Investir au Maroc Pourquoi ? Dans un contexte mondial en plein essor économique qui vit sous la loi de la mondialisation de l’économie et de la compétitivité internationale, l’investissement sous ses deux aspects, tant national qu’étranger, est une action capitale pour faire face aux exigences du décollage économique. Dans cet environnement, le Maroc s’est résolument engagé, à l’instar d'autres pays émergents, dans une politique qui cherche à faire de l’investissement étranger, un support stratégique de croissance économique et sociale. En effet, les pouvoirs publics ont œuvré à améliorer l’attractivité du Royaume à travers des mesures d’ordre économique, institutionnel, législatif et réglementaire qui ont été concrétisés par : - L’adoption d’un cadre fiscal attrayant en matière d’investissement avec notamment l’entrée en vigueur du dispositif de la charte d’investissement Et l’adoption d’un régime conventionnel permettant aux investisseurs importants de signer des conventions ou des contrats d’investissements avec l’Etat en vue de bénéficier d’avantages particuliers; - Une refonte de l’environnement institutionnel de l’investissement, basé sur une meilleure répartition déconcentrée des tâches et des rôles : d’une part, les centres régionaux d’investissement (CRI) pour l’assistance et l’aide aux investisseurs au niveau des seize régions du Royaume, et d'autre part, au niveau national la Commission des investissements institués en octobre 1998, sous la présidence du Premier Ministre. Le Maroc a également engagé ces dernières années plusieurs réformes structurelles qui ont eu pour résultat la stabilité de son cadre macro-économique et la consolidation de l’ouverture de son économie sur son environnement international avec notamment la signature de plusieurs accords d’associations et de libre-échange. Concrètement, cinq arguments plaident pour l'investissement au Maroc : 1. - Une grande stabilité politique et institutionnelle qui s’appuie sur un processus de démocratisation continu ; 2. - Un appui institutionnel de rigueur et un cadre juridique incitatif ; 3. - Une politique de réformes structurelles et de libéralisation de L’économie. 4. - Une population éduquée bénéficiant d’une formation technique très satisfaisante ; 5. - La proximité géographique de L’Europe. Endettement Le processus de diminution du stock de la dette extérieure publique s’est poursuivi en 2004 avec une nouvelle baisse de 9% le ramenant de 126 milliards DH à la fin de 2003 à 115 milliards DH (14 milliards $US) à la fin de 2004. Cette diminution est le résultat des flux nets négatifs d’endettement extérieur (tirages – amortissements) et de l’impact de la dépréciation du dollar américain par rapport au dirham. Evolution du stock de la dette extérieure publique en millions dirhams. De ce fait, les indicateurs de l’endettement se sont améliorés sensiblement. Ainsi, le taux d’endettement extérieur a été ramené de 30,1% à 26,1% du PIB entre 2003 et 2004, soit une réduction de 4 points du PIB et le taux par rapport aux recettes courantes de la balance des paiements est revenu de 70% à 61% d’une fin d’année à l’autre. 1.Répartition du stock par groupe de créanciers. Sur un autre registre, la structure par groupe de créanciers a connu une forte modification durant les dix dernières années caractérisée par un renforcement de la part des institutions internationales (+12% ), une diminution de celle du Club de Paris (-11% ) et une quasi-stabilité de la part du Club de Londres. Ainsi, les institutions internationales de développement sont devenues le premier groupe créancier du Maroc avec un encours de 49 milliards DH (42% ), suivies des créanciers bilatéraux avec 47 milliards DH (41% ) et des banques commerciales avec 19 milliards DH (17% ). PIB L'économie marocaine a réalisé en 2004 un taux de croissance de 4,2%, annonce le haut-commissariat au Plan (HCP) (20 mai 2005), après 5,5% l'année précédente. Ce taux représente 1,2 point de plus que l'objectif sur lequel a été basée la loi de Finances 2004 et 0,7 points par rapport aux 3,5% prévus par le HCP. Les activités non agricoles ont contribué à cette croissance en progressant de 4,7% (3,5% en 2003). La hausse affichée par l'agriculture n'est que de 1,9% contre 18% en 2003.