type de technologie. Les systèmes à champ d'exam-
en localisé leur fournissent toutes les informations
et la précision dont ils ont besoin pour déterminer s'il
leur est possible de traiter une dent ou s'il vaut
mieux la remplacer.
Qui plus est, ces systèmes sont généralement plus
abordables et exposent les patients à des doses de
radiation bien moindres que les appareils permettant
de visualiser l'ensemble du crâne.
La polyclinique spécialisée en imagerie de
l'Université de Hambourg,
en Allemagne, utilise ces
deux types de technologie
d'imagerie dentaire 3D
depuis 2002. " Nous util-
isons les systèmes à
champ d'examen localisé
non seulement pour l'im-
plantologie, l'endodontie
et le diagnostic des dents
mal positionnées, mais
aussi pour visualiser le lien
entre le canal mandibu-
laire et les dents de
sagesse ", explique Uwe
Rother, docteur en radiolo-
gie, docteur en chirurgie dentaire et directeur de la
polyclinique. " Quant aux systèmes "grand champ",
ils nous permettent de confirmer le diagnostic en
cas de tumeurs ou de lésions traumatiques et
d'aider à déterminer l'impact que peut avoir la modi-
fication d'une dent sur les dents voisines. "
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Qu'ils soient destinés à des applications dentaires
ou médicales, tous les systèmes d'imagerie 3D sont
des tomodensitomètres qui utilisent des algorithmes
informatiques afin de créer des images tridimen-
sionnelles à partir d'une série d'images tomo-
graphiques (c'est-à-dire de " coupes " bidimension-
nelles de la structure explorée). Dans le domaine
médical, il est possible d'utiliser la radiographie, les
ultrasons ou l'imagerie à résonance magnétique
(IRM) pour obtenir ces images bidimensionnelles.
Dans le milieu dentaire, les systèmes d'imagerie 3D
reposent sur la radiologie : ils enregistrent d'abord
une série de radiographies (encore appelées " pro-
jections ") qui sont ensuite utilisées pour reconstru-
ire une image 3D par ordinateur. La capture se fait
au moyen de récepteurs numériques, ce qui signifie
que les données sont directement recueillies au for-
mat numérique. La construction de l'image 3D peut
donc commencer dès que la série de projections est
enregistrée.
Lorsqu'ils furent introduits en 1996, les appareils
d'imagerie dentaire 3D étaient aussi encombrants
que les tomodensitomètres médicaux. Et pour cause
: ils en étaient les descendants directs. Les tomod-
ensitomètres médicaux sont
des scanners à faisceau en
éventail, c'est-à-dire qui pro-
jettent les rayons X en arc
de cercle sur la surface
explorée. Or une telle con-
ception requiert un imposant
portique ainsi qu'un lit sur
lequel les patients doivent
s'allonger pour l'examen.
Puis la tomodensitométrie à
faisceau conique fit son
apparition dans les cabinets
dentaires. Tirant parti de
capteurs plus larges, cette
technologie permet de visualiser l'ensemble de la
zone d'intérêt en un seul balayage. Elle réduit ainsi
non seulement le niveau de radiation auquel est
exposé le patient, mais aussi le risque d'artefacts
résultant de ses mouvements.
Néanmoins, cette évolution technologique n'eut
guère d'impact sur le design des systèmes d'im-
agerie dentaire 3D : ces derniers étaient encore trop
volumineux pour la plupart des cabinets dentaires.
Aujourd'hui, les dimensions de ces appareils ont été
considérablement réduites, facilitant ainsi leur inté-
gration aux environnements dentaires. Ils sont
également plus simples à utiliser et moins contraig-
nants en ce qui concerne le positionnement du
patient. Enfin, leur coût est bien plus abordable, ce
qui est un détail non négligeable. Tous ces facteurs
font de l'imagerie dentaire 3D une technique d'im-
agerie clé pour les professionnels dentaires.
Le système d'imagerie extra-orale KODAK 9000
3D offre un parfait exemple de la dernière généra-
“Depuis que nous sommes en
mesure d'effectuer rapidement et
facilement des examens 3D, nous
pouvons obtenir les résultats de
l'examen sur le champ et présenter
immédiatement au patient un diag-
nostic ainsi qu'un plan de traitement
extrêmement précis. ” Eric Bonnet,
Docteur en chirurgie dentaire