L`accélération de la croissance économique laisse

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23 septembre 2014
L’accélération de la croissance économique laisse
entrevoir une augmentation des taux d’intérêt
Faits saillants
•
•
•
•
•
Plusieurs statistiques économiques encourageantes en Amérique du Nord.
•
La Réserve fédérale devrait commencer à resserrer sa politique monétaire à la mi-2015.
•
La récente tendance haussière des taux obligataires devrait se poursuivre.
•
Le recul récent du huard reflète surtout la force du billet vert.
•
La Bourse canadienne semble bénéficier de la devise plus faible.
L’économie américaine envoie des signaux encoura‑
geants. Après les effets de l’hiver ardu, l’économie américaine s’est accélérée au printemps. Les prochains trimestres s’annoncent forts avec, notamment, une accélération
des investissements des entreprises suggérée par la très
bonne tenue des indices ISM (graphique 1).
Graphique 1 – Les indices ISM suggèrent que la croissance
du PIB réel américain demeurera vigoureuse
Indice
4
0
(2)
45
(4)
(6)
40
(8)
35
(10)
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
Indice ISM combiné (gauche)
2012
2013
2014
PIB réel (droite)
Sources : Institute for Supply Management, Bureau of Economic Analysis et Desjardins, Études économiques
Graphique 2 – La croissance canadienne s’est accélérée
au deuxième trimestre de 2014
En %
5
Contributions à la croissance du PIB réel
En %
4
5
4
Commerce extérieur
3
3
Formation brute
de capital fixe
2
Consommation finale
1
0
2
1
0
Variation des stocks
(1)
(2)
Variation des stocks
Exportations nettes
Formation brute de
capital fixe
Consommation finale
Total
(1)
(2)
T3
2013
La Réserve fédérale (Fed) devrait commencer à aug‑
menter ses taux directeurs à la mi‑2015. La Fed continue
Jimmy Jean
Économiste principal 2
50
La situation demeure plus difficile dans le reste du
monde. La croissance a été faible au deuxième trimestre
en zone euro avec notamment une contraction du PIB réel
en Allemagne et rien n’annonce une forte accélération.
L’économie japonaise a souffert plus que prévu de la hausse
de taxe à la consommation en avril et l’ampleur du rebond à
venir s’annonce mitigée. La situation économique demeure
aussi préoccupante dans certains pays émergents, dont la
Chine et le Brésil.
Mathieu D’Anjou
Économiste principal
6
55
L’économie canadienne pourrait connaître une autre
forte croissance au troisième trimestre. À la lumière
des plus récents indicateurs, un optimisme prudent est
permis pour l’économie canadienne. Le PIB réel a rebondi
au deuxième trimestre avec un gain de 3,1 % (à rythme trimestriel annualisé) après avoir connu une croissance de
seulement 0,9 % au trimestre précédent (graphique 2). De
plus, tout indique que les exportations et la consommation
ont continué de progresser fortement au cours des derniers
mois, ce qui laisse croire que l’économie connaîtra une
autre croissance robuste d’environ 3 % au troisième trimestre de 2014. Ce pronostic, combiné au résultat printanier
supérieur aux attentes, amène une révision à la hausse de
notre prévision pour l’année 2014, qui passe de 2,2 % à
2,4 %.
François Dupuis
Vice-président et économiste en chef
Var. trim. ann. en %
60
T4
T1
2014
T2
Sources : Statistique Canada et Desjardins, Études économiques
514-281-2336 ou 1 866 866-7000, poste 2336
Courriel : [email protected]
Hendrix Vachon
Économiste senior
Note aux lecteurs : Pour respecter l’usage recommandé par l’Office de la langue française, nous employons dans les textes et les tableaux les symboles k, M et G pour désigner respectivement les milliers, les millions et les milliards.
Mise en garde : Ce document s’appuie sur des informations publiques, obtenues de sources jugées fiables. Le Mouvement des caisses Desjardins ne garantit d’aucune manière que ces informations sont exactes ou complètes. Ce document est communiqué
à titre informatif uniquement et ne constitue pas une offre ou une sollicitation d’achat ou de vente. En aucun cas, il ne peut être considéré comme un engagement du Mouvement des caisses Desjardins et celui-ci n’est pas responsable des conséquences
d’une quelconque décision prise à partir des renseignements contenus dans le présent document. Les prix et les taux présentés sont indicatifs seulement parce qu’ils peuvent varier en tout temps, en fonction des conditions de marchés. Les rendements
passés ne garantissent pas les performances futures, et les Études économiques du Mouvement des caisses Desjardins n’assument aucune prestation de conseil en matière d’investissement. Les opinions et prévisions figurant dans le document sont,
sauf indication contraire, celles des auteurs et ne représentent pas la position officielle du Mouvement des caisses Desjardins. Copyright © 2014, Mouvement des caisses Desjardins. Tous droits réservés.
