transfert passif de l`immunité par des lymphocytes dans un

TRANSFERT PASSIF DE L’IMMUNIT´
E PAR DES
LYMPHOCYTES DANS UN MOD`
ELE MURIN
D’INFECTION `
A CHLAMYDIA PSITTACI
Buzoni-Gatel D, A. Rodolakis, Lantier F, Bernard F, A. Paraf, Plommet M
To cite this version:
Buzoni-Gatel D, A. Rodolakis, Lantier F, Bernard F, A. Paraf, et al.. TRANSFERT PASSIF
DE L’IMMUNIT´
E PAR DES LYMPHOCYTES DANS UN MOD`
ELE MURIN D’INFECTION
`
A CHLAMYDIA PSITTACI. Annales de Recherches V´et´erinaires, INRA Editions, 1987, 18 (3),
pp.319-320. <hal-00901743>
HAL Id: hal-00901743
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Submitted on 1 Jan 1987
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Le
transfert
de
lymphocytes
spléniques
de
souris
vaccinées
par
la
fraction
bactérienne
PG
(protéines
de
la
membrane
externe
liées
au
peptidoglycane
de
Brucella)
a
des
receveuses
non
gravides,
confère
une
protection
significative
contre
une
épreuve
intraveineuse
à
l’aide
d’une
souche
virulente,
dénombrée
dans
la
rate
et
le
foie
1
5 jours
après
épreuve.
Les
cellules
T
et
B
sont
également
actives.
Le
traitement
des
cellules
par
le
sérum
anti-thymocyte
réduit
la
protection.
Les
lymphocytes
de
ganglions
poplités
sti-
mulés
directement
par
vaccination
sous-cutanée
plantaire,
sont
100
fois
plus
efficaces
que
les
lympho-
cytes
spléniques
et
sont
inactivés
en
presque
totalité
par
le
sérum
anti-thymocyte.
L’immunité
s’accroît
15
à
21
jours
après
transfert,
comme
si
les
cellules
transférées
se
multipliaient
encore
quatre
fois.
Le
transfert,
9
jours
avant
la
saillie,
de
lymphocytes
spléniques
de
souris
vaccinées
par
la
fraction
PG,
réduit
peu
l’infection
splénique
des
souris
inoculées
à
1
5 jours
de
gestation.
En
revanche,
la
protection
locale
au
niveau
des
placentas
et
des
foetus
s’exprime
par
une
réduction
significative
de
la
fréquence
et
de
l’intensité
de
l’infection
placentaire
et
faetale,
mesurée
3
jours
plu
tard.
Cette
protection
décroît
entre
le
troisième
et
le
cinquième
jour.
Les
suspensions
cellulaires
enrichies
en
cellules
T
ou
B
par
filtration
sur
laine
de
nylon
sont
comparativement
moins
efficaces
que
les
cellules
totales.
La
protection
par
les
suspensions
enrichies
en
cellules
T
est
supprimée
après
traitement
par
le
sérum
anti-thymocyte.
Sélection
des
Références
Bosseray
N,
1983.
Vaccine
and
serum-mediated
protection
against
Brucella
infection
of
mouse
placenta.
Br
J Exp
Pathol
64:617-625
Bosseray
N.
Serum
mediated
protection
against
Brucella
infection
of
mouse
placenta
and
fetus:
enhancement
of
placenta
barrier effect
(submitted
for
publication)
Bosseray
N,
Olivier
V,
Plommet
AM,
Plommet
M.
Protection
of
placentas
and
fetuses
against
an
intravenous
Brucella
challenge
in
mice,
by
transfer of
immune
splenic
cells
before
pregnancy
(submitted
for
publication)
Plommet
M,
Plommet
AM,
Hue
1,
1985.
Immune
mechanisms
in
Brucellosis.
In
JM
Verger,
M
Plommet
(eds)
Brucella
melitensis
Martinus
Nijhoff,
Dordrecht
Plommet
M,
Plommet
AM,
1987.
