Thème 3 A: Féminin, masculin

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Thème 3 A: Féminin, masculin
Sexualité et
procréation.
I- La double fonction des glandes
génitales
A- l’activité testiculaire.
• Les testicules sont
constitués de nombreux
tubes séminifères et d’un
tissu interstitiel.
• Le testicule assure une
double fonction :
Il produit des
spermatozoïdes à partir de
la puberté. (fonction
exocrine = sécrétion à
l’extérieure)
Il sécrète une hormone
mâle : la testostérone.
(Fonction endocrine =
sécrétion à l’intérieure)
a - La production de
spermatozoïdes : La
spermatogenèse
La spermatogenèse se réalise
dans les tubes séminifères.
Au niveau de la paroi d’un tube
séminifère, des cellules souches
germinales appelées
spermatogonies (diploïdes) sont
capables de se multiplier toute la
vie de l’individu donc
-production continue de
spz.
- durée de formation d’un spz : 74
jours
Les cellules de Sertoli présentes
au niveau de la paroi d’un tube
séminifère joue un rôle très
important lors de la
spermatogenèse. (Nutrition des
cellules sexuelles, protection,
transport).
b – La production d’hormone mâle :
La testostérone
Le testicule est capable de
secréter une molécule chimique
capable d’agir par le sang sur des
organes cibles. Cette molécule est
une hormone, la testostérone.
La testostérone est une hormone
stéroïde, dérivée du cholestérol
secrétée par des cellules
interstitielles localisées entre les
tubes séminifères appelées des
cellules de Leydig.
La sécrétion de la testostérone est
quasi constante durant la vie de
l’homme
La sécrétion de testostérone est
pulsatile
C- conclusion
•
La testostérone agit sur des organes qui disposent de
récepteurs à cette hormone. Elle est responsable de :
-L’apparition et du maintien des caractères
sexuels primaires (voies génitales et glandes annexes)
- Stimule la spermatogenèse (à partir de la
puberté). Les cellules de Sertoli possèdent des
récepteurs à la testostérone et agissent sur les
cellules germinales.
- L’apparition et du maintien des caractères
sexuels secondaires, elle stimule le désir sexuel.
La capacité de reproduction de l’homme repose sur les
différents effets de la testostérone. La concentration
de la testostérone est relativement constante.
B- l’activité ovarienne.
• L’ovaire est un
organe qui a deux
fonctions : fabriquer des
gamètes (ovocyte,
fonction exocrine) - fabriquer des
hormones sexuelles
(fonction endocrine).
a – L’activité gamétogène de l’ovaire
Le cycle ovarien
•
•
•
A la naissance, les ovaires
d’un bébé contiennent environ
un million de follicules
seulement 400 sont destinés à
atteindre leur maturité pendant
la période d’activité génitale de
la femme.
La ménopause (arrêt des
règles) correspond à un
épuisement du stock
d’ovocytes.
Le cycle de l’ovaire permet la
libération d’un ovocyte capable
avec un spermatozoïde de
donner naissance à une cellule
-œuf.
1
3
1- La phase folliculaire ou phase préovulatoire (1/14, durée variable)
2- La phase d’ovulation (14)
3- La phase lutéale ou phase postovulatoire (14/28 durée stable)
2
• Les follicules primordiaux se
transforment en follicules
primaires, secondaires.
• Cette évolution se traduit par
une augmentation des couches
cellulaires formant les cellules
folliculaires. On distingue la
granulosa et vers l’extérieur la
thèque.
• Chez la femme de 20 ans, on
estime que chaque jour 10
follicules primordiaux entament
un processus d’évolution, pour
1 follicule chez une femme de
40 ans.
• Cette évolution du stade
follicule primaire au stade
follicule cavitaire nécessite 60
jours.
1- cavité folliculaire
2- cellules de la granulosa
3 ovocyte
4- cellules folliculaires formant le
cumulus oophorus
5 et 6 - cellules de la thèque interne
et externe
b) Ovaire et synthèse des
hormones sexuelles
• L’ovaire secrète 2 grandes familles d’hormones stéroïdes c’est à dire
des hormones synthétisées à partir du cholestérol: l’oestrogène
et la progestérone.
