L’´equation de Schr¨odinger et l’´energ´etique
Al. Proca
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Al. Proca. L’´equation de Schr¨odinger et l’´energ´etique. J. Phys. Radium, 1929, 10 (1), pp.1-14.
<10.1051/jphysrad:019290010010100>.<jpa-00205364>
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LE
JOURNAL
DE
PHYSIQUE
ET
LE
RADIUM
L’ÉQUATION
DE
SCHRÖDINGER
ET
L’ÉNERGÉTIQUE
par
M.
AL.
PROCA,
Institut
du
Radium,
Paris.
Sommaire. 2014
L’auteur
reprend
l’étude,
tant
de
fois
entreprise,
des
principes
fonda-
mentaux
de
l’Energétique.
pour
l’appliquer
au
phénomène
que
constitue le
mouvement
d’un
point
matériel
L’analyse
de
ces
principes
conduit,
pour
les
transformations
réversibles,
à
des
énoncés
précis,
dont
l’application
fournit,
d’une
part
les
équations
de
Lagrange,
et
de
l’autre,
la
fonction
qui
joue
un
rôle
analogue
à
celui
de
l’entropie
thermodynamique,
Pour
le
phenomène
du
mouvement,
cette
«
entropie
mecanique
»
n’est
autre
que
l’action
S;
le
principe
d’Hamil
on
est
alors
simplement
l’expression
du
principe
de
Carnot
généralisé,
appliqué à
un
cycle
infiniment
petit.
Ce
résultat
a
deux
conséquences
importantes :
Il
rend
plus
facilement
acceptable
la
mystérieuse
hypothèse
de
[’atomicité
de
l’action,
clef
de
voûte
de
la
théorie
des
quanta.
En
effet.
l’identification
de
l’action
à
une
«
entropie
»
range
celle-ci
dans
la
catégorie
des
facteur,
de
capacité
d’une
certaine
forme
d’énergie
Or,
l’observation
nous
montre
que
chaque
fois
qu’un
élément
physique
a
une
structure
discontinue,
il
est,
énergétiquement
un
facteur
de
capacité.
L’atomicité
de
l’action
rentre
ainsi
dans
un
principe
général,
le
principe
de
l’atomicité
des
entropies;
elle
n’est
pas
plus
imprévue,
ni
plus
mystérieuse
que
l’atomicité
de
la
matière
ou
de
électricité.
Ce
résultat
permet
de
traiter
les
problèmes
d’intensité,
c’est
à-dire
en
fait,
le
pro-
blème
de
la
répartition
statistique
d’un
grand
nombre
d’éléments. A
cette
fin,
on
relie
la
probabilité
de
présence 03C8
d’un
point
en
une
région
déterminée
à
l’entropie
mécanique S
par
une
relation
qui
généralise
l’hypothèse
de
Boltzmann S
= k
log
03C8.
Des
résultats
simples
montrent
que
la
constante
universelle k
est
égale
à
h/203C0i,
en
accord
avec
la
mécanique
ondulatoire.
Si
on
fait
cette
substitution
dans
l’équation
de
Jacobi
que
vérifie S,
on
retombe
sur
l’équation
de
Schrödinger,
à
condition
d’admettre
une
relation
supplémentaire
(par
exemple
0394 S
=
0
pour
un
cas
simple).
On
peut
ainsi
obtenir
l’équation
de
Schrödinger
par
un
procédé
direct
et
qui n’est pas
exclusivement
formel.
Ce
procédé
montre
que
cette
équation
n’est
pas
universelle,
mais
simplement
l’équation
d’un
mouvement
particulier.
Les
développements
précédents
ont
le
grave
défaut
de
ne
faire
usage
que
des
notions
classiques ;
on
n’envisage
pas,
dans
cet
article. leur
relation
avec
les nouvelles
mécaniques,
ni
avec
le
principe
d’indétermination
de
Heisenberg.
