17 avril 1943 Les « accords du Perreux »réunifient la CGT - Ihs-CGT

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Président d’honneur
Georges SÉGUY
17 avril 1943 Les « accords du Perreux »réunifient la CGT.
27 mai 1943 Le CNR est constitué.
Repères chronologiques
1933 30 janvier Hitler est nommé chancelier du Reich.
1934 12 février Grève antifasciste unitaire.
1936 6 mars Réunification de la CGT à Toulouse.
3 mai Les élections législatives donnent la majorité aux candidats du Front
populaire.
11 mai Début d’une forte vague de grèves dans le secteur privé avec
occupation des entreprises.
7 juin Signature des « accords Matignon ».
18 juillet Une rébellion militaire soutenue par Hitler et Mussolini marque le
début de la guerre d’Espagne.
3 août Le gouvernement Léon Blum se prononce pour la « non-intervention »
en Espagne.
4 août La Confédération générale de la production française (CGPF) devient
la Confédération générale du patronat français (CGPF).
1937 13 février Léon Blum déclare au nom du gouvernement, à propos des problèmes
sociaux, « un temps de pause est nécessaire ».
22 juin Le gouvernement Léon Blum démissionne et est remplacé par un
gouvernement Camille Chautemps.

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1938 12 avril Constitution du gouvernement Daladier.
29 septembre Signature du « pacte de Munich » livrant la Tchécoslovaquie à Hitler.
4 octobre L’Assemblée nationale par 595 voix contre 75 ratifie le « pacte de
Munich ».
2 novembre Promulgation des décrets-lois antisociaux par Paul Reynaud, ministre
des Finances du gouvernement Daladier.
14 novembre Le Congrès de la CGT décide de riposter aux décrets-lois Reynaud, le
Conseil d’administration de la CGT du 25 novembre appelle à une
grève de 24 heures pour le 30 novembre.
A ce Congrès, un groupe conduit par Belin, secrétaire de la CGT,
exalte le « pacte de Munich » et s’apprête à torpiller la grève.
30 novembre Échec de la grève nationale.
1939 21 mars Les troupes franquistes entrent dans Madrid. Peu après, la dictature
de Franco domine toute l’Espagne.
23 août Signature du Pacte germano-soviétique.
3 septembre La France et l’Angleterre déclarent la guerre à l’Allemagne.
18 septembre Arguant du Pacte germano-soviétique, une majorité du Bureau
confédéral décide l’exclusion de ses membres communistes ou jugés
comme tels et invite toutes les organisations confédérées à faire de
même. Une nouvelle scission est ouverte.
26 septembre Interdiction du PCF.
1940 16 février Par 522 voix sur 524, la Chambre des députés vote la déchéance des
députés communistes.
10 mai Offensive de l’armée hitlérienne qui entre dans Paris un mois et demi
après et défile avec arrogance sur les Champs-Élysées.
14 juin Le gouvernement s’installe à Bordeaux.
17 juin Pétain fait « don de sa personne à la France » et demande aux soldats
de déposer les armes.
18 juin De Londres, le général de Gaulle lance un appel par lequel il s’adresse
« aux officiers, aux soldats français, aux ingénieurs et ouvriers
spécialisés des industries d’armement se trouvant en territoire
britannique ou qui viendraient à s’y trouver à se mettre en rapport
avec moi ».
22 juin Deuxième appel du général de Gaulle par la BBC : « l’honneur, le bon
sens, l’intérêt supérieur de la patrie commandent à tous les Français
libres de combattre là où ils seront et comme ils le pourront ».
1 juillet Pétain et son équipe s’installent à Vichy.