Septembre 2014
Prévisions des taux de détail
de signaler dans son communiqué que ses taux directeurs
demeureront inchangés pour une période de temps considérable. Les dirigeants de la Fed signalent cependant aussi
que les taux directeurs pourraient être haussés de plus de
1 % d’ici la fin de 2015 (graphique 3). Dans ce contexte,
il est approprié de miser sur un resserrement monétaire
débutant vers la mi‑2015. Malgré des développements
encourageants pour l’économie canadienne, la Banque du
Canada risque d’être plus patiente et de maintenir ses taux
directeurs au niveau actuel jusqu’en octobre 2015.
•
•
www.desjardins.com/economie
Graphique 3 – Les dirigeants de la Réserve fédérale signalent
que les taux pourraient augmenter significativement dès 2015
Prévision médiane des fonds fédéraux
par les dirigeants de la Réserve fédérale
En %
4,0
Les taux obligataires ont légèrement remonté. Après
avoir diminué depuis le commencement de 2014, les taux
obligataires nord-américains ont quelque peu remonté au
cours des dernières semaines alors que les investisseurs
commencent à se préparer pour un relèvement des taux
directeurs l’an prochain. Les taux de long terme demeurent
cependant faibles, profitant des difficultés des économies
d’outre-mer et des importantes tensions géopolitiques.
En %
4,0
3,5
3,5
3,0
3,0
2,5
2,5
2,0
2,0
1,5
1,5
1,0
1,0
0,5
0,5
0,0
0,0
Fin 2014
Fin 2015
Fin 2016
Fin 2017
Sources : Réserve fédérale et Desjardins, Études économiques
Graphique 4 – Une remontée graduelle des taux de détail devraient
s’amorcer en première moitié de 2015
Les taux de détail devraient aussi prendre une ten‑
dance haussière d’ici quelques trimestres. Les taux de
détail n’ont pas bougé au cours des derniers mois, demeurant extrêmement faibles. La récente remontée des taux
obligataires n’entraînera pas nécessairement d’ajustement
immédiat à la hausse des taux de détail alors que les coûts
de financement des institutions financières demeurent bas.
Si, comme nous le prévoyons, la tendance haussière des
taux obligataires se poursuit au cours des prochains mois,
les taux de détail devraient cependant amorcer à leur tour
une remontée au premier semestre de 2015 (graphique 4).
En %
En %
8
8
Prévisions de Desjardins
7
7
6
6
5
5
4
4
3
3
2
2
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
Taux hypothécaire de un an
2011
2012
2013
2014
2015
2016
Taux hypothécaire de cinq ans
Taux préférentiel
Sources : Datastream et Desjardins, Études économiques
Tableau 1
Prévisions : taux de détail
Taux
d’escompte (1)
Hypothèques (1)
Épargne à terme (1) (2)
1 an
3 ans
5 ans
1 an
3 ans
5 ans
3,00
3,00
3,00
3,00
3,00
3,00
3,00
3,14
3,14
3,14
3,14
3,14
3,14
3,14
3,75
3,75
3,75
3,75
3,75
3,75
3,75
4,89
4,89
4,89
4,89
4,89
4,89
4,89
0,90
0,90
0,90
0,90
0,90
0,90
0,90
1,25
1,25
1,25
1,25
1,25
1,25
1,25
1,75
1,75
1,75
1,75
1,75
1,75
1,75
1,25
1,00–1,50
1,00–1,50
1,00–1,50
3,00
2,75–3,25
2,75–3,25
2,75–3,25
3,00–3,30
2,90–3,40
2,95–3,45
3,00–3,50
3,60–3,90
3,50–4,00
3,75–4,25
4,00–4,50
4,75–5,05
4,65–5,15
4,80–5,30
5,00–5,50
0,80–1,05
0,80–1,15
0,80–1,15
0,80–1,20
1,10–1,40
1,00–1,50
1,00–1,50
1,15–1,65
1,60–1,90
1,50–2,00
1,55–2,05
1,75–2,25
1,50–2,00
1,75–2,75
2,50–3,50
3,25–3,75
3,50–4,50
4,25–5,25
3,50–4,00
4,00–5,00
4,50–5,50
4,45–4,95
4,85–5,65
5,15–5,95
5,30–5,80
5,45–6,25
5,65–6,45
1,10–1,60
1,30–2,10
1,45–2,25
1,55–2,05
1,80–2,60
2,10–2,90
2,05–2,55
2,20–3,00
2,40–3,20
Réalisé – fin de mois
Mars 2014
1,25
Avril 2014
1,25
Mai 2014
1,25
Juin 2014
1,25
Juillet 2014
1,25
Août 2014
1,25
22 sept. 2014
1,25
Prévisions
Fin de trimestre
2014 : T3
2014 : T4
2015 : T1
2015 : T2
Fin d’année
2015
2016
2017
Taux
préférentiel (1)
Note : Les prévisions sont représentées à l’aide d’une fourchette. (1) Prévisions de fin de trimestre; (2) Non rachetable (annuel).
