DEPARTEMENT D`HISTOIRE Faculté des lettres

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DEPARTEMENT D’HISTOIRE
Faculté des lettres et sciences humaines
Université de Sherbrooke
LE CANADA DANS LA SECONDE GUERRE MONDIALE
par
MICHEL MORISSETTE
Dissertation présentée à
M. PETER GOSSAGE
dans le cadre du cours
HST 105
Histoire du Canada de 1840 à nos jours
Sherbrooke
AVRIL 2009
1
D’une durée de six années (1939 à 1945), la Seconde Guerre mondiale opposait les puissances
de l’axe qui incluaient l’Allemagne, l’Italie et le Japon, aux forces alliés, dont la France, la
Grande-Bretagne, les États-Unis et l’URSS faisaient partie. Le Canada, quant à lui, participa
activement à cette guerre aux cotés des alliés, que ce soit en envoyant du ravitaillement en
Grande-Bretagne ou en prenant part directement aux combats. L’effort de guerre du Canada
est indéniable durant le second conflit mondial également à cause de la participation des
soldats canadiens à maintes batailles et opérations. Parmi celles-ci, on peut compter le
débarquement de Normandie en 1944, la défense de Hong Kong et la défense de l’Angleterre
contre l’éventualité d’un débarquement allemand.
Bien que la participation militaire du Canada ait aidé les forces alliées à remporter la guerre,
pourrait-on affirmer que cette implication a été décisive dans le cadre de la victoire alliée en
Europe, tout en tenant compte du fait que la nation canadienne de l’époque était loin d’être
une puissance militaire et commerciale comparable à la France ou l’Allemagne de l’époque?
Afin de répondre à cette question, il est important de bien cerner l’implication du Canada sur
les principaux fronts d’Europe dans lesquels les Canadiens étaient impliqués. Plusieurs
batailles ont impliqué les Canadiens, que l’on parle de la bataille de l’Atlantique, de la
campagne d’Italie, du débarquement de Normandie ou de la reconquête de la France. Il est
important de situer d’abord le contexte de la Seconde Guerre mondiale pour mieux analyser le
sujet.
Contexte mondial
Depuis la fin de la Première Guerre mondiale, le mécontentement de l’Allemagne demeure
toujours présent. Avec la grande dépression qui a complètement détruit les économies
occidentales depuis le « Krach » de 1929, la morosité de la population et les difficultés
1
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encouragent les extrémistes. Également, on constate une remontée des tensions entre les
grandes puissances de l’Europe, causée par la venue d’Adolf Hitler en 1933 comme
chancelier de l’Allemagne et par la réapparition d’une armée allemande. Ces deux éléments,
conjugués avec d’autres facteurs comme le conflit entre l’Allemagne et la France à propos de
l’Alsace Lauraine, le désir d’Hitler de créer un espace vital Allemand et les visées
expansionnistes japonaises dans le pacifique, auront pour conséquence la catastrophe qu’a été
la Seconde Guerre mondiale.
En Europe, c’est à partir de 1938 que l’Allemagne entreprend une politique expansionniste en
annexant plusieurs territoires qui bordaient ses frontières. Dans la foulée, l’Allemagne a
annexé l’Autriche (anschluss), les Sudètes et d’autres territoires qui devaient alors former
l’espace vital allemand, appartenant au IIIe Reich. Cette expansion du territoire allemand
provoque l’invasion de la Pologne, débutant le premier septembre 1939, puis une déclaration
de guerre de la France et de la Grande-Bretagne contre l’Allemagne. Ainsi débute la Seconde
Guerre mondiale.
La guerre au Canada et au Québec
Pendant que la guerre faisait rage en Europe et dans le Pacifique, des hommes et des femmes
préparaient l’effort de guerre dans les usines et les fabriques canadienne et québécoises.
