Cas où une partie du travail est dû à des forces extérieures conservatives
Dans l’expression du premier principe formulée ci-dessus, Wdésigne le travail de toutes les
forces extérieures subies par le système. Certaines de ces forces peuvent être conservatives
(par exemple la force de pesanteur) et donc dériver d’une énergie potentielle Ep,ext.
On peut écrire
W=Wn.c +Wc=Wn.c −∆Ep,ext
avec Wc=−∆Ep,ext le travail des forces conservatives et Wn.c le travail des forces non conser-
vatives.
∆(Ec,macro +U) = Wn.c −∆Ep,ext +Q
Le bilan énergétique du premier principe s’exprime alors sous la forme :
∆(Ec,macro +Ep,ext +U) = Wn.c +Q
3. Premier principe appliqué à un système macroscopiquement au
repos
a) Bilan énergétique
Pour un système macroscopiquement au repos dans le référentiel d’étude (supposé galiléen)
Ec,macro = 0. Le bilan énergétique devient
∆U=W+Q
b) Cas d’une transformation infinitésimale
Si on considère une transformation infinitésimale entre deux états d’équilibre infiniment
proches (on peut le faire pour une transformation quasistatique, on passe d’un état (T, P, V )
à un état (T+ dT, P + dP, V + dV)), le bilan énergétique s’écrira sous la forme :
dU=δW +δQ
dUest la variation élémentaire de Uassociée à la variation infinitésimale des paramètres
d’état : c’est une différentielle exacte.
Z2
1
dU=U2−U1est indépendante du "chemin suivi" (ou de la transformation subie par le
système pour passer de l’état 1 à l’état 2.
δW et δQ ne sont pas des différentielles exactes car le travail "W" ou le transfert thermique
"Q" ne sont pas des fonctions d’état.
Le travail total reçu au cours de la transformation 1→2,Z2
1
δW =W, dépend de la
transformation subie.
Ex : l’aire sous la courbe dans le plan (P, V )dépend du chemin suivi pour aller du point de
départ (P1, V1)au point d’arrivée (P2, V2).
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