Mes journées à l’IRD n’auraient pas été les mêmes sans mon fidèle ami
Rafael UZARRAGA, avec qui j’ai partagé la plupart de mes fous rires durant ces
quatre ans. C’est quelqu’un qui était toujours présent pour moi et qui a su apaiser ma
colère, réconforter mes craintes, modérer mes angoisses et supporter (par
moments !!) ma mauvaise humeur. Je le remercie également pour sa générosité et je
lui souhaite une bonne chance pour sa soutenance de thèse prévue très
prochainement et aussi un bon retour au Mexique. Je lui adresse mes vœux de
bonheur et que Dieu lui garde sa merveilleuse famille. Espérons qu’on gardera ces
liens d’amitié très forts en dépit des océans qui nous sépareront.
Riadh, Julien et Michel, nos informaticiens, merci de répondre présents dès
que j’appelle au secours, et de domestiquer à chaque fois cette satané de machine
qu’un appelle ordinateur !
Une attention spéciale à ma « nmila » adorée Qods LAHMAR, ma voisine de
palier à la cité universitaire et ma sœurette dévouée. Merci d’avoir embelli mes
années passées loin de ma famille ; merci d’avoir effacé avec ton sourire gracieux, ta
bonté divine et ton énorme générosité tout sentiment de dépaysement ; merci de
m’avoir accepté comme je suis ; merci pour tes conseils de tous genres ; merci
d’avoir essuyé mes larmes dans mes moments de tristesse et de faiblesse ; merci
d’avoir fait de mes peines des purs moments de joie ; merci de m’avoir accompagnée
pratiquement chaque week-end à la rue Saint Ferréol, au cinéma, à la piscine ; merci
d’avoir partagé avec moi tous mes kebab et mes repas galas aux restaurants ; merci
pour toutes les soirées pyjamas sans oublier les bons moments qu’on a passé à Nice
et j’en passe car je ne te remercierais jamais assez !
Je réserve mes derniers chaleureux remerciements à ma famille à Tunis.
Papa, j’espère que tu es fier de ton petit « machmoum », comme tu m’appelles
souvent. Je te dédie cette thèse et ce diplôme à toi qui ne m’as jamais abandonnée,
à toi qui as toujours su comment me remonter les bretelles et m’encourager à aller
vers l’avant, à toi qui, avec ton sourire, panses ma tristesse et sèmes la gaieté dans
tout mon être.
Papa, tu te rappelles quand j’étais petite, contrairement à tous les enfants de mon
âge, je ne rêvais pas d’un métier phare ; médecin, pilote, artiste, et autres, ne veulent
rien dire pour moi ! Cependant, en discutant avec toi, tu as su m’orienter dans mes
choix d’études et de carrière, et je n’oublierais jamais ton conseil : « ma fille, la
recherche biologique est l’avenir de ce monde !». A force d’avoir confiance en toi, j’ai
suivi tes conseils aveuglement et je ne le regrette point, car après dix ans d’études
supérieurs, je trouve ton conseil plus que d’actualité et je suis tout simplement fière
d’avoir un papa visionnaire comme toi ! Merci papa d’avoir guidé mes pas vers la
réussite !
Je me rappelle aussi de toutes les fois, où en rentrant de l’école, du lycée, de la
faculté et même du laboratoire, je te raconterais tout ce que j’ai fait de ma journée. Je
te faisais un compte rendu de mes cours, TD et TP (cela m’aidait à réviser aussi !), je
t’expliquais mes expérimentations et mon raisonnement et je te faisais même part de
mes réunions. Je sentais à chaque fois ton implication et je remarquais que tu
t’intéressais à tout ce que je disais quelques soit le sujet. Je te racontais même les
potins de mes amis et même les blagues que j’ai entendues dans la journée. Grâce à
ta générosité et ta sagesse, tu rigolais, tu me conseillais, tu essayais mes larmes, tu
me donnais une petite tape dans le dos, tu me calmais, etc… Tu as toujours su