Aussi, la peur d’une attaque sous-marine dans le St-Laurent (plus particulièrement des
attaques au gaz) avait contraint les autorités à investir dans la sécurité intérieure, comme le
mentionne Jacques Castonguay dans cet extrait : « Entre 1939 et 1944, le gouvernement
central versa plusieurs millions de dollars aux provinces. En 1943, par exemple, ses dépenses
à ce chapitre se chiffraient à 3 43 650 $. La possibilité d’attaques aux gaz figurant parmi les
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priorités »1 Outre les dépenses publiques pour la protection de sa population, le gouvernement
canadien accueille aussi plusieurs milliers de prisonniers allemands sur son territoire. Pendant
la durée totale de la guerre, 35 000 détenus seront répartis dans 26 camps à travers le Canada,
dont 10 au Québec.2
C’est également à Québec que le président Roosevelt et le premier ministre de la GrandeBretagne élaborent le débarquement de Normandie au mois d’aout 1943. D’autres grandes
questions sont aussi réglées à Québec, comme l’explique Castonguay :
On régla vraisemblablement à Québec le différent qui opposait
l’Angleterre aux États-Unis relativement à la campagne d’Italie, à
l’opération Overlord, au transfert de troupe du sud au nord de l’Europe
et au commandement des armées alliées en Asie et en Europe.3
Donc, les principaux points de litige concernant la reconquête de l’Europe se sont produits sur
le territoire canadien.
Il est également intéressant de souligner que, bien que le territoire canadien n’ait pas été le
théâtre de combats majeurs, la population canadienne a ressenti les effets de la Seconde
guerre mondiale, surtout avec le rationnement des produits de base ou tout simplement en
constatant une présence militaire plus forte dans les grandes villes.
L’implication militaire canadienne
En déclarant la guerre à l’Allemagne le 10 septembre 1939, le Canada appuie la déclaration
de ses Alliées, lancée le 3 septembre et donc, une semaine plus tard, le pays entre en guerre à
son tour contre l’Allemagne. Ce retard dans la déclaration de guerre contre l’Allemagne sert à
démontrer au monde que la politique extérieure du Canada n’était plus menée par la Grande1
CASTONGUAY Jacques, C’était la guerre à Québec 1939-1945, Art Global, 2003, p.40.
CASTONGUAY Jacques, C’était la guerre à Québec 1939-1945, Art Global, 2003, p.46.
3
CASTONGUAY Jacques, C’était la guerre à Québec 1939-1945, Art Global, 2003, p.122-123.
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Bretagne. Cet événement provoque rapidement un effort de guerre au Canada, qui se fait vite
sentir partout au pays. Comme il est expliqué en préface du livre La libération des Canadiens
en Europe, l’implication militaire du Canada a été remarquable, considérant la petite
population du pays à l’époque.
Ils doivent se souvenir que, sur les 11 millions de personnes qui
formaient en 1939, la population du Canada, près d’un million
d’hommes et de femmes ont endossé l’uniforme militaire. Certains ont
été marins ou soldats. D’autres ont fait partie des services de soutien
chargés de recruter et de former les membres de l’armée, de l’aviation et
de la marine de guerre ou marchande qui ont ensuite combattu sur les
fronts européens. 4
On voit bien que les forces canadiennes étaient diversifiées et que leurs actions étaient
multiples. Il est donc possible de croire que les Canadiens ont joué un rôle important lors des
grandes batailles qui ont marqué la dernière Grande Guerre.
La Bataille de l’Atlantique
La Bataille de l’Atlantique était en fait une course au ravitaillement de la Grande-Bretagne
afin qu’elle puisse avoir les ressources nécessaires pour ne pas capituler devant les forces
allemandes. Dans cette course pour approvisionner l’ancienne mère patrie, toutes les
ressources disponibles au Canada ont été mises à contribution, que l’on parle de l’aviation, de
la marine marchande ou bien de la marine de guerre. C’est dans cette optique de course que le
Canada envoie, dès le mois de septembre 1939, des convois en partance d’Halifax pour se
rendre jusqu’à la Grande-Bretagne. Roger Sarty nous présente un exemple d’une des
premières traversées de la marine canadienne :
Une vigile aérienne était exercée pas un des hydravions de l’Aviation
royale du Canada (ARC), à partir de Dartmouth, pendant les 24
premières heures de la traversée, après quoi, à une distance
approximative de 400 kilomètres de la côte, le convoi était hors de porté
4
MCANDREW Bill, RAWLING Bill, WHITBY Michael, La libération Les Canadiens en Europe, Art Global,
1995, p.11.
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des avions. […] alors que le convoi était à plus de 700 kilomètres de la
zone côtière, là où l’ennemie pouvait plus facilement repérer les navires
marchands, les navires de guerre firent demi-tour pour retourner au port.
