21/10/2015 1 La jonction neuromusculaire

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21/10/2015
• La sommation temporelle :
Comme un PPSE (10 ms) dure plus de temps qu’un PA au niveau de la terminaison
nerveuse (1-2 ms), il est possible d’avoir un deuxième PPSE avant que le 1er ait
diminué. Les 2 PPSE s’additionnent = dépolarisation plus forte.
• La sommation spatiale :
Comme une cellule nerveuse peut recevoir plusieurs synapses: possibilité d’avoir
ajout de plusieurs PPSE en même temps (exemple d’avant).
La jonction neuromusculaire
Les axones des motoneurones,
lorsqu’ils arrivent à proximité
d’un muscle pour l’innerver, se
divisent en plusieurs branches
qui vont chacune établir une
jonction neuromusculaire avec
une fibre musculaire.
Le PA en provenance d’un
motoneurone va donc provoquer
la contraction musculaire d’un
ensemble de fibres musculaires
appelées : unité motrice.
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L'élément présynaptique:
• Se présente sous la forme d'un
renflement de l'axone.
•
On appelle zone active, le zones de
libération des neurotransmetteurs. Il
y a 300 zones actives dans une
jonction neuromusculaire.
•
On trouve dans cette zone active de
nombreuses vésicules de formes
variées (les vésicules synaptiques)
contenant le neurotransmetteur :
Acétylcholine (ACh)
•
Approximativement 50 000 vésicules
dans chaque JNM. Estimation de
20 000 molécules d’ACh par vésicule.
Neurotransmetteurs
• C'est la forme particulière de la molécule de
neurotransmetteur qui va lui permettre de se
fixer au bon endroit pour produire son effet.
• L'élément
postsynaptique
• Dépourvu de vésicule.
• Hautement spécialise:
grande densité en R
nicotiniques.
• Acétylcholinesterase
qui hydrolyse l’ACh en
acétate et en choline.
La maladie de Parkinson
Maladie neurologique chronique dégénérative qui affecte le SNC
responsable de troubles essentiellement moteurs, d'évolution
progressive.
Dérèglement du système dopaminergique : déficit d’un
neurotransmetteur = dopamine, dans certaines structures du cerveau.
• Plus de 50 neurotransmetteurs agissent dans
le cerveau. De plus, leurs effets diffèrent selon
la zone d'activation.
Causes mal connues. Tableau clinique : conséquence de la perte de
neurones du locus niger (ou « substance noire ») et d'une atteinte des
faisceaux nigro-striés.
Débute habituellement entre 45 et 70 ans. (deuxième plus fréquente
maladie neuro-dégénérative, après la maladie d'Alzheimer)
D’autres systèmes de neurotransmetteurs sont également atteints
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La marche et la course
• Activité rythmique et alternée
• Ils se déroulent d’eux même, avec une régularité déterminée
une fois qu’ils ont été déclenchés
• Leur caractère primaire suppose qu’ils existent dans le bagage
moteur de l’espèce. On les retrouve dans de nombreuses APSA
• Ex: la locomotion
• Cyclique, appui/suspension
• A chaque cycles, les extenseurs font avancer le corps
en avant, les fléchisseurs ramènent la jambe en avant
du centre de gravité
• Marche : double appuis, Appuis = 60%, suspension =
40% du temps du cycle
• Course : en appui sur une seule jambe, temps inversés,
choc important: 5 à 6 g à chaque réception
Organisation d’une activité rythmique par la ME
• L’organisation de la locomotion est
relativement complexe.
• Elle fait appel à une succession de séquences
de contractions musculaires finement
coordonnées.
• Comment le SNC organise-t-il ces séquences?
• Réponse coordonnée des 2 membres (chez le bipède):
l’extension du membre gauche produit la flexion du membre droit et inversement
• Stimulation suffisante d’une patte chez l’animal spinal (en l’absence d’afférences
périphériques comme toucher, proprioception…) : réponse coordonnée des 4
membres
La moelle épinière est capable de contrôler une activité rythmique alternée
des 4 membres
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• Oscillateurs spinaux: réseaux nerveux de la moelle
épinière qui génèrent l’activité rythmique des
membres, sans intervention des structures
supraspinales
• Chez l’H: l’organisation fonctionnelle du centre de la
locomotion reste controversé, mais elle pourrait
ressembler à ceci :
– Réseau d’interneurones excitateurs et inhibiteurs sous
l’influence du CPG (générateur spinal de rythme)
Ne concerne pas uniquement la marche, et pas
uniquement l’Homme : toux, déglutition chez l’H,
grattage, nage, vol chez l’animal
• La commande CPG atteint simultanément des
réseaux d’interneurones excitateurs des fléchisseurs
et des extenseurs.
Ils sont interconnectés par des
interneurones qui vont
permettre une activation
alternée (coté contra latéral)
Reflexe d’extension
croisée
Contrôlé par le générateur
spinal de rythme
CPG
• CPG: central pattern generator
Générateur spinal de rythme
Réponse coordonnée des 4 membres :
• Les interneurones constituent un réseau pour transmettre
l’information à l’intérieur d’un segment (2 membres)
• Les neurones propriospinaux : assurent la transmission de
l’information d’un niveau médullaire à un autre. Ce qui
assure la coordination des membres sup et inf
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Réponse reflexe
complexe :
sous la dépendance
des CPG
interneurones propriospinaux
• Modèle proche de ceux décrits pour la respiration par
exemple. Centre expirateur et centre inspirateur qui
s’inhibent l’un l’autre permettant ainsi une succession
alternée inspiration/expiration (inconscient, sans
intervention neurones du cortex)
• Mais : un simple générateur de rythme ne suffit pas à
expliquer production et contrôle de la marche:
Adaptation de ces séquences aux variations du
milieu?
Modification des allures?
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