´
Emission de noyaux 8Li et 9Li produits par un faisceau
de π- de 17 Gev/c dans les noyaux lourds de l’´emulsion
ionographique
G. Baumann, H. Braun, P. Cuer
To cite this version:
G. Baumann, H. Braun, P. Cuer. ´
Emission de noyaux 8Li et 9Li produits par un faisceau de
π- de 17 Gev/c dans les noyaux lourds de l’´emulsion ionographique. J. Phys. Radium, 1962,
23 (5), pp.335-336. <10.1051/jphysrad:01962002305033501>.<jpa-00236641>
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335
1.
Description
( fig.1).
---La
lampe
comporte
quatre
électrodes
de
mercure
liquide :
une
cathode
K
et
trois
anodes
(Al
A2
A3)
figures
1
et
2.
Elle’ comporte
égale-
Fm. 1.
FIG. 2.
ment
une
électrode
d’entretien
Ee
proche
de
la
cathode.
Le
tube
à
décharge
enroulé
en
hélice
autour
du
tube
Raman
vertical
est
constitué
du
côté
cathodique
par
un
tube
de
25
mm
de
diamètre,
long
d’environ
60
cm,
prolongé
par
trois
tubes
de
section
plus
faible
(14
mm)
long
chacun
d’environ
40
cm.
La
hauteur
totale
de
l’hélice
est
de
12
cm.
II.
Allumage.
-
La
tache
cathodique
est
créée
au
moyen
d’une
électrode
isolée
plongeant
dans
le
mercure
(type
Senditron)
sur
laquelle
est
appliquée
une
impul-
sion
de
plusieurs
kilovolts.
Un
arc
est
ainsi
amorcé
entre
la
cathode
et
l’électrode
d’entretien
portée
à
un
potentiel
positif
de
15
volts.
Après
quelques
minutes
de
fonctionnement
de
cet
arc
la
décharge
principale
est
allumée
en
appliquant
une
tension
élevée
(bobine
d’in-
duction)
sur
les
électrodes
d’amorçage
Ea
proches
des
anodes.
III.
Circuit
d’alimentation
(fig.
2).
-
Un
transfor-
mateur
(T)
triangle
étoile
fournit
des
tensions
tri-
phasées
de
220
V
efplcaces
aux
trois
anodes ;
le
point
neutre
étant
relié
à
la
cathode.
Dans
les
circuits
d’anodes,
trois
inductances
couplées
(LI)
prolongent
la
durée
du
courant
après
chaque
demie
période
et
facilitent
la
commutation
de
la
décharge
vers
les
trois
compartiments
anodiques.
Dans
le
circuit
cathodique
une
inductance
(L2)
et
un
rhéostat
(Rh)
de
faible
valeur
limitent
le
courant
à
une
valeur
de
l’ordre
de
20
ampères.
Les
anodes
sont
refroidies
par
circulation
d’eau.
La
cathode
et
l’ensemble
du
tube
à
décharge
sont
refroidis
par
ventilation
forcée.
Dans
ces
conditions
la
lumi-
nance
moyenne
est
sensiblement
la
même
pour
toutes
les
parties
du
tube
à
décharge.
Le
flux
lumineux
et
la
finesse
des
raies
sont
comparables
à
ceux
des
lampes
à
courant
continu
de
type
«
Toronto
».
Lettre
reçue
le
12
avril
1962.
ÉMISSION
DE
NOYAUX
8Li
ET
9Li
PRODUITS
PAR
UN
FAISCEAU
DE
03C0-
DE
17
GeV/c
DANS
LES
NOYAUX
LOURDS
DE
L’ÉMULSION
IONOGRAPHIQUE
Par
G.
BAUMANN,
H.
BRAUN
et
P.
CUER,
Département
de
Physique
Corpusculaire,
Centre
Nucléaire
de
Strasbourg,
Cronenbourg,
Dans
un
empilement
d’émusion
nucléaire
G
5
expo-
sée
à
un
faisceau
de
x-
de
quantité
de
mouvement
d’environ
17
GeV/c
(*),
nous
avons
dépouillé
66
000
étoiles.
Environ
33
000
étoiles
sont
dues
à
des
x-
inci-
dents
rapides,
les
autres
étant
dues,
à
des
particules
secondaires
de
contamination.
