26.04.2017
Dr José Herrera préside une Réunion informelle
des Ministres de l'environnement à La Valette
« J'espère que la
discussion qui aura lieu
à Malte peut servir de
catalyseur pour aller de
l'avant et intégrer des
mesures d'adaptation au
climat dans le
fonctionnement de nos
gouvernements de sorte
que nos actions ne
soient pas
dommageables pour le
climat et contribuent à
un avenir meilleur et
plus durable à la fois
pour la génération
d'aujourd'hui et de
demain »
La réunion informelle des Ministres de l'environnement a eu lieu du 25
au 26 avril sous la Présidence maltaise et a été présidée par le Ministre
du développement durable, de l'environnement et du changement
climatique, le Dr José Herrera.
Durant deux jours, les Ministres de l'environnement et du climat de
l'UE28 ainsi que les Ministres de l'environnement de l'AELE et des pays
candidats à l'UE ont discuté de certains des défis environnementaux les
plus pressants auxquels l'Europe est confrontée au 21ème siècle, à
savoir l'adaptation au changement climatique, l'interface entre climat et
environnement, la politique, les déchets marins et notre transition vers
une économie circulaire.
Le premier jour de la réunion informelle a permis aux ministres de
discuter de l'évolution des plans d'adaptation au changement
climatique dans l'ère post-Accord de Paris. Les ministres ont échangé
leurs points de vues sur l'adaptation au changement climatique en
renforçant l'opinion selon laquelle l'adaptation et l'atténuation sont
intrinsèquement liées et qu'elles représentent les deux côtés d’une
même médaille. Les ministres ont également discuté de la manière
dont les mesures prises pour s'adapter au changement climatique
peuvent également constituer une opportunité économique tout en
reconnaissant une préoccupation pressante et immédiate, si nous
souhaitons respecter nos obligations politiques et juridiques en vertu
de l'Accord de Paris.
Le Ministre Herrera a déclaré que Paris avait élevé l'adaptation aux
changements au même niveau d'importance que l'atténuation, d'où une
priorité qui ne doit pas être minimisée mais au contraire qui doit être
mise au même niveau alors qu’ils essaient de mettre en œuvre l'Accord
de Paris. Le coût de l'inaction est plus élevé que le coût de
l'investissement nécessaire à l'adaptation au changement climatique, et
ce dernier point est donc attendu et inévitable.
La deuxième session du matin s'est tournée vers l’évaluation de
l'interface entre le climat et la politique de l'environnement dans le
contexte de notre environnement marin. L'impact des politiques
climatiques et environnementales sur notre milieu marin est primordial
compte tenu des réalités socio-économiques du milieu marin. Les