Vie coloniale rapport

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Introduction :
Lorsqu’on observe les animaux dans leur milieu naturel, on constate qu’ils ne vivent pas tous
de la même manière. En effet, certains vivent en solitaire, comme les rouges gorges. D’autres
en groupes plus ou moins nombreux, comme par exemple les éléphants et les dauphins. Et
d’autres encore ne se regroupent qu’à certaines périodes de l’année, par exemple les otaries à
fourrures ou encore les monarques. Si les animaux ont choisi la vie en groupe, c’est que ce
mode de vie présente des avantages que la vie en solitaire ne leur apporte pas. Ce phénomène
serait donc une adaptation évolutive.
Au vue de ces observations en milieu naturel, nous pouvons nous demander quelle est la
définition la plus pertinente d’une colonie animale, si elles sont toutes identiques et qu’elles
sont leurs caractéristiques.
Puis en approfondissant le sujet, d’autres questions apparaissent : quels sont les facteurs qui
permettent la cohésion du groupe et enfin, pourquoi les animaux en sont-ils venus à vivre
ensemble et quels peuvent être les inconvénients liés à ces rassemblements.
I.
Les différents types de colonies :
A. Définition d’une colonie :
Une colonie est un ensemble d’organismes appartenant à la même espèce et vivant en
commun. Ces rassemblements peuvent contenir plus ou moins d’individus.
Cependant, certaines colonies sont pourvues d’une organisation plus ou moins complexe ; les
individus interagissent alors entre eux. Dans ce cas, la colonie possède une structure sociale :
on parle alors d’une société.
B. Les colonies fixes :
Les animaux, qui forment des colonies fixes, vivent côte à côte, ou l’un sur l’autre, de façon
permanente sur un territoire fixe. On retrouve le plus souvent ces colonies chez les Cnidaires
en phase polype, chez les coraux et les ascidies.
C. Les colonies mobiles :
1. Structures non organisées :
Ces colonies sont formées de grands groupes d’animaux qui réagissent ensemble sans que
cela soit le résultat d’une action coordonnée. En effet, chaque membre du groupe va agir de la
même manière que la majorité des autres membres, par principe de mimétisme, et cela pour
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n’importe quelle action. Il n’y a pas de meneur désigné. Ces animaux ont un instinct dit
grégaire ; les relations entre individus sont limitées à l’interaction.
Ce type de colonies est connu familièrement sous les noms de troupeaux , de hardes ,
ou de bancs . On les retrouve chez de nombreux groupes zoologiques, comme par
exemple, les ongulés, les cervidés, les poissons.
2. Structures organisées :
a. Sans hiérarchie :
Les animaux forment des groupements familiaux mixtes comprenant jusqu’à plusieurs
centaines d’individus. Les cellules familiales sont structurées autour des femelles et des
jeunes, qui sont protégés par les mâles, mais il n’y a pas de chef. Les individus sont très
souvent apparentés. Ce mode de vie est présent notamment chez les cétacés. Les animaux les
plus connus vivant au sein de structures familiales sont les dauphins.
b. Avec hiérarchie :
• Les colonies matriarcales :
Ce sont des groupements d’animaux de la même espèce qui sont menés par la femelle
dominante, qui est le plus souvent la femelle la plus âgée de la colonie. Par exemple, les
castors forment des colonies où la plus vieille femelle possède le rôle central. Elle établit la
colonie et transmet son rôle matriarcal à ses filles. Les colonies d’éléphants, de hyènes,
d’abeilles ou d’orques épaulards sont aussi représentatives des colonies matriarcales.
• Les colonies à hiérarchie souple :
On observe dans ces colonies une hiérarchie sociale assez complexe car la dominance n’est
pas toujours assurée par le même individu. Par exemple, chez les capucins moines (Cebus
capucinus), le pouvoir hiérarchique est détenu par un mâle dominant qui s’entoure de
femelles, les juvéniles formant un groupe distinct, de même que les autres mâles adultes,
dominants déchus ou jeunes attendant de prendre la dominance. Cependant, ce n’est pas
forcément un mâle qui domine ; parfois il s’agit d’une femelle.
