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J’ai débarqué à Paris le 8 février. J’avais à peine une vague idée de ce qui
m’attendait à Paris. Il est vrai que, mon groupe de noviciat a eu la chance de passer 40
jours en Israël et quelques jours à Paris, pendant notre année de noviciat. Je savais,
cependant, que mon arrivée à Paris était maintenant dans un autre cadre et pour un long
séjour d’étude et d’expérience à Sion. Voilà la grande différence : un départ vers un autre
pays, une autre culture, sans une date déterminée pour retourner au Brésil.
J’avais quelque part un sentiment de peur, même en sachant que mes confrères
au Brésil, nous soutenaient et nous encourageaient à faire cette nouvelle expérience. Ma
réaction peureuse ne portait pas sur le voyage lui-même mais sur mes attentes et les
exigences d’adaptations au monde francophone.
Je ne cherchais pas à être étranger, mais à découvrir une nouvelle culture ! Mon expérience de
l’étude du français, m’a renvoyé à ma culture brésilienne et m’a invité à essayer de m’ouvrir aux autres et
leur dire ce qui caractérise ma culture brésilienne. Ce n’était pas pour rester enfermé, mais pour faire
l’expérience du particulier et l’ouvrir à l’universel.
Il me semble que, pour beaucoup de monde au Brésil, aller vivre à l’étranger c’est de l’ordre du rêve.
Moi aussi, je songeais à faire cette expérience, mieux connaître les racines de Sion, apprendre une nouvelle
langue et découvrir ce que peut signifier l’interculturel et l’interreligieux.
Après quatre mois de stage à Paris, je dirais que je suis en train d’apprendre l’idiome mais aussi
d’apprendre à vivre avec mes frères. Chacun porte en soi des valeurs et richesses insoupçonnables ; des
vraies perles qui se manifestent dans les dons, l’agir, le parler et le témoignage de chacun par leur vie.
Même si nous n’en parlons pas haut et fort, je leur suis, au fond, très reconnaissant car ces expériences sont
une vraie nourriture pour moi.
La vie est belle et a du prix quand nous essayons de bâtir ensemble notre histoire et nos relations
interpersonnelles. C’est une construction – création qui demande à chacun d’y apporter du sien ! A Evaldo
qui nous quitte pour vivre autrement sa vie chrétienne, je souhaite bonne chance, confiance et bonne route.
Je remercie aussi, Reinaldo, pour sa joie et l’animation de nos liturgies ! Qu’il puisse maintenant,
dans la Ville Eternelle, bien travailler son italien et s’ouvrir pour la grande montée vers Jérusalem.
J’exprime ma gratitude aussi à José, Donizeti, et Pierre pour leur présence et leur soutien si fraternel.
Quant à Nil et à moi, avec ou sans canicule, nous tenons bon à Paris et nous continuerons à
travailler le français afin d’être au point pour la prochaine rentrée universitaire.
En résumé, je dirais que mon séjour de 4 mois dans la communauté de Sion à Paris m’a ouvert les
yeux à de nouvelles réalités et m’a encouragé à continuer dans le chemin de Sion. La voie est ouverte ! Il faut
maintenant tenir bon et suivre le sillon !
Eduardo Vilas Boas Delfante, nds
L’EXPERIENCE D’UN FILS D’IPIRANGA (Brésil)
à Sion et à l’Etranger
Cher lecteur et lectrice de l’Informa-Sion, je vais vous raconter en quelques mots mon
expérience de quatre mois à Paris.
Arrivé à Paris le 09 février dernier, j’ai vite aperçu les difficultés que j’avais pour y vivre : je
n’avais même pas un minimum de langue pour communiquer ! Ce fut une expérience difficile pour
moi, principalement quand je sortais dans la rue ou quand je participais à la messe de dimanche; je
sortais plus triste que quand j’étais rentré à l’Eglise… je me sentais comme une personne qui avait des
bons yeux, mais qui était devenu pour ainsi dire aveugle ! Grâce à Dieu, petit à petit j’ai commencé à
progresser en Français, au fur et à mesure que je suivais mes cours à l’Institut de Langue et de
Civilisation française de la Catho. Au bout de quatre mois de peine, je me sens maintenant un peu
plus à l’aise.
Quant à ma vie en communauté, j’en suis très heureux. Le Fr. Donizeti, comme supérieur et comme ami, m’a
beaucoup aidé. Nos moments des partages et des réflexions sur nous-mêmes, sur Sion et sur l’Eglise me furent d’une
richesse incommensurable. Et tout cela dans un esprit de dialogue fraternel et sincère.
Je suis aussi très reconnaissant à Pierre, José, Desiré, Reinaldo, Edenildo et Eduardo, car, tous, ils m’ont soutenu
et je les en remercie chaleureusement.
Je remercie enfin p. Ilario, notre Supérieur Général et a tout les autres confrères qui m’ont fait confiance et m’ont
permis de faire cette expérience dans notre communauté de Paris.