9 zones variables et hypervariables d'un anticorps
10 variabilité et hypervariabilité (doc 3b p. 301)
11a détail d'un anticorps avec antigène
11b détail d'un anticorps sans antigène
Ces régions variables présentent des zones hypervariables, correspondantes sur
les chaînes légères et lourdes. Ce sont ces zones hypervariables qui sont
directement impliquées dans la fixation d'un antigène spécifique.
Cette liaison spécifique se fait par complémentarité spatiale et affinité chimique.
2- Mécanismes d’activation de la production d’Ac pendant la réaction
adaptative humorale.
12 doc. 1a p. 302
Dans les trois expériences, des globules rouges ont été cultivés en présence de
lymphocytes.
Expérience 1 : témoin positif, elle permet de vérifier que le virus de la grippe, par
l’intermédiaire de l’hémagglutinine, est capable d’agglutiner des globules rouges.
Expérience 3 : témoin négatif, les globules rouges incubés avec des lymphocytes
dans le milieu de culture ne peuvent s’agglutiner en absence de virus.
L'expérience 2 montre qu’en présence de lymphocytes provenant d’individus
infectés, le virus de la grippe n’est plus capable d’agglutiner les globules rouges. On
observe la présence de plasmocytes, dérivant des lymphocytes B et absents de la
culture 1. L’infection virale provoque la formation de plasmocytes à partir de
lymphocytes B, ces plasmocytes produisent des anticorps qui, en se fixant aux
particules virales, empêcheraient l’hémagglutinine d’agglutiner les globules rouges.
13 doc. 1c p. 303
l’augmentation de la production d’anticorps provient d’une prolifération des
lymphocytes B associée à leur différenciation en cellules sécrétrices d’anticorps :
les plasmocytes.
14 doc. 2 p. 302
Les résultats de l’expérience d’Edelman montrent que, chez une souris, quelques
lymphocytes sont capables de reconnaître et de se fixer à un antigène particulier
qu’ils n’ont pourtant jamais rencontré auparavant. Cela signifie que quelques
lymphocytes spécifiques d’un seul antigène préexistent chez un individu, les autres
lymphocytes devant être spécifiques d’autres antigènes. Ces résultats sont bien en
faveur de la théorie de la sélection clonale
Une très grande variété de lymphocytes B préexiste avant tout contact avec
un antigène. (107 clones différents de LB, c'est le répertoire immunitaire inné).
Chaque lymphocyte B n’est capable de reconnaître que son antigène
spécifique grâce à des anticorps ancrés dans la membrane du lymphocyte B
(nommés récepteurs B).