De plus, l’individu menant le groupe peut voir sa dominance être remise en jeu par des
individus plus jeunes.
• Les colonies à hiérarchie stricte :
Tous les individus de la colonie sont menés par un individu dominant, qui le restera toute sa
vie. L’établissement de la hiérarchie ne pourra jamais être bouleversé, sauf en cas de décès ou
de formation d’une nouvelle colonie. De plus, chaque membre de la colonie possède un rang
hiérarchique qu’il conservera tout au long de sa vie. C’est le cas chez les hippopotames
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communs (Hippopotamus amphibius) : ils vivent en groupes de 10 à 15 individus en
moyenne, dirigés par un mâle dominant. D’un côté il y a les femelles avec leurs petits, de
l’autre les femelles sans progénitures, et à l’écart les autres mâles.
D. Les colonies temporaires :
Certaines espèces animales, vivant la plupart du temps en solitaire, peuvent former de grands
rassemblements, à certaines périodes de l’année, afin d’effectuer de grandes migration, ou
pour se reproduire. Ces regroupements se dispersent ensuite.
Ce phénomène s’observe par exemple chez les manchots empereurs (Aptenodytes forsteri),
qui effectuent une longue migration par milliers vers leur zone de reproduction.
Tableau bilan (annexe 1).
II.
La cohésion de la colonie :
A. La hiérarchisation :
Les rapports de dominance et de hiérarchie sont une composante très largement retrouvée
dans les colonies structurées, dites sociales. Au sein d’un groupe, les mécanismes de
dominance entre individus régissent la vie en communauté et créent des hiérarchies. On peut
considérer deux formes de hiérarchies :
La hiérarchie linéaire où chaque individu du groupe est le subordonné d’un autre, qui
est lui-même subordonné à un autre et ainsi de suite.
La hiérarchie de dominance où un seul individu domine l’ensemble des autres
membres du groupe qui se retrouvent alors tous au même rang. Cette dominance peut
être héréditaire, ou obtenue par la force.
Lorsque deux adultes d’une même espèce, étrangers l’un à l’autre, se rencontrent, ils se
combattent afin d’établir la hiérarchie entre eux. A l’issu de ce duel, l’un est victorieux, et
l’autre doit s’incliner. Ce fait déterminera leurs rapports sociaux à venir à chacune de leur
rencontre. Cette pratique de détermination de la dominance est la plus souvent observée dans
les comportements des individus au sein d’une colonie. Elle permet de créer une structure
organisée où chacun de ses membres connaît sa place et son rôle.
Cependant, la dominance n’est pas forcément acquise par la force. Chez certaines espèces,
elle se transmet de génération en génération. C’est le cas chez les hyènes tachetées (Crocuta
crocuta) qui possèdent une structure matriarcale : les femelles sont les individus dominants, et
le rang hiérarchique se transmet de mère en fille.
Tout groupement animal structuré implique pour son bon fonctionnement l’existence d’un
système de communication qui lui est propre.
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B. La communication :
La communication au sein d’une colonie est essentielle. Elle consiste dans le fait qu’un
individu exerce une action sur un autre individu en modifiant le comportement de celui-ci.
Il existe plusieurs formes de communication.
1. La communication visuelle :
C’est le mode de communication que l’on retrouve chez le plus grand nombre d’espèces
animales. Les animaux utilisent une grande diversité de signaux afin de se faire voir : des
caractéristiques morphologiques comme le plumage ou la couleur des écailles, et des
mouvements expressifs comme les postures corporelles et les mimiques faciales.
De nombreuses espèces, surtout chez les poissons et les oiseaux, se parent de couleurs
chatoyantes lors des périodes de reproduction comme par exemple l’épinoche mâle
(Gasterosteus aculeatus) qui arbore un abdomen rouge comme livrée nuptiale, et qui le fait
considérer comme un concurrent par les autres mâles.
Les couleurs vives peuvent aussi servir d’avertissement.
Les signaux visuels mettent également en jeu des postures, qui sont soit des postures de
soumission, soit des postures d’intimidation. Elles permettent d’identifier le poste de chaque
individu dans la colonie. Les premières sont souvent matérialisées par une posture couchée,
découvrant le cou et le ventre de l’animal, qui sont ses parties corporelles les plus vulnérables.