Source : Desjardins, Études économiques
2
Septembre 2014
Prévisions des taux de détail
www.desjardins.com/economie
Dollar canadien
Le recul récent du huard reflète surtout
la force du billet vert
•
•
•
•
Le dollar canadien est retourné aux alentours de 0,91 $ US
(1,10 $ CAN/$ US) après avoir temporairement atteint
0,94 $ US au début de juillet. Le dollar canadien n’échappe ainsi pas à la vigueur généralisée du dollar américain
(graphique 5).
Graphique 5 – Le dollar américain est à son plus haut niveau
depuis l’été 2010
Indice
90
Sur le plan fondamental, les récents développements économiques ont été plutôt positifs au Canada. La croissance
économique a été stimulée par le rebond des exportations
au deuxième trimestre, et les données disponibles pour le
troisième trimestre augurent très bien. Cela dit, les incertitudes demeurent nombreuses. Il est encore trop tôt pour
qualifier l’amélioration des exportations de durable, et
l’accélération des investissements des entreprises se fait
toujours attendre. L’endettement des ménages inquiète
aussi, de même que les données économiques décevantes
publiées dernièrement en Europe et en Asie. Devant ces
incertitudes, la Banque du Canada (BdC) préfère demeurer
prudente en maintenant un biais neutre.
Indice
Taux de change effectif du dollar américain – indice DXY
90
88
88
86
86
84
84
82
82
80
80
78
78
76
76
74
74
72
2010
72
2011
2012
2013
2014
Sources : Bloomberg et Desjardins, Études économiques
Graphique 6 – Le huard continue de s’apprécier
par rapport à l’euro
Le huard a toutefois continué de s’apprécier face à l’euro
(graphique 6). Il faut dire que les dernières statistiques
économiques ont été particulièrement décevantes en
zone euro. La nouvelle dégradation des perspectives de
croissance économique et d’inflation a convaincu la Banque
centrale européenne (BCE) d’annoncer une nouvelle série
de mesures d’assouplissement monétaire lors de sa rencontre du début septembre. En plus de favoriser la croissance du crédit aux entreprises et aux ménages en zone
euro, la BCE désire accroître significativement la taille de
son bilan. La BCE s’approche ainsi d’une véritable politique
quantitative.
$ US/$ CAN
€/$ CAN
Taux de change canadien
0,78
1,02
0,76
1,00
0,74
0,98
0,72
0,96
0,70
0,94
0,68
0,92
0,66
0,90
0,64
0,88
Janv.
2013
Prévisions : La publication d’autres bonnes données économiques au Canada ainsi qu’une baisse des incertitudes
nationales et internationales pourraient donner un nouvel
élan au huard au cours des prochains mois. Le dollar canadien devrait remonter autour de 0,93 $ US (1,075 $ CAN/$
US) d’ici la fin de l’année. L’embellie ne devrait cependant
pas s’étirer très longtemps en 2015 en anticipation que la
Réserve fédérale devancera tout de même de plusieurs
mois la BdC dans son resserrement monétaire.
0,62
Avril
Juill.
Oct.
Janv.
2014
Avril
Juill.