• La libération de ces hormones n’est pas constante au cours d’un
cycle :
• l’oestrogène est principalement sécrété durant la
phase folliculaire de façon croissante
• En phase lutéale, le corps jaune sécrète principalement
de la progestérone et moins d’œstradiol.
c) Le contrôle du cycle utérin
•
•
•
•
Le cycle utérin est sous le
contrôle des hormones
ovariennes.
Ces dernières stimulent le
développement de la
muqueuse utérine qui est
maximale dans la 2eme partie
du cycle, après l’ovulation
( prête à accueillir l’embryon) .
En fin de cycle, la chute des
taux hormonaux ( régression
du corps jaune) entraîne
l’élimination partielle de la
muqueuse utérine
( menstruations)
A noter: les hormones
agissent aussi sur la glaire
cervicale
II- le contrôle des appareils reproducteurs.
Chez l’homme
• Une expérience
d’ablation de
l’hypophyse montre la
régression des
testicules et des
glandes annexes.
• Le rat
hypophysectomisé et
traité à la testostérone
possède des glandes
annexes fonctionnelles.
• L’hypophyse permet
donc le maintien du
développement de
l’appareil génital mâle,
il agit sur le testicule qui
sécrète la testostérone.
L’hypophyse est une petite glande
située à la face inférieure du
cerveau. Elle est divisée en 2
parties, le lobe antérieur ou
antéhypophyse et le lobe
postérieur ou posthypophyse.
a – Hypophyse et gonadostimulines
•
•
Les cellules glandulaires de
l’hypophyse (antéhypophyse) sont
capables de sécréter dans le sang
deux hormones hypophysaires ou
gonadostimulines (elles stimulent
les gonades) : la FSH et la LH.
- La FSH (follicule stimulating
hormone) est indispensable au
développement de la
spermatogenèse, elle agit
uniquement sur les cellules de
Sertoli. (assimilation augmentée de
testostérone)
•
•
- La LH (Luteinizing hormone)
stimule la production de
testostérone en se fixant aux
récepteurs membranaires de la
cellule de Leydig
La sécrétion des hormones
hypophysaire est pulsatile, on
remarque un synchronisme entre
les pulses de LH et les pulses de
testostérone.
b- complexe hypothalamo- hypophysaire
Bilan- complexe hypothalamo- hypophysaire
• L’HT est une partie du
cerveau constituée de
neurones.
• La relation entre l’HT
et l’hypophyse est
assurée au niveau
sanguin par une
neuro -hormone
appelée GnRH
(Gonadotrophine
releasing Hormone ou
hormone de libération
des
gonadotrophines.)
c – Le rétrocontrôle testiculaire
sur l’axe hypothalamohypophysaire
• Stimulé par les gonadostimulines, le testicule exerce
en retour un contrôle sur le sécrétion de ces
hormones ou rétrocontrôle.
• Une hausse de testostérone freine l’activité du
système de commande: rétrocontrôle négatif.
• Le but de ce rétrocontrôle est de corriger les écarts;
le système est autorégulé.
IV- les contrôles du fonctionnement de
l’appareil reproducteur chez la femme.
• Comme chez l’homme,
l’activité ovarienne est
stimulée par les
gonadostimulines
hypophysaires FSH et LH,
elles mêmes sécrétées sous
l’action de la GnRH ( HT).
• Les hormones ovariennes
exercent un rétrocontrôle
généralement négatif sur leur
système de commande.
• Cependant le
fonctionnement est plus
complexe et évolue de façon
cyclique au cours du temps.