Le HX 1 poursuivit sa route sans escorte jusqu’à l’approche de la côte
sud-ouest de l’Irlande où, […] des navires de guerre britanniques se
joignirent au convoi afin de l’escorter à travers la zone la plus
dangereuse.5
L’étroite protection des navires marchands était causée par la présence de sous-marins
allemands dans l’Atlantique Nord. Ces derniers avaient comme objectif d’imposer un blocus à
l’île Britannique et de couler les navires marchands qui approvisionnaient l’Angleterre.
Malgré la présence des U-boots allemands, le nombre de convois envoyés en Angleterre a été
très important, comme le mentionne Roger Sarty : « La réalisation la plus importante fut celle
que constituent les 25 343 voyages effectués par les navires marchands depuis les ports nordaméricains jusqu’aux ports britanniques, sous l’escorte des forces canadiennes. »6 De ce
nombre de voyages, une minorité sera victime des attaques d’U-boot allemand.
En tout, 164 783 921 tonnes de marchandises sont acheminées vers la vieille métropole et, de
plus, les Canadiens anéantissent 50 des 750 U-boot détruits durant la guerre.7 Aussi, 65 000
Canadiens et Canadiennes participent à cette bataille et seulement 2 024 Canadiens perdront
leur vie pendant la guerre.8 En bref, l’implication canadienne dans la bataille de l’Atlantique
Nord a été un atout majeur pour la victoire alliée et pour la suprématie de ceux-ci dans cette
région du monde. Les Canadiens ont également contribué à la résistance de la GrandeBretagne et jouer un rôle majeur compte tenu des maigres effectifs maritimes du début de la
guerre.
5
SARTY Roger, Le Canada et la Bataille de l’Atlantique, Art Global, 1998, p.39-40.
SARTY Roger, Le Canada et la Bataille de l’Atlantique, Art Global, 1998, p.158.
7
SARTY Roger, Le Canada et la Bataille de l’Atlantique, Art Global, 1998, p.159.
8
SARTY Roger, Le Canada et la Bataille de l’Atlantique, Art Global, 1998, p.158-159.
6
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6
La campagne d’Italie
Aussi appelée opération Husky, la campagne d’Italie fut l’occasion pour les soldats canadiens
de se mettre en valeur sur le vieux continent. C’est le 10 juillet 1943 que se produit le
débarquement en Sicile. Cette incursion alliée devait être le point de départ de la reconquête
de l’Europe. Tout comme l’explique Bill McAndrew, le débarquement en Sicile se déroule
bien : « À l’exception des sept soldats qui ont été tués et des 25 qui ont été blessés le jour J,
les Canadiens ont eux de la chance. »9 Cette première épreuve ne laisse cependant pas
entrevoir la suite, qui s’avéra plus difficile pour nos soldats canadiens. En effet, durant la
campagne de Sicile, d’une durée de 38 jours (dont 29 jours de combats acharnés pour les
Canadiens), les pertes s’élèvent à 12 000 hommes dans la 8e Armée britannique, dont 2 300
canadiens. Sur ces pertes canadiennes, 500 soldats sont tués durant les combats.10 En plus de
faire face à de lourdes pertes, le commandement allié connaît quelques échecs. En effet, entre
le 10 et le 17 aout, les Allemands battent en retraites et quittes la Sicile sans aucune résistance
et aucun coup de feu, à cause de largesses des généraux alliés. Ceci leur permet d’organiser
une forte résistance tout au long du chemin des forces alliées, ce qui marquera la prise de
l’Italie par les forces canadiennes.
Les forces canadiennes atteignent l’Italie continentale seulement au début du mois de
septembre 1943. Tout comme le débarquement en Sicile, celui d’Italie est somme toute
relativement aisé pour les soldats canadiens, qui affrontent seulement quelques petites poches
de résistances allemandes le long de leur itinéraire; par contre, comme en Sicile, le pire restait
à venir. Après la fuite des troupes allemandes et de la prise relativement facile du sud de
l’Italie, les Canadiens entreprennent la montée vers le nord. Ils sont arrêtés à Ortona sur la
9
MCANDREW Bill, Les Canadiens et la campagne d’Italie 1943-1945, Art Global, 1996, p.42.
MCANDREW Bill, Les Canadiens et la campagne d’Italie 1943-1945, Art Global, 1996, p.56.
