En hébreu rabbinique, le terme niddah désigne la femme au

publicité
157
à l’Université de la
is, Niddah. Lorsque
elles Lettres.
‫ברייתא דנידה‬
Un texte juif pseudo-talmudique
sur les lois religieuses relatives à la menstruation
■
La BARAïtA de-niddAh
do-Baraïta (texte
fficiel) a eu un statut
ie par rapport aux
yances populaires,
vations naturelles
Sciences religieuses
La BARAïtA de-niddAh
ruation, la Baraïta
dater et à localiser :
premier millénaire
1890. La présente
un accès à ce texte
ui devrait susciter
listes de l’histoire
157
Bibliothèque de l’École des Hautes Études
e ses règles, le sang
ne réglementation
) ; notamment, les
La Baraïta de-Niddah
Un texte juif pseudo-talmudique
sur les lois religieuses relatives
à la menstruation
Étude et traduction française
Evyatar Marienberg
Bibliothèque de l’École des Hautes
Études – Sciences religieuses, 157
Turnhout : Brepols, 2012
1 volume broché, 228 p
ISBN : 978-2-503-54537-0
iences religieuses
H
Evyatar Marienberg
F
25/05/12 10:14
En hébreu rabbinique, le terme niddah désigne la femme au moment de ses
règles, le sang menstruel en soi, ou la période d’impureté liée à la menstruation. Une réglementation stricte concerne la femme niddah dans la loi religieuse
juive (halakhah) ; notamment, les relations conjugales sont interdites pendant
cette période. Parmi les nombreux textes qui traitent des questions liées à la
menstruation, la Baraïta de-Niddah est de loin le plus étrange. Écrit en hébreu,
il est difficile à dater et à localiser : peut-être peut-on le situer en Palestine,
dans la seconde moitié du premier millénaire de l’ère chrétienne. Précédemment, il n’a été publié qu’une fois, en 1890. La présente édition, accompagnée
d’une traduction française, voudrait permettre un accès à ce texte fascinant aux
hébraïsants ainsi qu’aux non-spécialistes. Prétendant à un statut de texte législatif classique, cette pseudo-Baraïta (texte contemporain de la Mishna, mais
qui n’a pas été reçu dans le recueil officiel) a eu un statut ambigu dans la tradition rabbinique. Sans aucun souci de chronologie par rapport aux personnages
dont elle cite les propos, elle est en fait un recueil de croyances populaires, où
se mêlent des considérations qui se veulent médicales, des observations naturelles étonnantes et, surtout, une peur extrême de la femme menstruée. Ce
texte constitue un document particulièrement remarquable, qui devrait susciter l’intérêt aussi bien des ethnologues et des sociologues que des spécialistes de l’histoire des rapports hommes / femmes et des religions
Evyatar Marienberg est membre du département des sciences religieuses à l’université de Caroline du Nord à Chapel Hill (États-Unis). Son autre livre en français, « Niddah ». Lorsque les
juifs conceptualisent la menstruation, a été publié en 2003 par Les Belles Lettres.
Téléchargement