, le temps qui coule, qui passe ou que l’on prend, la résistance au destin tout tracé. La neige emplie de toutes les couleurs, et cet aveugle qui voit une funambule se nommant « neige ». Un fil tendu entre deux montagnes qui réunit deux êtres … Langue : Français Age : Tout public Durée : 1H10 Lieu : Centre culturel l’Alb’Oru COMPAGNIE STELLABEL (Ajaccio) Trois ruptures De : Rémi de VOS Mise en scène : Livia STROMBONI et Fred DACQUAY Avec : Livia STROMBONI et Fred DACQUAY Elle a préparé un repas d’adieu. Il lui reste en travers de la gorge. Il a rencontré quelqu’un. Elle ne le supporte pas. Ils ont un enfant. Il fait exploser leur couple. Trois ruptures. Les histoires d’amour finissent mal en général… Comédie dramatique Langue : Français Age : Public Adulte et ados avertis Durée : 60 min. (3x 20 min.) Lieu : Lycée Giocante di Casabianca Jeudi 10 mars à 18h30 Jeudi 10 mars à 14h00 P r o g r a m m a t i o n o f f i c i e l l e RÊVE EN SCÈNE (Ajaccio) Villon, le coupable idéal De : François VILLON, Jean-Bruno CHANTRAINE, Jean-Louis LASCOUX Mise en scène : Valérie FURIOSI Avec : Jean-Bruno CHANTRAINE (Chant / Guitare / Djembé) Musiciens : Julien KRIEGER (Contrebasse / Basse / Très) et Olivier MASSONI (Piano /Guitare / Synthé) Production : Rêve En Scène « Villon le coupable d’idéal » est une scénographie musicale, moderne et classique, de l’auteur de la célèbre interpellation : « frères humains qui après nous vivez ». Le message est politique et contemporain. Slamé, chanté, déclamé, il traite de l’accueil, de l’exclusion, de la répartition des richesses, de l’amour, de la liberté, des croyances, de l’éducation et de l’ignorance. Il est structuré autour des émotions de Villon, la peur, l’amour, la tristesse, la haine, l’admiration et le désir. Poésies mises en musique : Villoneries Langue : Français et vieux Français, avec visuel et sous-titres Age : Tout public Durée : 1H15 Lieu : Salle des congrès du Théâtre Municipal LOCU TEATRALE (Ajaccio) Azeza De : Marianna NATIVI Mise en scène : Marianna NATIVI Avec : Marianna NATIVI Production : Locu Teatrale Ognunu porta a so croci, ognunu devi accità u caminu, ognunu devi zappà… Azeza ha pruvata cù u teatru corsu bislingu à viaghjà tra a terra è u celi… tanti difficultà, tanti risi dinò, tanti paesi scunisciuti, tanti piazzetti scuperti, ma tanti suspresi… Tamanti parsunaghji scuntrati, tamanti scemi, tamanti savii, e tamanta scimuzia… A Corsica tarra di a cumedia, tarra di a tragedia… Un viaghju fattu di storii, di cacciati, di sprissioni famosi, a rialità di u teatru, o a rialità di a vita… U teatru, ma comu ? L’artisti ? Ma quali ? Tutti semu artisti, no ? Azeza ùn ni pò piu, azeza hè arrabiata, una rabia inutuli, una rabia di risa, scacanati, spansati… A chì servi di luttà, tuttu hè da rifà, dinò, sempri dinò… a puesìa, a fola… Chì fola, quidda d’un disertu ? quidda di a spartera ?… AZEZA, 20 ans de galère One Woman Show Langue : Bilingue sans surtitrage Age : Tout public à partir de 12 ans Durée : 1H30 Lieu : Théâtre Municipal de Bastia Vendredi 11 mars à 9h30 Jeudi 10 mars à 20h30 P r o g r a m m a t i o n o f f i c i e l l e 1er ACTE (Bastia) Une faim de loup De : Lucile DELANNE et Emilie DESPOIX Mise en scène : Lucile DELANNE Avec : Lucile DELANNE, Emilie DESPOIX et Elblaz FERNANDEZ Production : 1er Acte «Une Faim de Loup» c’est l’histoire du loup du petit chaperon rouge qui rencontre la fillette. Il est