Les exemples les plus probants se retrouvent chez les canidés, qui marquent aussi leur
soumission par la position de leur queue.
Figure n° 1 : approche d’un loup dominé face à un loup dominant
issue du site bellou.chez.com/page3.html
Les postures d’intimidation, quant à elles, servent surtout à grandir l’animal afin de le rendre
plus menaçant. Ainsi les poils et les plumes se hérissent, la tête est redressée et les animaux se
grandissent sur leurs pattes. De plus, les armes potentielles sont mises en avant, comme par
exemple les becs, les cornes ou encore les dents (annexe 2)
Enfin, les signaux visuels peuvent prendre la forme d’expressions faciales, surtout chez les
animaux les plus évolués. Elles servent à la reconnaissance des individus entre eux,
notamment chez les primates (annexe 3), mais elles servent aussi à indiquer l’état émotionnel
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de l’animal. Par exemple, les oreilles se plaquent sur le crâne et la bouche s’ouvre en cas
d’agression ou de menace, chez les carnivores ou même chez les chevaux.
Tous ces signaux visuels distincts sont souvent combinés entre eux, ce qui forme une
mosaïque qui permet de donner des signaux très gradués.
2. La communication sonore :
L’utilisation de signaux sonores et de vocalisations pour communiquer est très répandue dans
le monde animal, et est utilisée dans de nombreuses situations. Ils expriment par exemple
l’alarme, la possession d’un territoire ou l’envie de se reproduire.
Les organes de phonations sont très diversifiés : sacs œsophagiens, cordes vocales, syrinx
chez les oiseaux ou organes stridulant chez les sauterelles ou grillons.
Les signaux acoustiques sont différents d’une espèce à l’autre, ce qui permet aux individus
d’une même espèce de se reconnaître. Cette différenciation est possible grâce à la grande
diversité de sons qui peuvent être produits. En effet, selon la fréquence, l’intensité et le
timbre, un son pourra être isolé d’un autre. De plus, au sein d’une même espèce, plusieurs
sons différents sont émis selon la situation.
La communication sonore se retrouve dans pratiquement tous les groupes zoologiques. On
peut citer les insectes (cigales, grillons, sauterelles), les amphibiens anoures (grenouilles et
crapauds), les mammifères (rongeurs, suricates, éléphants, cerfs, lions, cétacés…), et surtout
toutes les espèces d’oiseaux. (annexe 4)
3. La communication chimique :
Cette communication est probablement celle qui a été la première utilisée par le monde
animal (Haldane, 1955). Elle fait intervenir des messagers chimiques appelés phéromones. La
diffusion de ces molécules odorantes dans l’environnement est lente mais durable. Leur
émission se fait par des moyens assez variés, tels que les glandes spécialisées, les fèces et les
urines.
La communication chimique est utilisée pour de nombreuses fonctions : attraction et
reconnaissance des partenaires sexuels, marquage du territoire, identification des individus,
identification du statut social (lorsqu’il y en a un), relations parentales….
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Figure n° 2 : Photographie d’abeilles gardiennes de la ruche (Apis mellifica) : lorsque la ruche est
attaquée,les abeilles gardiennes émettent immédiatement une phéromone qui prévient
toute la ruche du danger. (lemiracledelabeille.com/2.htm )
Les individus ne seraient pas les seuls à avoir leur propre odeur. En effet, en 1967,
S.A.Barnett est l’un des premiers à parler d’odeur de colonie ; il a remarqué qu’un rat mâle
faisait parfaitement la distinction entre les membres de son groupe et les individus d’un
groupe étranger. De même, les insectes sociaux retrouvent toujours leur colonie, qu’ils
reconnaissent à sa propre odeur.
4. La communication tactile :
La communication tactile est peut être la moins utilisée dans le règne animal. On pourrait
expliquer ceci par le fait qu’elle nécessite un rapprochement important entre les individus, ce
qui pourrait ne pas convenir pour certaines espèces qui ne le supporterait pas.
On la retrouve essentiellement chez les primates qui l’utilisent pendant leurs séances de
grooming (toilettage).
