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2. La communication sonore :
L’utilisation de signaux sonores et de vocalisations pour communiquer est très répandue dans
le monde animal, et est utilisée dans de nombreuses situations. Ils expriment par exemple
l’alarme, la possession d’un territoire ou l’envie de se reproduire.
Les organes de phonations sont très diversifiés : sacs œsophagiens, cordes vocales, syrinx
chez les oiseaux ou organes stridulant chez les sauterelles ou grillons.
Les signaux acoustiques sont différents d’une espèce à l’autre, ce qui permet aux individus
d’une même espèce de se reconnaître. Cette différenciation est possible grâce à la grande
diversité de sons qui peuvent être produits. En effet, selon la fréquence, l’intensité et le
timbre, un son pourra être isolé d’un autre. De plus, au sein d’une même espèce, plusieurs
sons différents sont émis selon la situation.
La communication sonore se retrouve dans pratiquement tous les groupes zoologiques. On
peut citer les insectes (cigales, grillons, sauterelles), les amphibiens anoures (grenouilles et
crapauds), les mammifères (rongeurs, suricates, éléphants, cerfs, lions, cétacés…), et surtout
toutes les espèces d’oiseaux. (annexe 4)
3. La communication chimique :
Cette communication est probablement celle qui a été la première utilisée par le monde
animal (Haldane, 1955). Elle fait intervenir des messagers chimiques appelés phéromones. La
diffusion de ces molécules odorantes dans l’environnement est lente mais durable. Leur
émission se fait par des moyens assez variés, tels que les glandes spécialisées, les fèces et les
urines.
La communication chimique est utilisée pour de nombreuses fonctions : attraction et
reconnaissance des partenaires sexuels, marquage du territoire, identification des individus,
identification du statut social (lorsqu’il y en a un), relations parentales….
Figure n° 2 : Photographie d’abeilles gardiennes de la ruche (Apis mellifica) : lorsque la ruche est
attaquée,les abeilles gardiennes émettent immédiatement une phéromone qui prévient
toute la ruche du danger. (lemiracledelabeille.com/2.htm )
Les individus ne seraient pas les seuls à avoir leur propre odeur. En effet, en 1967,
S.A.Barnett est l’un des premiers à parler d’odeur de colonie ; il a remarqué qu’un rat mâle
faisait parfaitement la distinction entre les membres de son groupe et les individus d’un