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côte est de la péninsule. Durant la prise de cette ville, il y a de nombreux morts, mais surtout
beaucoup de militaires malades du côté canadien comme l’explique McAndrew :
L’hécatombe d’Ortona se solde par un sinistre bilan. En septembre, les
pertes s’élevaient à 178, et le nombre de malades à 1 500. En octobre,
ces chiffres étaient respectivement de 800 et de 2 600 ; les malades
souffraient surtout de la malaria ou de la jaunisse. En décembre, on
dénombrait 2 400 pertes et 1 800 malades.11
Les combats qui suivent la prise de cette ville ne sont pas de tout repos pour les troupes
canadiennes.
En effet, la bataille qui suit celle d’Ortona est tout aussi désastreuse pour les Canadiens. Dans
la vallée du Lire, les canadiens revivent la pénible expérience des tranchées de la Première
Guerre mondiale et ce pendant plusieurs semaines. Ils sont obligés de garder leur position afin
de couvrir la montée des Américains qui devaient libérer Rome. C’est toutefois une erreur
tactique puisque les Allemands prennent le temps de refaire leur défense autour de la ligne
Hitler. La prise de cette ligne, qui se fera quelques semaines plus tard, occasionne une journée
particulièrement meurtrière pour les forces canadiennes, comme l’explique Bill McAndrew :
« Au cours de son attaque du 23 (mai) contre la ligne Hitler, 162 de ses hommes ont été tués,
306 blessés, et 75 fait prisonniers. Pendant toute la campagne d’Italie, aucune autre brigade
n’essuiera de telles pertes en une seule journée. »12 Durant le reste de l’offensive, qui dura
trois semaines, les Canadiens connaissent de lourdes pertes; il y a 800 morts et 2 500 blessés,
4 000 soldats tombent malades, alors que 400 d’entre eux sont victimes d’épuisement aux
combats.13
11
MCANDREW Bill, Les Canadiens et la campagne d’Italie 1943-1945, Art Global, 1996, p.83.
MCANDREW Bill, Les Canadiens et la campagne d’Italie 1943-1945, Art Global, 1996, p.107.
13
MCANDREW Bill, Les Canadiens et la campagne d’Italie 1943-1945, Art Global, 1996, p.107.
12
7
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En bref, la campagne d’Italie, qui devait être le point de départ de la reconquête du vieux
continent, est en fait une suite d’erreurs tactiques qui mènent à la perte inutile de plusieurs
milliers de soldats canadiens. De plus, les erreurs des généraux alliés ont aussi permis aux
armées allemandes de quitter la péninsule pour aller combattre sur d’autres fronts plus tard
dans la guerre. Mais, l’objectif de prendre l’Italie et de casser l’alliance qui l’unissait avec
l’Allemagne a été complété, comme le prévoyaient les généraux alliés. En tout, il y a 92 757
Canadiens qui ont servi en Italie et, de ce nombre, 5 399 sont morts, 19 486 sont blessés et
1 004 sont faits prisonniers.14 On peut donc dire que, malgré les ratés, la présence militaire
canadienne a joué un rôle majeur durant cette campagne, même si elle était un peu effacée par
son incorporation à la 8e armée sous commandement britannique.
Le débarquement de Normandie
Également connue sous le nom Opération Overlord, le débarquement de Normandie est l’une
des batailles les plus importantes de toute la Seconde Guerre mondiale puisqu’elle marque le
début de la fin pour les forces allemandes sur le front ouest et la fin de la menace d’une
invasion de la Grande-Bretagne. Ce débarquement conjoint entre le Canada, les États-Unis et
la Grande-Bretagne devait se produire le matin du 5 juin 1944, mais, pour des raisons
météorologiques, on reporta le jour J d’une journée. Pour faciliter le débarquement, au
courant de la nuit du 5 au 6 juin, l’aviation des trois pays alliés impliqués dans le
débarquement pilonne les places fortes allemandes le long des 5 plages destinées à accueillir
les forces multinationales. Au petit matin, les canons de la marine alliés se font entendre pour
détruire l’artillerie allemande le long des ces mêmes lieux de débarquements. Les plages
UTAH et OMAHA, où les Américains devaient débarquer, les plages GOLD et SWORD, où
le débarquement britannique devait avoir lieu, ainsi que la plage JUNO qui devait être investie
14
MCANDREW Bill, Les Canadiens et la campagne d’Italie 1943-1945, Art Global, 1996, p.156.