Dollars américains pour un dollar canadien (gauche)
Euros pour un dollar canadien (droite)
Sources : Datastream et Desjardins, Études économiques
Déterminants
Court terme
Long terme
Prix du pétrole
Prix des métaux
Inflation et Banque du Canada
Tableau 2
Prévisions : devises
2013
Fin de période
$
$
$
$
$
US par $ CAN
CAN par $ US
CAN par €
US par €
US par £
2015
2014
T3
T4
T1
T2
T3p
T4p
T1p
T2p
T3p
T4p
0,9700
1,0310
1,3955
1,3536
1,6194
0,9414
1,0623
1,4638
1,3780
1,6563
0,9050
1,1050
1,5229
1,3782
1,6672
0,9372
1,0671
1,4610
1,3691
1,7099
0,9200
1,0870
1,4022
1,2900
1,6400
0,9300
1,0753
1,3763
1,2800
1,6800
0,9350
1,0695
1,3690
1,2800
1,7000
0,9200
1,0870
1,3696
1,2600
1,6900
0,9100
1,0989
1,3846
1,2600
1,6800
0,9200
1,0870
1,3587
1,2500
1,6800
Sources : Datastream, Federal Reserve Board et Desjardins, Études économiques
p : prévisions
3
Septembre 2014
Prévisions des taux de détail
www.desjardins.com/economie
Rendement des classes d’actifs
La Bourse canadienne bénéficiera de la devise plus faible
•
•
•
La fin de la récréation semble avoir sonné pour les
Bourses nord-américaines. La progression laborieuse
des indices boursiers depuis l’été contraste avec la poussée presque irrésistible de la première moitié d’année
(graphique 7). Même si les perspectives de moyen terme
demeurent généralement favorables pour les marchés
boursiers, nous demeurons d’avis qu’une brève correction
dans l’horizon immédiat est possible. D’une part, les taux
obligataires semblent vouloir de nouveau entreprendre leur
long pèlerinage vers le haut, après le faux départ observé
en 2013. Des taux plus élevés nuiront légèrement aux évaluations boursières. D’autre part, la Réserve fédérale (Fed)
est vraisemblablement à moins d’un an de la normalisation
de sa politique monétaire. Dans la mesure où la politique
ultra-accommodante de la banque centrale a stimulé l’appétit pour les actifs risqués ces dernières années, le retour
à une approche conventionnelle éliminera cet appui pour
les Bourses. Dans un troisième temps, la croissance dans
plusieurs régions du globe inquiète et le manque de vigueur
économique pourrait transparaître dans les profits de certaines multinationales américaines. L’économie américaine
devrait néanmoins se situer parmi les plus performantes
l’an prochain, ce qui devrait aider à limiter l’impact (graphique 8).
En revanche, le rattrapage de la Bourse canadienne
pourrait bien se poursuivre en 2015. La forte hausse
des prix des matières premières avait avantagé le S&P/
TSX durant le cycle boursier précédent la crise (graphique 9). Toutefois, entre le creux boursier de 2009 et la fin
de 2013, les actions canadiennes ont été à la traîne des
actions américaines, notamment en raison des problèmes
d’approvisionnement heurtant la profitabilité dans le secteur
énergétique. L’émergence du transport de pétrole par train
l’an dernier a continué d’être bénéfique à cette composante
imposante du S&P/TSX en 2014. D’ailleurs, les titres du
sous-secteur ferroviaire lui-même connaissent une autre
excellente année (graphique 10 à la page 5), ce qui contribue à la solide performance du secteur industriel.
La devise plus faible et la vigueur de l’économie amé‑
ricaine depuis le printemps semblent également être
profitables aux grands secteurs exportateurs. À cet
égard, l’accélération des profits observée dans le secteur
de la fabrication automobile cette année a des répercussions positives, notamment sur les titres des fabricants de
pièces (graphique 11). Nous prévoyons que le dollar canadien fluctuera à l’intérieur d’une fourchette de 0,90 $ US
à 0,95 $ US au cours de l’année 2015, ce qui devrait aider
les exportateurs à continuer de tirer profit d’une croissance
économique qui s’accélérera au sud de la frontière.
Graphique 7 – La Bourse américaine piétine
depuis le milieu d’année
Indice
Indice
Indice S&P 500
2 025
2 025
2 000
2 000
1 975
1 975
1 950
1 950
1 925
1 925
1 900
1 900
1 875
1 875
1 850
1 850
1 825
1 825
1 800
1 800
1 775
1 775
1 750
1 750
1 725
Janv.
2014
1 725
Févr.
Mars
Avril
Mai
Juin
Juill.
Août
Sept.
Sources : Bloomberg et Desjardins, Études économiques
Graphique 8 – La croissance américaine devrait figurer
parmi les plus élevées au sein des pays avancés en 2015
En %
En %
Prévisions Desjardins – croissance du PIB réel
3,5
3,5
2014
3,0
2,5
2,5
2,0
2,0
1,5
1,5
1,0
1,0
0,5
0,5
0,0
0,0
É.-U.
Australie
R.-U.