Figure n° 3 : Photographie d’une séance de toilettage entre
deux singes vervets (Chlorocebus pygerythrus)
issu du site www.skyshaker.com/gallery/KrugerWildlifePark/...
Ces séances jouent un rôle très important dans le maintien de la paix et de la cohésion du
groupe.
Ce mode de communication est particulièrement important dans les relations parentales chez
les mammifères.
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Figure n° 4 : Photographie d’une lionne toilettant un lionceau
(Panthera leo). (creative-commons-photo.com/image/76-lion-soci...)
III.
Les bénéfices et les inconvénients de la vie en colonie :
A. Les avantages de la vie en colonie :
On observe rarement des animaux vivant en solitaire ; la vie sociale a perduré au cours de
l’évolution, on peut donc dire que l’état social est un avantage pour répondre aux problèmes
rencontrés dans l’environnement.
Certains avantages résultent de l’effet de masse, c'est-à-dire de la quantité d’animaux réunis
ensemble, mais dans ce cas, il n’y a pas vraiment de phénomènes sociaux mis en jeu.
1. La défense :
Certains animaux vivent en groupe afin de se protéger des prédateurs, en effet les prédateurs
attaquent rarement un individu lorsque celui-ci se trouve au sein d’un groupe qui coopère.
Pour éloigner un individu d’un groupe le prédateur doit faire preuve de stratégies souvent
difficilement ou délicatement applicables.
B.C.R.Bertram (1978-1979) a relevé plusieurs types de comportement sociaux :
• Les membres du groupe servent de couverture pour les autres individus.
• Le groupe permet d’avoir un meilleur système d’information sur la présence
éventuelle d’un prédateur.
• Le groupe peut se défendre, exemple des bergeronnettes (Motacilla alba) qui attaquent
ensemble un épervier : c’est le mobbing ou houspillage.
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Figure n° 5 : Houspillage en vol de bergeronnettes contre un épervier : les oiseaux poussent
des cris comme s’ils attaquaient réellement le prédateur.
Issu de l’ouvrage « les sociétés animales » de Goldberg.J
Certains animaux font de la surveillance soit collectivement soit avec des tours de garde dans
ce cas une partie du groupe assure la surveillance pendant que l’autre partie peut rechercher
tranquillement de la nourriture.
Exemple des chiens de prairie ou des suricates qui surveillent en groupe car la vigilance de
plusieurs individus est plus efficace que celle d’un seul.
Il a été observé que chez les mésanges bleues, (Parus caeruleus), les individus dominants
surveillent plus que les dominés car ils utilisent plus efficacement les ressources alimentaires
donc ils passent moins de temps à chercher de la nourriture.
Généralement dans les couples d’oiseaux la surveillance est principalement assurée par les
mâles, ceci parce que les mâles jouent un grand rôle dans la préservation du territoire, et que
les femelles couvant les œufs ont moins de temps pour se nourrir et pour surveiller.
2. La reproduction :
La vie en groupe a des avantages aussi dans la reproduction communautaire. Dans ce cas
plusieurs individus s’occupent de l’élevage des petits. Cette coopération permet une meilleure
survie des petits. Chez les geais du Mexique (Aphelocoma ultramarina), tous les parents
nourrissent tous les petits que ce soit les leurs ou non, les nids formant ensemble une même
unité.
Lorsque des jeunes participent à l’élevage des petits cela leur permet d’acquérir une
expérience qui leur sera utile lorsqu’ils seront eux même reproducteur. De plus ils pourraient
posséder à terme une portion du territoire où ils sont nés, ce qui est intéressant vu que les bons
territoires sont rares.
3. La division du travail :
Chez les insectes sociaux la construction du nid et son entretien est l’affaire d’une division du
travail
au sein de la colonie, c'est-à-dire qu’il y a des rôles très
perfectionnés entre les membres de la colonie. Cela
aboutit parfois à des constructions grandioses comme les
termitières
des
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Bellicositermes natalensis (termites du Natal)
Figure n° 6 : Termitières.