Adoptive
cell
mediated
immunity
against
Brucellosis
in
mice from
donors
vaccina-
ted
with
a
cell
wall
fraction
(in
press)
TRANSFERT
PASSIF
DE
L’IMMUNITÉ
PAR
DES
LYMPHOCYTES
DANS
UN
MODÈLE
MURIN
D’INFECTION
À
CHLAMYDIA
PSITTACI
BUZONI-GATEL
D
RODOLAKIS
A
LANTIER F
1
BERNARD
F
PARAF
A2
PLOMMET M
1
1 :
lNRA,
station
de
Pathologie
de
la
Reproduction,
37380
Nouzilly,
France
2:
lNRA,
laboratoire
de
Pathologie
Porcine,
37380
Nouzilly,
France
Les
chlamydiae
sont
des
bactéries
à
parasitisme
intracellulaire
obligatoire.
Le
genre
Chlamydia
regroupe
deux
espèces:
Chlamydia
trachomatis,
qui
infecte
surtout
l’homme,
et
Chlamydla
psittaci,
qui
infecte
plus
particulièrement
les
animaux.
Chlamydia
psittaci,
entre
autres
pathologies,
est
responsable
d’avortements
chez
les
ovins,
provoquant
de
lourds
préjudices
économiques.
Nous
savons
qu’une
primo-
infection
à
C
psittaci
confère
une
très
bonne
immunité
(Rodolakis
et
Souriau
1980),
mais
nous
ne
connaissons
pas
les
mécanismes
immunitaires
mis
en
jeu
dans
cette
protection.
De
nombreux
vaccins
tués
sont
utilisés
contre
la
chlamydiose
avec
des
résultats
contestables:
ils
protègent
contre
l’avorte-
ment
mais
ils
ne
suppriment
pas
l’excrétion
des
bactéries
vivantes
(Rodolakis
et
Souriau
1979).
Un
vaccin
vivant
efficace
a
été
mis
au
point
par
A
Rodolakis
(Rodolakis
19831.
Il
protège
contre
l’avorte-
ment
et
il
supprime
l’excrétion
des
chlamydiae
vivantes
(Rodolakis
et
Souriau
1983).
Mais
il
s’agit
d’un
vaccin
vivant
toujours
susceptible
de
réversion
et
pas
toujours
bien
admis.
Afin
de
progresser
dans
la
connaissance
de
cette
maladie
et
de
regrouper
les
données
utiles
à
la
mise
au
point
d’un
vaccin,
facile
et
peu
onéreux
à
produire,
de
parfaite
innocuité,
nous
avons
étudié,
à
l’aide
d’un
modèle
murin,
les
composantes
immunitaires
qui
interviennent
dans
la
protection
contre
cette
maladie.
Des
cellules
spléniques
de
souris
consanguines,
vaccinées
un
mois
auparavant
avec
des
chlamydiae
vivantes,
sont
transférées
par
voie
veineuse
(i
v)
à
des
souris
receveuses
qui
sont
éprouvées
le
lendemain
du
transfert
avec
1 x 10
5
chlamydiae.
Le
degré
de
protection
est
apprécié
par
numération
des
chlamy-
diae
vivantes
infectant
la
rate
et
le
foie
des
souris
receveuses
6
jours
après
l’épreuve.
En
utilisant
des
souris
(DBA2-CBA)
F1,
nous
avons
montré
que
le
transfert
de
1 x 10
1
cellules
immunes
ne
nous
permet
plus
de
réisoler
des
chlamydiae
dans
le
foie
et
la
rate
6
jours
après
l’inocu!a-
tion
(Buzoni-Gatel
et
al
sous
presse)
et
qu’il
suffit
de
3
x
10’
cellules
pour
abaisser
significativement
la
colonisation
des
organes.
Le
degré
de
protection
conféré
par
le
transfert
de
cellules
immunes
homo-
logues
varie
avec
la
lignée
de
souris.
Ceci
a
été
confirmé
par
l’utilisation
de
lignées
congéniques
pour
le
locus
H2.
La
destruction
des
cellules
T
par
du
sérum
anti-thy
et
du
complément,
avant
le
transfert,
supprime
complètement
l’effet
protecteur
du
transfert
de
cellules
spléniques.
Nous
étudions
actuellement
les
sous-populations
lymphocytaires
T
impliquées
dans
la
protection
en
utilisant
des
techniques
de
panning
et
des
anticorps
monoclonaux
(fournis
par
M
Seman,
Jussieu,
Paris)
spécifiques
des
lymphocytes
T
helper
ou
T
cytotoxiques.
