nouvelles stratégies d’innovation des grands groupes, reste
le principal débouché pour la production et pour la recherche
produites en Belgique.
Le salon BIO de Washington, grand-messe du secteur mondial
des biotechnologies, se tiendra dans la capitale américaine du
27 au 30 juin 2011. Gageons que grâce à la visibilité qu’offrent
les missions princières, nos entreprises pourront y réaliser
des affaires fructueuses. Outre l’importante participation au
salon via un pavillon belge, la mission s’arrêtera à New York
et à Boston, couvrant ainsi l’ensemble du « corridor des bio-
technologies » de la côte est américaine. Au vu des récentes
décisions prises à l’échelon fédéral et au niveau des États,
on peut affirmer que le soutien public envers ce secteur s’est
renforcé, ce qui est de bonne augure pour les entreprises
belges participant à BIO 2011.
Lors de la crise économique, le secteur des équipements
médicaux s’est contracté de 0,1 % mais le début de l’année
2010 témoigne d’un retour à la croissance. La recherche et
développement progresse, et le financement est à nouveau
plus accessible pour les hôpitaux alors que les consommateurs,
qui avaient reporté leurs dépenses jusqu’alors, sont moins
frileux. En visitant New York et Boston, deux villes appartenant
respectivement aux troisièmes et quatrièmes zones métropo-
litaines présentant le plus important niveau d’emploi dans le
secteur des équipements médicaux, la mission économique
de juin 2011 ouvrira sans nul doute de nombreuses portes
aux industriels actifs dans de ce secteur.
Dans le domaine de l’énergie propre, les États-Unis sont le
plus grand producteur et consommateur de produits et de
technologies environnementales. Avec l’arrivée de Barack
Obama à la présidence du pays, les ambitions américaines en
matière de protection de l’environnement ont été revues à la
hausse. L’American Recovery and Reinvestment Act, mis sur
pied par l’administration au plus fort de la crise, met l’accent
sur le développement de l’industrie environnementale et de
Première économie mondiale, les États-Unis sont un partenaire
commercial d’une grande importance pour les entreprises
belges. Grâce à une politique d’innovation et de recherche
et développement extrêmement efficace, le pays est devenu
leader international dans l’ensemble des secteurs de pointe ;
il propose aux entreprises étrangères un climat d’affaire à la
fois ouvert et très compétitif.
Cette économie vit cependant au dessus de ses moyens. Les
finances publiques se sont rapidement détériorées depuis le
début des années 2000 et la dette américaine est estimée
à un montant abyssal de 9.131,9 milliards d’USD en 2010,
soit 62,3 % du PIB. Les ménages sont également endettés,
et c’est l’octroi inconsidéré de crédits aux foyers américains
présentant une situation financière douteuse qui a généré
la crise des subprimes. Finalement, le pays est également
importateur net de marchandises en provenance du reste du
monde, et 1 % seulement des PME américaines sont actives
à l’exportation.
Comme partout, la crise économique a fait se lever certaines
barrières protectionnistes. Néanmoins, force est de constater
que l’économie américaine est à nouveau ouverte sur le monde.
Les dernières informations disponibles sont encourageantes,
et témoignent d’un retour de la croissance aux États-Unis.
C’est dans ce contexte qu’une mission économique conjointe
est particulièrement bienvenue afin de se positionner pour ne
pas rater le train de la reprise.
Le pays est le leader mondial dans le domaine des sciences du
vivant, et 60 % des affaires dans ce secteur se font aux États-
Unis. Malgré la crise économique et financière de 2008 et la
réduction des dépenses de R&D qui s’en est suivie, l’industrie
a gardé le cap et a réussi à générer des revenus positifs, en
partie grâce au soutien continu accordé au secteur par le
gouvernement fédéral et les différents États américains. Le
secteur pharmaceutique, en plein changement de paradigme
suite à la réforme des soins de santé de Barack Obama et aux
Executive Summary