At li de Atelier d Prospective P ti n°3 °3 Maladies chroniques Maladies chroniques : Vers : Vers une nouvelle relation soignant/patient ? Maladies chroniques : Vers une nouvelle relation soignant/patient ? Introduction - U relation Une l ti d dopée é ? « Plus Pl h haut, t plus l vite, it plus l ffortt ». - Une relation « p performée » ? Interdisciplinaire. p - Aspirations sont modestement humaines, humainement plus modeste. modeste 1. 2. 3. Trois temps : Une relation « verticale », en bout de course. Les enjeux auxquels elle sera confrontée demain. Les ajustements nécessaires. Atelier de Prospective - Les Universités d'été de la performance en santé 2012 2 Maladies chroniques : Vers une nouvelle relation soignant/patient ? Une relation verticale en bout de course. - - - Malgré l’arrêt Mercier, une absence de contractualisation. La loi Kouchner ne donne pas non plus de contenu explicite au contrat. t t Les engagements du patient comme ceux du soignant ne résultent d’ailleurs pas du contrat. La relation médecin malade reste tutélaire (patient (patient-organe, organe patient patienttraitements, patient-objet) : l’exemple des programmes personnalisés de soins et des programmes d’ETP. parfois consacrée p par les L’absence de continuité relationnelle est p normes et recommandations : consultation d’annonce, programme personnalisé de soins, suivi d’indicateurs. La recherche est centrée sur la relation médecin-malade plus que sur la l relation l ti soignant/patient. i t/ ti t Le serment d’Hippocrate dissimule mal les haillons défraichis de la relation soignant/patient. La moitié des renoncements aux soins sont liés aux épreuves de la relation soignant/soigné. Malgré tout, il n’y a pas encore trop de dégâts, même si l’intensité de la recherche d’un dehors salvateur indique le dépit des patients sur le dedans de la relation soignant/soigné. Atelier de Prospective - Les Universités d'été de la performance en santé 2012 3 Maladies chroniques : Vers une nouvelle relation soignant/patient ? Les défis majeurs de la décennie à venir. - - - - La réduction massive de la DMS. Qui va prescrire face aux risques, et prescrire quoi, et à qui ? L personnalisation La li ti d de lla médecine éd i iimpose un accompagnementt des patients. Quels soignants seront mobilisés pour cela, seuls ou avec les familles et la société civile ? La chronicisation massive transforme les patients en experts experts. Impliqués ou relégués ? Les nouveaux besoin de ville suggérés par la chronicisation massive : comment financer les mutations et ne pas cabrer les archaïsmes ? La désertification en cours va s’accentuer malgré les prémices de suppléance qui se dessinent. Aurons une stratégie nationale de santé garante des adaptations locales face à des situations incomparables et inédites ? La pression de la part sociale de la maladie. Quelles solidarités pour g garantir l’universalité du système y ? nouvelles p La montée de l’aspiration au bien être dans le soin. Du care plutôt que du cure ? Illitch et Foucault ne sont plus là. Place au consumérisme. Sommes nous capable bl d’ d’une nouvelle ll d donne Atelier de Prospective - Les Universités d'été de la performance en santé 2012 4 Maladies chroniques : Vers une nouvelle relation soignant/patient ? Quelles évolutions ? - - - L’impératif de coordination des soins et des actions sociales soc a es : les es nouvelles ou e es o organisations ga sa o s de p proximité o é do doivent e favoriser l’interdisciplinarité. L’impératif de trajectoire de référence. Un parcours : information sur la maladie et les options thérapeutiques thérapeutiques, établissement d’un plan de soins, droit au second avis, aide au suivi du plan, soutien et accompagnement du patient ti t ett de d l’entourage, l’ t opposabilité bilité ttarifaire if i garantie ti par les solidarités. L’impératif p du soin suffisamment bon. Le soin est un travail de relation. Il faut y revenir sans cesse même si la technique des différentes dimensions du soin nous en éloigne. éloigne Atelier de Prospective - Les Universités d'été de la performance en santé 2012 5