Certaine espèce se servent d’outil pour leur construction, comme les fourmis tisserandes
cophylles qui se servent de la soie de leurs larves pour coudre les bords d’une feuille
pendant que d’autres maintiennent les bords côte à côte.
Figure n° 7 : Fourmi couturière, genre Oecophylla, liant
entre elles les bords d’une feuille par des fils de soie sécrétés par
les larves pour construire leur nid.
Cette division du travail intervient aussi pour la défense du nid contre les prédateurs tels les
fourmis soldats.
Chez certaines espèce de primate la hiérarchie à moins d’importance que le rôle que chaque
individu occupe au sein de la colonie. Au cours de sa vie, un individu peut occuper plusieurs
rangs sociaux en fonction des tâches qu’il effectue pour le groupe : nourrir, protéger les petits,
défendre, surveillance des prédateurs...
4. La recherche de nourriture :
La coopération entre individus permet une meilleure efficacité pour la recherche de nourriture
surtout pour la chasse.
Cette coopération permet de faciliter la chasse, d’augmenter la probabilité d’attraper une
proie. Comme les lionnes qui se relaient au cours de la poursuite de la proie, elles peuvent
ainsi parcourir une plus grande distance. Ou les jeunes crocodiles qui forment un arc de cercle
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à l’entrée des petits bras de rivière pour capturer les poissons plus facilement ; dans ce cas il
n’y a pas de compétition entre les individus ce qui permet à la pêche d’être efficace.
De plus les individus réunis en groupe pour chasser peuvent s’attaquer à des proies beaucoup
plus grosses que lorsqu’ils chassent seul. Les loups, par exemple, peuvent s’attaquer à des
élans ou à des caribous lorsqu’ils sont en meute alors qu’ils se contentent de charognes ou de
proies de petites tailles lorsqu’ils sont isolés. G.B. SCHALLER (1972), en étudiant les lions, a
montré que le nombre et la grosseur des proies attrapées au cours de la chasse augmente avec
le nombre d’individu participant à cette chasse.
Il a été observé que certains animaux (cétacés, loups, hyènes, insectes) adaptent la taille de
leur groupe à leur stratégie de chasse.
B. Les inconvénients :
Nous venons de voir que de nombreuses espèces animales se regroupent afin de faire face au
danger ou pour faciliter la prédation, mais ce regroupement ne les avantage pas toujours. En
effet, si un agent infectieux (bactéries, virus, parasites) infeste un individu il se propagera
d’autant plus vite que les individus sont proches, ce qui risque de disséminer la colonie.
De même le nombre important d’individu au sein d’une colonie peut devenir problématique, il
peut y avoir une compétition trophique pour les femelles, pour la nourriture, pour le territoire
ce qui au long terme peut être néfaste.
Conclusion :
La vie coloniale se retrouve au sein de tous les groupes zoologiques, malgré la grande
diversité du monde animal. Cette diversité du règne animal est corrélée à celle rencontrée
chez les différentes formes de colonies. Des comportements particuliers, notamment la
communication intra-spécifique, sont associés à ce mode de vie afin de permettre au groupe
de garder un minimum de cohésion.
L’importance de la vie en colonies chez les animaux indique qu’elle a été favorisée au cours
de l’évolution. Ceci s’explique par le fait qu’elle apporte plus d’avantages que la vie en
solitaire. C’est une adaptation évolutive par rapport à l’environnement des animaux.
Cependant, nous pouvons nous demander, avec les changements environnementaux que
subissent les animaux à l’heure d’aujourd’hui, si les colonies resteront le choix privilégiés des
espèces animales.
Bibliographie :
Ouvrages :
Aron, S. et Passera, L. 2000. Les sociétés animales : évolution de la coopération et
organisation sociale. DeBoeck Université.
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Goldberg, J. 1998. Les sociétés animales. Delachaux et Niestlé.
McFarland, D.2009. Le comportement animal : psychobiologie, éthologie et évolution, 3e éd.
DeBoeck., 153-159.
Sites internet :
http://www.chimiefs.ulg.ac.be/SRSL/newSRSL/modules/FCKeditor/upload/File/714/Poncin%20p%20213-228.pdf
http://decouverte.in2p3.fr/index.php?id=435
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89thologie
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