Canada
Zone euro
Japon
Sources : Datastream et Desjardins, Études économiques
Graphique 9 – La Bourse canadienne en mode rattrapage
après quelques années plus difficiles
Var. moy. ann. en %
Croissance des indices boursiers
25
S&P 500
Var. moy. ann. en %
25
S&P/TSX
20
20
15
15
10
10
5
5
0
0
T1 2003 à T2 2007
T1 2009 à T4 2013
* Variation annualisée de janvier à la mi-septembre 2014.
Sources : Bloomberg et Desjardins, Études économiques
4
2015
3,0
2014*
Septembre 2014
Prévisions des taux de détail
•
Sur le marché obligataire, la retraite semble avoir
sonné. La vigueur impressionnante de 2014 s’explique par
une confluence de facteurs, pour la plupart difficilement
prévisibles. On pense aux tensions géopolitiques qui ont
persisté une bonne partie de l’année, à l’émergence d’une
menace de déflation en zone euro, et à certaines contraintes réglementaires qui ont stimulé la demande des institutions financières pour des actifs sûrs. Quelques-uns de
ces éléments sont néanmoins de nature temporaire. Par
ailleurs, les dirigeants de la Fed signalent qu’un début de
resserrement monétaire pourrait avoir lieu vers la fin du
printemps de 2015. La médiane des prévisions des décideurs indique une hausse totale de 125 points de base des
taux directeurs au cours de la prochaine année. Tout pointe
donc vers une remontée graduelle mais durable des taux
se matérialisera au cours des prochains mois. Nous tablons
ainsi sur un rendement légèrement négatif pour la classe
obligataire l’an prochain.
www.desjardins.com/economie
Graphique 10 – La forte progression des titres du secteur ferroviaire
galvanise la composante industrielle de la Bourse canadienne
Indice
13 000
Indice
S&P/TSX
14 000
2 800
Sous-composante ferroviaire (gauche)
Composante industrielle (droite)
2 600
12 000
2 400
11 000
2 200
10 000
2 000
9 000
1 800
8 000
1 600
7 000
1 400
6 000
1 200
Janv.
2013
Avril
Juill.
Oct.
Janv.
2014
Avril
Juill.
Sources : Bloomberg et Desjardins, Études économiques
Graphique 11 – Les titres des fabricants de pièces ont rarement
connu pareille envolée
Indice
Indice
S&P/TSX – Secteur de la fabrication de pièces automobiles
3 500
3 500
3 000
3 000
2 500
2 500
2 000
2 000
1 500
1 500
1 000
1 000
500
0
2000
500
0
2002
2004
2006
2008
2010
2012
2014
Sources : Bloomberg et Desjardins, Études économiques
Tableau 3
Rendement en pourcentage des classes d’actifs
Encaisse
Obligations
Actions
canadiennes
Actions
américaines
Actions
internationales
Taux de change
Bons du Trésor
trois mois
Indice
obligataire*
Indice
S&P/TSX**
Indice S&P 500
($ US)**
Indice MSCI
EAFE ($ US)**
$ CAN/$ US
(var. en %)***
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2,87
2,23
2,70
4,01
4,14
2,35
0,34
0,57
0,92
0,95
0,97
6,7
7,1
6,5
4,1
3,7
6,4
5,4
6,7
9,7
3,6
(1,2)
26,7
14,5
24,1
17,3
9,8
(33,0)
35,1
17,6
(8,7)
7,2
13,0
28,7
10,9
4,9
15,8
5,5
(37,0)
26,5
15,1
2,1
16,0
32,4
39,2
20,7
14,0
26,9
11,6
(43,1)
32,5
8,2
(11,7)
17,9
23,3
(17,7)
(7,1)
(3,3)
0,2
(14,4)
22,1
(13,7)
(5,2)
2,3
(2,7)
7,1
2014p
cible : 0,95
0,85 à 1,00
cible : 3,0
1,0 à 6,0
cible : 15,0
9,0 à 22,0
cible : 10,0
5,5 à 16,0
cible : 3,0
-4,0 à 7,0
cible : 1,2 (0,93 $ US)
-1,9 à 8,2
cible : 1,15
0,95 à 1,35
cible : -2,0
-4,0 à 2,0
cible : 12,0
6,0 à 18,0
cible : 7,0
2,0 à 12,0
cible : 8,0
1,0 à 15,0
cible : 1,1 (0,92 $ US)
-3,1 à 6,9
Fin
d’année
fourchette
2015p
fourchette
p : prévisions; * Univers obligataire FTSE TMX Canada; ** Dividendes inclus; *** Négatif = appréciation, positif = dépréciation.
Sources : Datastream et Desjardins, Études économiques
5
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