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9
par la 3e division canadienne, sont donc toutes pilonnées par le barrage de feu allié afin de
permettre un jour J sans encombre. Ce ne fut malheureusement pas le cas.
Réunissant la plus grande armada qui n’ait jamais existé, les forces alliées fortes de plus de
150 000 hommes entreprennent, dans la nuit du 5 au 6 juin, la longue traversée de la manche.
À la suite de violents combats sur la plage JUNO, les Canadiennes établissent une tête de
pont, qui servira de base pour les hommes qui allaient suivre. Mais cette semaine de combats
acharnés pour prendre la Normandie a été une victoire décisive pour les alliés, mais à un prix
exorbitant. En effet, il y a plus de 200 000 pertes dont 18 444 sont des soldats canadiens.15
Voilà qui constitue l’un des plus grands massacres de la Seconde Guerre mondiale pour les
soldats canadiens.
Malgré quelque retard sur leurs objectifs du jour J, les Canadiens sont indispensables au bon
déroulement du débarquement du 6 juin 1944. Ils fournissent un grand nombre de soldats, de
navires de transport et aussi des avions, afin de mieux percer la défense allemande.
En conclusion, que l’on pense à la bataille de l’Atlantique, à la campagne d’Italie, au
débarquement de Normandie ou encore aux événements qui se sont produits au Canada, on
peut dire que les Canadiens y étaient, mais on peut aussi dire que ces mêmes Canadiens ont
joué un rôle très important lors de chacun de ces événements. En plus des champs de bataille,
le Canada a fourni une aide militaire et commerciale à la Grande-Bretagne, malgré sa petite
population de 11 millions de personnes. Ceci lui a permis de résister à la puissante machine de
guerre allemande. En tout, 1 million de Canadiens ont participé directement à l’effort de
guerre, en plus du reste de la population qui a contribué indirectement. Pour une population
15
MCANDREW Bill, RAWLING Bill, WHITBY Michael, La libération Les Canadiens en Europe, Art Global,
1995, p.14.
9
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qui n’était pas menacée directement par les puissances de l’axe et qui n’avait pas d’intérêts
directs à l’étranger, l’implication canadienne reste très impressionnante et elle a pu fournir
aux puissances alliées une aide inestimable partout où les militaires canadiens sont intervenus.
Ce n’est pas en tant que centre d’intérêt, ni en tant que grande puissance commerciale ou
militaire que le Canada a changé la face du second conflit mondial, mais en tant que petite
nation déterminée à vouloir rétablir les choses en Europe et à prêter main forte à son ancienne
mère patrie.
10
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Bibliographie :
VENNAT Pierre, Les héros oubliés L’histoire inédite des militaires canadiens-français de la
Deuxième Guerre mondiale Tome 1 De la mobilisation au raid de Dieppe, Méridien, 1997.
VENNAT Pierre, Les héros oubliés L’histoire inédite des militaires canadiens-français de la
Deuxième Guerre mondiale Tome II De septembre 1942 à la veille du « jour J », Méridien,
1997.
VENNAT Pierre, Les héros oubliés L’histoire inédite des militaires canadiens-français de la
Deuxième Guerre mondiale Tome III Du « jour J » à la démobilisation, Méridien, 1998.
MACLAREN Roy, Derrière les lignes ennemies Les agents secrets canadiens durant la
Seconde Guerre mondiale, LUX, 2002.
AMYOT Éric, Le Québec entre Pétain et De Gaulle, Fides, 1999.
CASTONGUAY Jacques, C’était la guerre à Québec 1939-1945, Art Global, 2003.
BEAUREGARD Claude, Guerre et censure au Canada 1939-1945, Septentrion, 1998.
MCANDREW Bill, Les Canadiens et la campagne d’Italie 1943-1945, Art Global, 1996.
SARTY Roger, Le Canada et la Bataille de l’Atlantique, Art Global, 1998.
MCANDREW Bill, RAWLING Bill, WHITBY Michael, La libération Les Canadiens en
Europe, Art Global, 1995.
MCANDREW Bill, E. GRAVE Donald, WHITBY Michael, Normandie 1944 l’été canadien,
Art Global, 1994.
11
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