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Au cours du débat, nous pourrions nous concentrer sur des questions concrètes telles que les
moyens d'améliorer l'accès au marché de l'UE et le climat pour les investissements européens;
de promouvoir des politiques économiques et de change propres à réduire les déséquilibres
mondiaux; de réaliser des progrès concernant les négociations sur le changement climatique;
de rendre plus efficace notre dialogue sur les valeurs; et de collaborer au développement dans des
régions comme l'Afrique. Cet échange devrait nous aider à approfondir nos relations avec ces pays
et à nous assurer que, comme d'autres économies émergentes, ils tirent parti de la gouvernance
mondiale tout en y contribuant.
Le deuxième thème, plus concret, est le sommet du G20 qui se tiendra à Séoul. Même si nous
reviendrons sur cette question lors de notre réunion d'octobre, il serait utile de procéder dès
à présent à un premier échange de vues sur les résultats que nous espérons atteindre à Séoul et sur
les questions à traiter en priorité au cours des travaux préparatoires. Il serait aussi utile d'avoir une
première série d'indications sur les travaux du G8 et du G20 en 2011 dans le cadre de la présidence
française.
Sur tous les points susmentionnés comme d'ailleurs sur la plupart des questions liées aux relations
internationales, il est essentiel qu'une coopération étroite soit menée avec nos partenaires
transatlantiques. Je souhaiterais profiter de ma prochaine rencontre au sommet avec le
président Obama pour imprimer un nouvel élan à notre partenariat stratégique, qui repose sur des
valeurs et une histoire communes. Les deux parties devront contribuer à cet effort en tirant parti de
leurs atouts et leurs spécificités respectifs.
Je ne m'attends évidemment pas à ce que cette seule réunion donne naissance à une stratégie
pleinement opérationnelle. Ce que je souhaite en revanche, c'est que nous posions les bonnes bases
et définissions la méthode qui convient pour l'avenir. Nous sommes au commencement d'un
processus dans lequel le Conseil européen examinera plus régulièrement les relations
internationales afin d'énoncer des messages clés sur nos objectifs stratégiques et les moyens de les
réaliser. Ce processus ne portera ses fruits que s'il s'accompagne d'une interaction plus étroite entre
le Conseil européen et le Conseil, mais aussi avec les capitales. Nous devons faire savoir clairement
à nos partenaires que les positions que nous défendons lors de nos réunions avec eux bénéficient du
soutien politique de l'ensemble des vingt-sept États membres de l'UE au niveau de leurs chefs d'État
ou de gouvernement et qu'elles n'émanent pas seulement des institutions de Bruxelles. Dans
l'annexe aux conclusions figurent quelques idées concrètes sur la manière de parvenir à ces
objectifs. Le service européen pour l'action extérieure aura, à cet égard, un rôle important à jouer.
Lors du déjeuner, je vous présenterai un compte rendu des travaux du groupe de travail sur la
gouvernance économique. Des progrès importants ont été réalisés, notamment en ce qui concerne,
d'une part, la mise en place d'un nouveau cadre de macro-surveillance destiné à surveiller et
à corriger les écarts et les déséquilibres de compétitivité qui ne sont pas tenables et, d'autre part, le
renforcement des cadres budgétaires nationaux. Il est toutefois nécessaire de poursuivre les travaux
et le groupe de travail nous remettra son rapport lors de notre réunion d'octobre.
Les ministres des Affaires étrangères tiendront un déjeuner distinct, qui sera présidé par
la Haute Représentante.
Notre réunion plénière reprendra dans l'après-midi. La Haute Représentante nous fera alors un
rapport succinct sur les discussions menées par les ministres des Affaires étrangères. Pour faire
suite aux travaux préparatoires des ministres concernant le Pakistan, nous examinerons la situation
difficile dans laquelle se trouve ce pays, puis nous approuverons nos conclusions. »
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