APPEL À PHOTOS :
QUELS MESSAGES LES CONTRIBUTEURS
ONT-ILS VOULU TRANSMETTRE ?
LES POINTS POSITIFS
+
LES POINTS NÉGATIFS
+ Sécurité routière
- Publicités positionnées perpendiculairement
au sens de circulation automobile en évitant
les carrefours, les ronds-points afi n de ne
pas occasionner de gêne ou distraire les
automobilistes.
- Publicités placées sur un îlot piéton peu
fréquenté, donc peu gênant.
+ Communication
- Affi chage en petit format nécessitant de s’ap-
procher pour connaître le message. Dispositif
considéré comme incitatif et non manipulateur.
+ Esthétique urbaine
- Des panneaux d’information sobres et peu
énergivores.
- Une sucette de signalétique sans publicité
et un totem regroupant diverses publicités ;
dispositifs considérés comme bien encadrés.
- Entrée de ville et carrefour sans publicité.
- Dans les zones d’habitation : panneaux d’affi chage de trop grande dimension,
installés au cœur des lotissements et des zones d’habitat, à proximité
immédiate de proches voisins.
- Communication
- Le mobilier urbain : ces dispositifs installés en cœur de ville, sous couvert d’une diffusion
d’information institutionnelle, servent trop souvent de support de publicité.
- Dans les entrées de ville et les zones commerciales,
fl orilège d’enseignes et préenseignes multiples, de
panneaux publicitaires grand format, regroupés sur
un même site : trop de panneaux et de trop grande
dimension ; positionnement anarchique.
- Aux abords des monuments historiques et des sites
protégés : publicité défi lante et abribus publicitaire qui
dénaturent ces sites.
- En centre historique : des enseignes disproportion-
nées, aux couleurs criardes, non intégrées à la façade
et à l’environnement, trop nombreuses sur un même
espace. Des bâches de chantier aux dimensions dis-
proportionnées, sans aucun souci d’insertion dans
l’environnement.
- Sécurité routière
- « Bouquet » illégal de préenseignes à un carrefour : gêne pour les
automobilistes et facteur de distraction.
- Développement durable
- Publicité lumineuse : panneau publicitaire grand format allumé en plein jour.
-
LE RLPi PEUT-IL AMÉLIORER LA SITUATION ?
QUELQUES EXEMPLES
Le RLPi peut-il
réduire la taille de
l’affi chage ?
oui
La réglementation nationale
fi xe des règles de surface
et de hauteur qui diffèrent
selon les dispositifs (publicité
murale, publicité scellée au
sol, publicité lumineuse...)
et en fonction du nombre
d’habitants de l’agglomération.
Par exemple, la publicité scellée
au sol est interdite dans les
agglomérations de moins
de 10 000 habitants, alors
qu’elle peut avoir une surface
de 12 m² dans les autres
agglomérations.
A l’échelle locale, le RLPi
permet d’harmoniser les
règles sur les 37 communes
de Toulouse Métropole tout
en respectant les spécifi cités
des différents territoires.
Le dimensionnement
des affi chages pourra
éventuellement être réduit
dans les zones nécessitant
une protection particulière.
Le RLPi peut-il
améliorer
l’insertion de
l’affi chage dans
l’environnement ?
oui
C’est l’objet même du RLPi !
Le code de l’environnement
n’édicte pas de règles
concernant l’esthétique
des dispositifs de publicité
et d’enseignes. Il impose
simplement une obligation
de maintenir en bon état les
publicités et les dispositifs qui
les supportent.
Le RLPi pourra comporter des
dispositions spécifi ques visant
à renforcer leur intégration
dans l’environnement,
par exemple :
- interdire les enseignes de
couleurs fl uorescentes
- imposer que les enseignes
en façade soient en lettres
découpées pour éviter
de masquer les éléments
architecturaux, intégrer des
règles de proportion...
- limiter la taille des moulures
des dispositifs publicitaires
- imposer la dissimulation de la
structure du dispositif…
Le RLPi peut-il
réduire le nombre
d’affi chages
dans les zones
autorisées ?
oui
Le code de l’environnement
fi xe des règles de
dimensionnement et
d’implantation des dispositifs.
Localement, le RLPi pourra
introduire une règle de densité
et durcir les dispositions
nationales sur certains
secteurs spécifi ques pour
préserver le paysage, le
patrimoine et améliorer le
cadre de vie, par exemple aux
entrées de villes, sur les axes
routiers structurants, dans les
zones commerciales, dans les
quartiers historiques...
Ainsi, le RLPi pourra imposer
« moins » de panneaux et
exiger qu’ils soient « mieux »
implantés.
Le RLPi peut-il agir
sur les dispositifs
lumineux et
participer ainsi à
la réduction de la
facture énergétique ?
oui
La réglementation nationale
encadre ces dispositifs, les
soumettant à des règles
particulières.
Localement, le RLPi pourra
prévoir des dispositions plus
restrictives en fi xant des
horaires d’extinction.
Le RLPi peut-il
empêcher que
l’affi chage nuise
à la sécurité
routière ?
oui... et non
La réglementation nationale
de la publicité extérieure tend
à protéger les paysages et la
qualité du cadre de vie et n’a
pas pour objet de garantir en
soi la sécurité routière, c’est
le rôle du code de la voirie
routière.
Le RLPi, par conséquent,
ne peut pas intervenir
directement sur ce champ de
compétence. Pour autant, en
agissant sur les implantations,
sur les dimensionnements
des dispositifs, sur les règles
de recul... le RLPi aura un
impact indirect sur la sécurité
routière.
Le RLPi peut-il
intervenir sur
le contenu
des messages
publicitaires ?
non
Le droit de la publicité
extérieure s’appuie sur un
des principes fondamentaux
proclamés par la Déclaration
des Droits de l’Homme et du
Citoyen selon lequel chacun
a le droit d’exprimer et de
diffuser informations et idées
qu’elles qu’en soit la nature,
par le moyen de la publicité.
Le code de l’environnement
porte sur les conditions
d’implantation et de format
des dispositifs publicitaires,
des enseignes et des
préenseignes et n’intervient
pas, par exemple, sur des
considérations de santé
publique, de maintien
de l’ordre public...
En conséquence, localement,
le RLPi va encadrer les
dispositifs sur lesquels des
messages seront apposés
pour répondre à des enjeux
de protection du cadre de vie,
mais ne pourra pas intégrer
des dispositions relatives au
contenu de ces messages.
- Patrimoine, paysage & cadre de vie