affamé certes, mais est-il vraiment méchant ? L’amitié et la ruse du petit chaperon rouge leurs épargneront à tous deux un destin funeste. Quant à mère-grand, elle a plus d’un tour dans sa cuisine ! Le petit plus de ce spectacle est que les comédiens proposent, tout en restant des personnages, de venir partager un goûter fruits et légumes avec les enfants : sans allergènes, sans entrave aux prescriptions traditionnelles, un vrai temps de partage et d’échange... Spectacle théâtral jeune public Langue : Français Age : Enfants (à partir de 5 ans) et plus Durée : 1H00 Lieu : Salle des congrès du Théâtre Municipal U TEATRINU (Furiani) Bar De : Spiro SCIMONE Accunciamentu : Guy CIMINO Mise en scène : GuyCIMINO Avec : Jean Pierre GIUDICELLI, Pierrick TONELLI Nino est barman et rêve de travailler dans un établissement où il pourrait servir des apéritifs. Petru rêve d’un travail, n’importe lequel. Ils se retrouvent tous les jours dans l’arrière-boutique d’un bar et cherchent une solution pour trouver un meilleur sort. Nino est manipulé par sa mère, Petru par Ghjuvà, chef maffioso. Les vengeances qu’ils imaginent relèvent de l’imaginaire enfantin ; elles sont si disproportionnées qu’elles forcent le rire. Le tragique de leur condition est à la fois déchirant et irrésistiblement comique. Incapables d’améliorer leur sort, ils s’entêtent, gardent espoir et leur opiniâtreté frôle l’absurde. Théâtre Langue : Corse sans surtitrage Age : Tout public Durée : 1H00 Lieu : Lycée Giocante di Casabianca Vendredi 11 mars à 18h30 Vendredi 11 mars à 14h00 P r o g r a m m a t i o n o f f i c i e l l e 1er ACTE (Bastia) Coco & Co De : Corinne MATTEI et Coco ORSONI Mise en scène : Lucile DELANNE Avec : Coco ORSONI et Corinne MATTEI Production : 1er Acte Coco & Co sont corses, amies d’enfances et actrices. Fâchées depuis leur duo mémorable « Rachel et Betty », elles sont maintenant ennemies jurées… Jusqu’à ce qu’un metteur en scène fasse le pari de recréer le duo : seul problème, les convaincre. « Ce spectacle «Show Chaud» plein d’énergie, de charme, d’humour, de sensibilité et de... Surprises. Par-delà le texte, les aspects scéniques et le jeu, Coco & Co distille en outre avec finesse au public hilare bien plus qu’une vision des coulisses du métier, du quotidien des intermittents du spectacle, du temps qui passe et des rapports d’ego. Coco & Co c’est un parfum d’humanité au sein du grand Theatrum Mundi. » Jean-Paul Codaccioni Duo humoristique Langue : Français (et quelques expressions corses) Age : 10 - 110 ans Durée : 1H20 Lieu : Salle des congrès du Théâtre Municipal La Cie SPIRALE (Bastia) T – REX (Chronique d’une vie de bureau ordinaire) De : Alexandre OPPECINI Mise en scène : Marie GUIBOURT Avec : Alexandre OPPECINI Création originale : La Compagnie Spirale Production : La Compagnie Spirale Alexandre travaille dans les bureaux d’une banque internationale à Paris. Un lundi matin, suite à l’absence de son chef, il se retrouve propulsé au poste de manager de son service. Une occasion inespérée pour ce jeune cadre de faire ses preuves face à sa hiérarchie et de donner un nouvel élan à sa carrière… Mais alors qu’Alexandre prend ses nouvelles fonctions, un Tyranosaure, monstre qui a traumatisé son enfance, vient le hanter dans ses rêves, le faisant peu à peu basculer dans la folie. Seul en scène Langue : Français Age : Tout public Durée : 1H20 Lieu : Centre culturel l’Alb’Oru Samedi 