Références
Buzoni-Gatel
D,
Rodolakis
A,
Plommet
M,
1986.
T
cell
mediated
and humoral
immunity
in
a
mouse
Chlamydia
psittaci
systemic
infection.
Res
Vet
Sci,
sous
presse
Rodolakis
A,
Souriau
A,
1979.
Clinical
evaluation
of
a
commercial
vaccine
against
chlamydial
abortion
in
ewes.
Ann
Rech
Vét
10:41-48
Rodolakis
A,
Souriau
A,
1980.
Clinical
evaluation
of
immunity
following
experimental
or
natural
infection
of
ewes
with
Chlamydia
psittaci
var.
ovis.
Ann
Rech
Vét
11:437-444
Rodolakis
A,
Souriau
A,
1983.
Responses
of
ewes
to
temperature
sensitive
mutants
of
Chlamydia
psittaci
var
ovis
obtained
by
NTG
mutagenesis.
Ann
Rech
Vét
14:155-161
Rodolakis
A,
1984.
In
vitro
and
in
vivo
properties
of
chemically-induced
temperature
sensitive
mutants
of
Chlamydia
psittaci
var
ovis:
screening
in
a
murine
model.
Infect
Immun
42:525-530
CYTOTOXICITÉ
À
MÉDIATION
CELLULAIRE
AU
COURS
DE
LA
MALADIE
DE
MAREK :
CARACTÉRISATION
ET
ESSAIS
DE
MODULATION
QUÉRÉ
P
BACH
MA
2
1 :
INRA,
CR
Tours-Nouzilly,
Station
de
Pathologie
Aviaire
et
de
Parasitologie,
37380
Monnaie,
France
2:
Institut
Pasteur,
Laboratoire
de
Pathologie
de
/’Immunité,
25,
rue
du
DrRoux,
75015
Paris,
France
La
maladie
de
Marek
est
un
lymphome
viro-induit,
spécifique
du
poulet.
le
virus
(MDV)
se
retrouve
à
l’état
latent
au
niveau
des
lymphocytes
T,
qui
constituent
les
cibles
privilégiées
du
processus
de
transfor-
mation.
La
résistance
au
développement
tumoral
est
acquise
avec
l’âge
et
après
vaccination
par
un
virus
herpès
du
dindon
(HVT)
ou
des
MDV
sans
pouvoir
oncogène.
Cette
résistance
peut
aussi
être
génétique,
liée
ou
non
au
système
majeur
d’histocompatibilité
(Powell
1984).
Certaines
données
de
la
littérature
mettent
en
évidence
le
développement
d’une
cytotoxicité
à
médiation
cellulaire
(CMC)
dirigée
contre
des
lignées
lymphoblastoides
transformées par
le
MDV,
dans
le
sang
ou
la
rate
des
poulets
malades
(Sharma
et
Coulson
1977,
Dambrine
et
al
1978).
Bien
qu’attribuée
à
l’activité
de
lymphocytes
T,
cette
cytotoxicité
présente
diverses
caractéristiques
d’une
cytotoxicité
de
type
Natural
Killer
(NK):
de
faible
intensité
et
observée
essentiellement
en
système
allogénique
(Schat
et
al
19831.
Notre
but
a
été
de
mieux
préciser
l’implication
au
cours
de
la
maladie
de
Marek
des
différents
méca-
nismes
de
CMC,
spécifique
de
type T,
ou
non
spécifique
de
type
N K.
Par
un
test
de
marquage
à
la
proline
tritiée
des
cellules
cibles,
nous
avons
suivi
l’évolution
de
la
CMC
respectivement
contre
la
lignée
lympho-
blastoïde
syngénique,
MDCC-PA9,
induite
par
la
souche
HPRS-16
de
MDV,
et
contre
la
lignée
LSCC-
RP9,
sensible
à
l’activité
NK,
chez
des
poulets
d’une
lignée
histocompatible
très
sensible
(B13/B13)
infectée
par
HPRS-16..
Contrairement
à
divers
auteurs
utilisant
un
test
de
marquage
au
Cr51
(Sharma
et
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