Chapitre XIII. — Depuis le 18 fructidor an V (4 septembre 1797)
jusqu’au 18 brumaire an VII (9 novembre 1799).
Le Directoire rentre, par le 18 fructidor, dans le gouvernement révolutionnaire un peu mitigé.
— Paix générale, excepté avec l’Angleterre. — Retour de Bonaparte à Paris ; expédition
d’Égypte. — Élections démocratiques de l’an VI ; le Directoire les annule le 22 floréal. —
Seconde coalition ; la Russie, l’Autriche, l’Angleterre, attaquent la république par l’Italie, la
Suisse et la Hollande ; défaites générales. — Élections démocratiques de l’an VII, le 30 prairial,
les conseils prennent leur revanche, et désorganisent l’ancien Directoire. — Deux partis dans
le nouveau Directoire et dans les conseils : le parti républicain modéré sous Sieyès, Roger-
Ducos, les anciens ; celui des républicains extrêmes sous Moulins, Gohier, les Cinq-Cents et la
société du manége. — Projets en divers sens. — Victoires de Masséna en Suisse, de Brune en
Hollande. — Bonaparte revient d’Égypte ; il s’entend avec Sieyès et son parti. — Journées du
18 et du 19 brumaire. — Fin du régime.
Chapitre XIV. — Depuis le 18 brumaire (9 novembre 1799) jusqu’au 2
décembre 1804.
Espérances des divers partis après le 18 brumaire. — Gouvernement provisoire. — Constitution
de Sieyès ; elle est dénaturée dans la constitution consulaire de l’an VII. — Formation du
gouvernement ; desseins pacificateurs de Bonaparte. — Campagne d’Italie ; victoire de
Marengo. — Paix générale : sur le continent, par le traité de Lunéville ; avec l’Angleterre, par
le traité d’Amiens. — fusion des partis, prospérité intérieure de la France. — Système
ambitieux du premier consul ; il constitue de nouveau le clergé dans l’état, par le concordat
de 1801 ; il crée un ordre de chevalerie militaire, au moyen de la légion d’honneur : il
complète cet ordre de choses par le consulat à vie. — Reprise des hostilités avec
l’Angleterre. — Conspiration de Georges et de Pichegru. — La guerre et les tentatives des
royalistes servent de prétexte à l’érection de l’empire. — Napoléon Bonaparte, nommé
empereur héréditaire, est sacré par le pape, le 2 décembre 1804, dans l’église de Notre-
Dame. — Abandon successif de la révolution. — Progrès du pouvoir absolu pendant les
quatre années du consulat.
Chapitre XV. — Depuis l’établissement de l’Empire en 1804 jusqu’en
1814.
Caractère de l’empire. — Changement des républiques créées par le Directoire en
royaumes. — Troisième coalition ; prise de Vienne ; victoires d’Ulm et d’Austerlitz ; paix de
Presbourg ; érection des deux royaumes de Bavière et de Wurtemberg. — Confédération du
Rhin. — Joseph-Napoléon est nommé roi de Naples, Louis-Napoléon roi de Hollande. —
Quatrième coalition ; bataille d’Iéna, prise de Berlin ; victoires d’Eylau et de Friedland ; paix
de Tilsitt ; la monarchie prussienne est réduite de moitié, les deux royaumes de Saxe et de
Westphalie sont institués contre elle. — Celui de Westphalie est donné à Jérôme-Napoléon.
— Le grand empire s’élève avec ses royaumes secondaires, sa confédération suisse, ses
grands fiefs ; il est modelé sur celui de Charlemagne. — Blocus continental ; Napoléon
emploie la cessation du commerce pour réduire l’Angleterre, comme il a employé les armes
pour soumettre le continent. — Invasion du Portugal et de l’Espagne ; Joseph-Napoléon est
nommé roi d’Espagne ; Murat le remplace sur le trône de Naples. Nouvel ordre
d’événements : insurrection nationale de la péninsule ; lutte religieuse du pape ; opposition
commerciale de la Hollande. — Cinquième coalition. — Victoire de Wagram ; paix de
Vienne ; mariage de Napoléon avec l’archiduchesse Marie-Louise. — Le premier essai de
résistance échoue ; le pape est détrôné, la Hollande réunie à l’empire et la guerre
d’Espagne poursuivie avec vigueur. — La Russie renonce au système continental ;
campagne de 1812 ; prise de Moscou ; désastreuse retraite. — Réaction contre la puissance
de Napoléon ; campagne de 1813 ; défection générale. Coalition de toute l’Europe ; fatigue
de la France ; merveilleuse campagne de 1814. — Les confédérés à Paris ; abdication de
Fontainebleau ; caractère de Napoléon ; son rôle dans la révolution française. Conclusion.