25 rue de Fresnay 61000 Alençon 02 33 32 31 Poste 3164 @:cgt

25 rue de Fresnay 61000 Alençon 02 33 32 31 Poste 3164 @:cgt@ch-alencon.fr
Tout d’abord merci d’être là, de manifester votre intérêt pour votre hôpital.
Que l’on soit usager ou hospitalier on ne peut accepter de voir notre hôpital
se déshumaniser . Avec vous , la CGT dénonce cet état d’esprit qui consiste,
au nom d’une rentabilisation, à formater les soins en oubliant la personne soignée.
Aujourd’hui le compte n’y est toujours pas. Malgré la pétition de plus de huit mille
signatures, malgré les instances , malgré le refus des personnels du plan de retour
à l’équilibre qui ne porte que sur des pseudo économies, faites par des suppressions
de poste non médicaux , la direction reste sur sa lancée . Elle ne revient pas sur
l’absence de perspectives et de développement .Son management est le management
du renoncement. Sa comptabilité analytique ne prend pas en compte qu’il faut pour
faire des soins : des rapports humains, de la confiance et que cela demande du temps
et de la patiente .On traite l’hôpital aujourd’hui comme si on était une fabrique
de matériel outil ou un garage .
On indique, au nom d’une politique de rentabilité, au professionnel du soin combien
de temps il doit passer à la toilette, comment rentabiliser le temps dédier au repas
et comment passer moins de temps auprès des familles. le dernier exemple
est le gilet que devrait porter l’infirmière lors de la distribution des médicaments.
Au dos de ce gilet est écrit : ne pas me déranger.
On le voit de plus en plus, parce que l’on est moins nombreux, parce que la charge
de travail augmente, on rabote sur les relations humaines qui font partie entière
du soin et c’est donc sur la qualité des soins que l’on souhaite faire des économies.
Les usagers ne sont pas mieux lotis on attend d’eux de la discipline. On souhaite
que pour la même pathologie , que la personne ait 25 ou 80 ans elle guérisse dans
le temps qui lui est accordé ; ainsi packegetiser, le patient devient client ,le soins
devient prestation et le temps passé devient rentable et le directeur devient rentier .
C’est inacceptable
La santé n’est pas une marchandise, le personnel n’est pas une unité de production et
l’usager n’est pas un objet inanimé .L’humain doit rester la priorité dans l’élaboration
et dans lorganisation des soins .
Dans le même temps les locaux qui accueillent les salariés et les usagers doivent
être sécurisés et fonctionnels, ce qui est loin d’être le cas. Le taux de vétusté
des bâtiments du CHIC est supérieur à la moyenne nationale .On prend des bureaux
pour en faire des salles de soins qui sont inadaptés .On divise en deux des surfaces
qui deviennent des cagibis ou l’on cloître des secrétaires. Certain locaux l’on reçoit
les familles n’ont pas été rénovés depuis 40 ans .On fait des pansements sur une
jambe de bois qui coûterons au final, dix fois plus chers que la construction d’un
nouvel établissement. Le CHIC à longtemps été oublié par les tutelles et les
organismes qui étaient censés réguler le territoire .Je parle bien de l’Agence
Régionale de Santé qui a laissé faire, qui savait la gestion économique catastrophique,
qui connaissait le taux de vétusté des bâtiments, l’usure des matériels .
Aujourd’hui cette même entité vient nous dire ici, que c’est en supprimant
du personnel auprès des patients que l’on pourra espérer avoir de l’investissement.
C’est pour lui réaffirmer notre refus de cette politique et lui rappeler sa responsabili
dans l’état actuel de notre établissement que nous manifestons C’est pour lui dire que
l’hôpital de demain doit être publique, au service de la population, dans une dimension
humaine
A la CGT nous sommes pour :
Une réelle politique d’investissement pérenne, réfléchie avec les acteurs de
terrain et non subordonnée au dégraissement de la masse salariale.
Une réorganisation des soins veillant à la non détérioration de la qualité de
vie au travail tout en développant l’amélioration de la prise en charge des
patients dans leur globalité
faire obligation aux banques de revenir aux investissements dans la fonction
hospitalière publique.
Le respect des salariés ,de leur travail et de leur attentes
Pour le développement d’activité en y mettant les moyens en matériel
et personnel
Un véritable dialogue social avec la prise en compte des aspirations des
acteurs de terrain par la directions et nos tutelles .
Nous sommes ici parce que cet établissement est le nôtre, parce que nous
sommes par notre travail les créateurs de richesses. Parce que nous sommes des
usagers qui ont confiance en l’avenir de notre hôpital et parce que personne ne
nous enlèvera le droit d’être soigné en tant qu’être humain responsable .
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