12 mars à 14h30 Vendredi 11 mars à 20h30 P r o g r a m m a t i o n o f f i c i e l l e THÉÂTRE de NÉNÉKA (Ajaccio) Lectures Angelica Liddell et Phil Klay De : Angelica LIDDELL Phil KLAY Mise en scène : François ORSONI Avec : Alban GUYON, François ORSONI et la participation de Diana SALICETI et de Nicolas TORRACINTA Production : Théâtre de Nénéka avec le soutien de la CTC et de la Ville d’Ajaccio En pleine création de sa nouvelle forme longue, « La mort de Danton », sur un texte de Georges Buchner, François Orsoni questionne une nouvelle fois la démocratie, l’exercice du pouvoir et la manipulation des masses, en confrontant deux textes forts. L’espagnole Angelica Liddell réinvente l’histoire de Richard III dans « l’année de Richard ». Phil Klay partage avec nous sa « Fin de mission » en Irak. François Orsoni et Alban Guyon interprètent ces personnages qui interpellent. Diana Saliceti prête sa voix et les notes de son guitariste Nicolas Torracinta à cette lecture intense. Ingratitudina di’ssu mondu Lecture théâtrale Langue : Français Age : Tout public Durée : 50 min. Lieu : Salle des congrès du Théâtre Municipal ACROBATICA MACHINA (Balagne) L’acide rougit le chiendent De : Lauriane GOYET Mise en scène : Lauriane GOYET Avec : Naéma BOUDOUMI, Ugo GONZALES, Lauriane GOYET, Nicolas POLI, Chloé RENAUD, Jacques TRIN La voix : Virginie FOUCHER GUPTA Collaboration dramaturgique : Naéma BOUDOUMI Création musicale : Ceccè GUIRONNET Création scénographique/ Costumes : Delphine CIAVALDINI Création lumière / Régie : El Mekki ARRIHOUI Production : Acrobatica Machina Coproduction : U Svegliu Calvese ; l’Aria ; Cie Ginko ; Cie Feydra Tonnerre Une voix surgit : « Dans deux minutes un repos bien mérité ». Un possible pays, un possible Occident, un possible présent. Un monde où les lois et les décrets prolifèrent. Un monde où rien n’est interdit, mais tout est obligatoire. Elle, Janey, immigrée. Elle tente d’exister, de trouver une place derrière son comptoir. Bousculée par les agents de la commission de répression, acculée par la négation de son passé, vouée à n’être qu’un niveau zéro. Que reste-t-il comme espace libre ? Langue : Français Age : Tout public à partir de 12 ans Durée : 1H20 Lieu : Centre culturel l’Alb’Oru Samedi 12 mars à 20h30 Samedi 12 mars à 18h30 P r o g r a m m a t i o n o f f i c i e l l e U Teatrinu (Furiani) Romeo e Giulietta De : Guy CIMINO Mise en scène : Guy CIMINO Avec : Pierrick TONELLI, Serena LECA, Marie Ange GERONIMI, Corinne MATTEI, Jean Battì FILIPPI, Henri OLMETA, Jean Pierre GIUDICELLI, Sebastien CASALONGA On connait tous le chef d’oeuvre de Shakespeare Romeo and Juliett. Roméo et Juliette meurent de ne pas vivre ensemble. C’est l’histoire d’amour la plus célèbre du monde. Mais si Shakespeare avait été abusé par ses deux personnages ? S’ils lui avaient fait écrire n’importe quoi ? Si cette histoire d’amour se passait au vieux port de Bastia et pas à Vérone ? Et si Shakespeare avant d’écrire son dramatique Romeo and Juliet était passé par Bastia. En résidence d’artiste et stage de création avec U Teatrinu il rédige sa première version de Romeo è Giulietta. Plus sauvage, plus terrible, plus brève, plus barbare… Plus comique ? Oui un peu… Surtout qu’il y a la guerre entre ceux du Marché et ceux de la Marine à cause du feu de la St Jean... Théâtre Langue : Corse sans surtitrage Age : Tout public Durée : 1H30 Lieu : Théâtre Municipal de Bastia