Parmi
les
étoiles
repé-
rées
des
rr-
de
17
GeV/c,
nous
en
obtenons
375
avec
émission
de
traces
«
marteaux
»,
ce
qui
donne
un
taux
de
production
d’environ
1,1
%.
Dans
5
étoiles,
nous
avons
observé
l’émission
simultanée
de
deux
traces
«
marteaux
».
La
distribution
du
nombre
de
branches
des
étoiles
nous
indique
qu’environ
90
%
des
traces
«
marteaux »
sont
émises
par
des
noyaux
lourds
(Ag,
Br).
La
mesure
des
largeurs
montre
que
3
%
des
traces
omarteauxo
sont
dues
à
du
bB
pour
97
%
dues
à
des
noyaux
8Li,
9Li.
L’étude
dynamique,
systématique
des
particules
oc
des
réactions
montre
d’ailleurs
que
la
contamination
due
au
lithium
9
est
inférieure
à
5
%..
La
distribution
en
énergie
dans
le
système
du
labo-
ratoire,
se
comporte
comme
l’indique
la
théorie
de
l’évaporation,
pour
les
fragments
d’énergie
inférieure
à
40
MeV.
Pour
ces
fragments,
nous
avons
calculé
la
courbe
théorique
d’évaporation
en
utilisant
les
formules
(*)
Empilement
réalisé
et
exposé
au
protosynchrotron
du
C.
E.
R.
N.
à
Genève,
avec
la
collaboration
de
l’équipe
des
émulsions.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01962002305033501
336
établies
par
0.
Skjeggestad
[1].
Les
paramètres
de
la
courbe
théorique
qui
concordent
le
mieux
avec
la
courbe
expérimentale
sont :
FIG. 1.
-
Distribution
en énergie
La
température
T
=
8
MeV
est
assez
élevée,
tandis
que
la
barrière
de
potentiel
V =
8
MeV,
s’expliquerait
par
une
préfragmentation
du
noyau
composé.
La
vitesse v
a
été
déterminée
comme
dans
le
cas
des
inter-
actions
par
les
protons
de
25
GeV/c
[2].
Pour
ces
mêmes
fragments,
la
distribution
angulaire
isotrope
dans
le
centre
de
masse,
se
comporte
également
comme
le
prévoit
la
théorie
de
l’évaporation.
Le
rapport
avant-arrière
est
de
1,1
+
0,10.
Les
correc-
tions
ont
été
calculées
par
la
formule
de
perte
de
K.
Imaeda
[3]
(fig.
2
et
3).
FIG.
2.
-
Distrubution
angulaire
8Li,
9Li
- E
40
MeV.
Les
fragments
à
énergie
plus
grande
que
40
MeV
sont
plus
nombreux
que
ne
le
prévoit
l’évaporation.
Ces
FIG.
3. -
Distribution
angulaire
8Li,
9Li
Centre
de
masse -
Ve.d.m.
=
0,0015
X
c,
E
40
MeV.
fragments
émis
fortement
vers
l’avant,
ont
un
rapport
avant-arrière
de
1,9
±
0,2,
non
compatible
avec
l’éva-
poration
(fig.
4).
0
20
40
60
80
100
120
140
160
180
Q
LUUUIUlVIIC
FIG.
4..
-
Distribution
angulaire
8Li,
9Li ;
E &#x3E;
40
MeV.
Pour
les
fragments
énergétiques,
un
autre
méca-
nisme
se
superposerait
donc
à
l’évaporation
comme
nous
l’avons
déjà
signalé
dans
les
interactions
des
pro-
tons
de
25
GeV/c
[2].
-
Aucune
différence
notable
n’a
donc
été
observée
entre
l’émission
des
fragments
8Li,
9Li
dans
les
inter-
actions
par
protons
de
25
GeV/c
et
l’émission
des
mêmes
fragments
dans
les
interactions
par
x-
de
17
GeV/c.
Lettre
reçue
le
11
mai
1962.
BIBLIOGRAPHIE
[1]
SKJEGGESTAD
(O.)
et
al.,
Phys. Rev.,
1959,
113,
1115.
[2]
BAUMANN
(G.)
et
al.,
C.
R.
Acad.
Sc., 1962,
254,1966.
[3]
IMAEDA
(K.)
et
al.,
J.
Phys.
Sc.,
Japon, 1960, 15, 1753.
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