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1940 10 juillet Les députés et les sénateurs réunis à Vichy votent la dissolution de la
République et les pleins pouvoirs à Pétain.
Appel du PCF à la lutte contre les traîtres de Vichy.
2 septembre Un tribunal militaire condamne Charles de Gaulle à la peine de mort.
10 septembre « L’Humanité » clandestine publie une longue liste de militants
communistes emprisonnés parmi lesquels de nombreux dirigeants
syndicaux et annonce que Benoît Frachon poursuit la lutte dans la
clandestinité.
10 octobre « La Vie Ouvrière » clandestine lance une campagne pour créer des
« comités populaires » dans toutes les entreprises et les quartiers,
afin de suppléer à la défaillance des syndicats encore légaux, mais
passifs et déconsidérés.
24 octobre Rencontre de Hitler et de Pétain à Montoire.
9 novembre Dissolution de la CGT et de la CFTC.
11 novembre Manifestation des étudiants à la place de l’Étoile.
15 novembre Neuf dirigeants syndicalistes (tendance Jouhaux) qui étaient restés
légalement dans leurs fonctions après l’éviction des communistes
(tendance Frachon) et trois dirigeants nationaux de la CFTC publient
un Manifeste qui dit notamment « le syndicalisme français, malgré ses
difficultés intérieures, malgré la défaite du pays, malgré la misère de
la classe ouvrière, vit toujours ».
1941 17 mai Rencontre clandestine entre six dirigeants CGT des deux tendances
dites « unitaire » et « confédérée » pour explorer les possibilités de
coopération de l’action syndicale illégale.
22 juin Hitler déclare la guerre à l’URSS.
22 septembre A l’initiative de Benoît Frachon, Raymond Sémat accompagné de Louis
Saillant rencontrent Léon Jouhaux à Cahors où il est en résidence
surveillée pour envisager le lancement d’un appel aux travailleurs à
renforcer la lutte, y compris la lutte armée, contre l’occupant.
4 octobre Instauration de la « Charte du travail » présentée par Belin, devenu
ministre du Travail, dans les termes suivants : « les intérêts de classe
ne sont plus dominants, seuls comptent désormais les intérêts
professionnels ; dans le sein de la profession la collaboration est la loi
nouvelle obligatoire pour tous ».
22 octobre Vingt-sept patriotes parmi lesquels d’éminents dirigeants
syndicalistes sont fusillés à Chateaubriant. Cinq cents otages sont
fusillés à Souges.
15 décembre Gabriel Péri est fusillé au Mont Valérien.

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1942 7 mars Pierre Semard est fusillé à Evreux par les nazis.
1er mai 1er mai de la « lutte de la nation française contre ses oppresseurs
pour sa liberté et son indépendance ».
Toute l’année 1942 est caractérisée par la multiplication des actions
de la Résistance intérieure et le déchaînement de la répression par
l’occupant avec la complicité de la police et de la magistrature
française soumise à Vichy.
septembre Institution du service du travail obligatoire (STO) et appel de la VO
clandestine à y résister.
17 octobre Grève des cheminots d’Oullins contre le STO sous le mot d’ordre de la
CGT illégale : « Transformez les équipes de travailleurs destinées à
l’Allemagne en équipes de combat. »
20 octobre Appel du général de Gaulle contre le STO.
11 novembre Hitler décide d’étendre l’occupation à la zone sud.
1943 2 février A Stalingrad après de longues semaines de combats, la 6e armée
allemande est défaite. C’est le grand tournant de la Seconde Guerre
mondiale.
L’invincibilité militaire d’Hitler s’effondre, sa défaite paraît
inévitable. Le tournant est suivi d’un essor de la lutte de toutes les
forces de la Résistance intérieure qui invitent les requis du STO à
rejoindre les maquis.
10 février Lettre d’hommage et de félicitations du général de Gaulle au PCF pour
son action dans la Résistance.
17 avril Les Accords du Perreux (signés par Robert Bothereau et Louis
Saillant pour les « ex-confédérés » ; Henri Raynaud et André Tollet
pour les ex-unitaires) reconstituent la CGT « en respectant la
physionomie qui était la sienne en septembre 1939 ».
Les derniers obstacles auxquels se heurtait « Max » (Jean Moulin)
pour constituer le CNR (Conseil national de la Résistance) tombent.
C’est aussi dans le contexte de cette évolution que se constitue en
mai 1945 l’Assemblée consultative d’Alger où la CGT réunifiée désigne
cinq de ses représentants Buisson, Bouzanquet, Gazier, Croizat,
Fayet.
27 mai Le CNR est constitué. Louis Saillant y représente la CGT. Il en
deviendra Président après Jean Moulin et Georges Bidault.
3 juin Constitution du CFLN (Comité français de libération nationale).
21 juin Jean Moulin est arrêté par la Gestapo.
1944 17 février Procès des 23 du groupe Manouchian tous condamnés à mort et
fusillés au Mont Valérien le 21 février.

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1944 14 mars Le CNR adopte un « Programme d’avenir national » qui tient largement
compte des aspirations fondamentales du monde du travail.
1er mai
et 14 juillet
Nombreuses manifestations à l’appel de la CGT suivies de grèves
porteuses de la volonté d’insurrection nationale.
10 août L’insurrection nationale commence avec la grève des cheminots qui va
rapidement devenir générale.
18 août La CGT lance l’appel à l’insurrection nationale : « il faut anéantir à
tout jamais les hordes étrangères… Frappez dur et ferme vos
oppresseurs ».
25 août A Paris « par lui même libéré » le général Von Choltitz signe sa
capitulation entre les mains du général Leclerc et du colonel
Rol-Tanguy.
25 août
au soir
Le général de Gaulle est reçu à l’Hôtel de Ville de Paris par le Comité
parisien de Libération présidé par André Tollet.