Pour brasser des affaires à l’échelle mondiale, il faut consentir à voyager, car la
communication en personne est nécessaire pour inspirer confiance et maintenir
d’étroites relations d’affaires.
Les entreprises américaines devraient tirer avantage de l’Accord de
libre-échange nord-américain (ALÉNA) et envisager le Canada et le Mexique
comme possibilités de marchés stratégiques d’exportation.
Corinne Pohlmann, vice-présidente, Affaires nationales, Fédération canadienne
de l’entreprise indépendante (FCEI)
Au Canada et aux États-Unis, les PME représentent de 98 % à 99 % des
sociétés, emploient de 50 % à 60 % de la population en âge de travailler et
génèrent environ la moitié du PIB du pays.
Environ 76 % des PME canadiennes ne font pas d’exportation vers les États-
Unis, 16 % n’exportent que des biens, 4 % exportent des services
exclusivement, et 4 %, des biens et des services.
Près de 51 % des PME canadiennes n’importent rien des États-Unis, 42 %
n’importent que des biens, 5 % importent des biens et services, et 1 %
n’importent que des services.
En général, les PME qui se livrent à des échanges commerciaux avec les États-
Unis ne s’adonnent pas à l’exportation ni l’importation avec régularité. Une seule
mauvaise expérience peut suffire à décourager une PME de continuer à faire du
commerce à l’international à l’avenir.
D’après une étude réalisée par la FCEI en 2008-2009, les règles relatives à la
frontière et au commerce ont été citées parmi les règlements fédéraux les plus
contraignants.
Les PME ne sont souvent pas au courant des programmes à leur disposition
pour les aider à améliorer le commerce de part et d’autre de la frontière
canado-américaine.
Les législateurs pourraient améliorer les conditions commerciales des PME au
Canada et aux États-Unis en appliquant les mesures qui suivent.
Accroître l’accessibilité des PME aux politiques et aux programmes relatifs
à la frontière et au commerce, et en rehausser la pertinence, notamment
grâce à des mesures facilitant les processus d’importation et d’exportation
pour les commerçants présentant un risque peu élevé et ayant un faible
volume d’échanges.
Simplifier et harmoniser la règlementation et les formalités administratives,
tant au Canada qu’aux États-Unis.
Améliorer le service à la clientèle et la communication avec les petites
entreprises en mettant à leur disposition des renseignements facilement
accessibles et rédigés dans un style simple.
Bernard Swiecki, directeur, Analyses de marché, Center for Automotive Research
Le Canada est en train de signer des accords de libre-échange avec un certain
nombre de pays. Or, l’économie canadienne arrive à livrer une concurrence plus