Sur une rate castrée( ovariectomisée)
• Injection de
progestérone
En fonction de la quantité d’oestradiol sanguin , la production de
FSH et de LH est variable; il s’établit alors un rétrocontrôle + ou -
Sur une rate castrée( ovariectomisée)
Quelque soit la quantité de progestérone
sanguine, il s’effectue une rétrocontrôle
négatif sur le complexe HT-HP
a- en phase folliculaire
• FSH stimule le
développement des
follicules: la production
d’oestradiol augmente et
à l’approche de 14eme
jour, dépasse une valeur
seuil.
• Le rétrocontrôle négatif
exercé par l’ovaire
s’inverse et devient donc
positif.
• Le système s’emballe: le
pic de LH déclenche
l’ovulation et la formation
du corps jaune.
Pic
de
LH
œstradiol
progestérone
FSH
b- en phase lutéale
• Les hormones du
corps jaune
( essentiellement
progestérone)
freinent à nouveau
le système de
commande par un
rétrocontrôle
négatif et vers la
fin du cycle, le
corps jaune cesse
de fonctionner
progressivement.
V- les méthodes de
contraception préventives et
d’urgence
1) La pilule ou l’implant.
- La pilule est le moyen de
contraception
majoritairement utilisées par
les femmes
- Elle consiste à administrer
œstrogènes et de
progestérone à faibles
doses soit sous forme de
cachets soit sous forme
d’implant sous cutanés.
Mode d’action :
-Ces hormones
injectées exercent un
rétrocontrôle négatif sur
le complexe HT –
Hypophyse qui est
maintenu au repos.
-- l’ovaire non stimulé
reste donc au repos:
pas de croissance
folliculaire et pas
d’ovulation.
-- autres actions:
actions
muqueuse utérine
impropre à la nidation et
glaire cervicale
imperméable aux spz.
2) La contraception
d’urgence.
-À prendre dans les 3 à 5
jours suivant un rapport
sexuel non protégé.
-- contient des molécules
proches de la
progestérone au niveau
de leur forme.
-- actions: se fixe aux
récepteurs à
progestérone présents
dans la muqueuse utérine
et bloquant l’ovulation si
administrée avant le pic. (
baisse du taux de LH)
3) Contraception masculine.
a) Le préservatif
Moyen de contraception le plus utilisé, il a surtout un double
rôle notamment dans la prévention des IST.
b) La contraception hormonale
Procédé encore à l’étude mais utilisant des progestatifs pour
imposer un rétrocontrôle négatif sur le complexe HT –Hyp
Donc moins de testostérone, les cellules de Sertoli sont peu
stimulées, freinant la production de spz: le sperme serait
non fécondant.
VI – la procréation médicalement
assistée ou PMA
• 1 )les causes de l’infertilité dans un couple.
• Chez l’homme, le pouvoir fécondant du sperme
peut être insuffisant. Mise ne place du
spermogramme
• Chez la femme, l’obstruction des trompes est la
cause la plus fréquente ( lien ave les IST ex le
chlamydia)
• Autre cause d’infertilité féminine: difficultés
d’ovulation liée à des soucis hormonaux.
2) Les traitements
-- le traitement
hormonal pour
stimuler l’ovulation
-l’insémination
artificielle en cas de
sperme peu
fécondant
-- la
FIVETE( fécondatio
n in vitro avec
transfert d’embryon)
-- ICSI ( Intra
Cytoplasmic Sperm
Injection)
VII- la sexualité et les bases
biologiques du plaisir
• Des expériences et les circuits de
récompense ( voir polycopié)
• Des études montrent que le plaisir sexuel
est lié à l’activation de certaines zones du
cerveau. Ces zones interconnectées par
des circuits de neurones forment u n
système de récompense.
Le comportement sexuel humain
-Mise en évidence d’une
molécule: la dopamine
( messager chimique ou
neurotransmetteur elle
assure les connexions
cérébrales.)
-- bien que l’homme comme
d’autres espèces produisent
des phéromones, leur rôle
n’est plus aussi exclusif
( différence entre
comportement de
reproduction et
comportement érotique)
-- la complexité du cerveau
humain permet à l’homme
de développer des
sentiments liés au contexte
social et culturel.
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