Incidemment,
on
introduit
dans
le
cours
des
raisonnements
une
notion
mathématique
nouvelle : la
probabilité
imaginaire.
Un
paragraphe
est
consacré
à
l’analyse
sommaire
de
cette
notion
et
montre
qu’on
aurait
pu
la
retrouver
mathématiquement,
sans
hypothèse
physique,
par
simple
généralisation.
3jlBJB
VI.
-
TOME
X.
JANVIER
1929
~.-0
~.
Introduction. -
La
synthèse
de
la
Dynamique
et
de
l’Optique
est
aujourd’hui
presque
achevée,
grâce
à
l’ix~troduction
des
nouvelles
mécaniques.
Celles-ci
ont
ouvert
aux
chercheurs
un
champ
immense
dont
on
a,
à
peine,
commencé
l’exploration.
Une
consé-
quence
immédiate
de
cet
état
de
choses
est
le
fait
qu’on
a
abandonné
à
peu
près
complète-
ment
les
méthodes
d’investigation
classiques,
reconnues
insuffisantes,
au
moins
dans
le
domaine
qui
nous
intéresse
aujourd’hui.
Il
nous
semble
que
cette
disgrâce
n’est
justifiée
qu’en partie;
ces
mêmes
procédés
clas-
siques,
employés
avec
discernement,
peuvent
encore
conduire
à
des
conclusions
intéres-
LE
JOURNAL
D);
PHYSIQUE
ET
LE
RADIUM.
-
SÉRIE
VI.
-
T.
x.
-
1,
-
JANVIER
1929.
1.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019290010010100
2
santes
qu’il
faudra,
évidemment,
justifier
ou
élargir
au
moyen
des
méthodes
plus
puissantes
que
l’on
possède
actuellement.
Dans
cet
ordre
d
idées,
nous
avons
pu
montrer
par
exemple
(1),
que
pour
certains
pro-
blèmes
relatifs
au
point
matériel
et
au
photon,
quelques-uns
des
résultais
obtenus
pouvaient
s’interpréter
facilement
par
la
dynamique
et
la
théorie
des
quanta
clfiôs
ques,
sans
faire
appel
ni
aux
hypothèses,
ni
aux
méthodes
de
calcul
des
nouvelles
disciplines.
L’idée
fon-
damentale
de
ces
recherches
est
l’introduction -
logiquement
nécessaire
-
d’une
nouvelle
dimension
A,
coordonnée
conjuguée
de
la
masse
variable
du
point
considéré.
Mais
les
problèmes
traités
dans
ces
notes
ne
concernent
que
le
cas
d’un
point
matériel
unique :
ce
sont
ce
qu’on
pourrait
appeler
des
~73~o~lè~nes
de
phase:
pour
pouvoir
attaquer
les
problèJnes
d’inlensité,
il
faut
considérer
des
nuages
de
points
et
étudier
la
dynamique
des
systèmes.
Dans
ce
qui
va
suivre,
nous
nous
proposons
d’esquisser
brièvement
la
iiiéthode
par
laquelle
on
peut
y
arriver.
Pour
cela,
nous
emploierons
des
notions
et
des
procédés
clas-
siques.
Cet,te
exclusion
systématique
des
nouvelles
disciplines
ne
résulte
pas
d’une
tendance
injustifiée
et
absurde
à
les
remplacer
par
quelque
chose
de
plus
élémentaire.
Elle
vise
seule-
ment
à
préparer
l’investigation
du
fond
»liysique
de
ces
théories,
souvent
caché
sous
un
symbolisme
mathématique
qui
en
rend
l’accès
difficile.
D’ailleurs,
la
méthode
suivie
nous
semble
assez
riche
en
conséquences
pour
présenter
un
intérêt
en
’l!e-mcme
indépendam-
ment
de
ses
relations
avec
les
questions
qui
sont
aujourd’hui
à
1 ordre
du
jour.
2.
Energétique. -
Le
procédé
employé
consiste
à
appliquer
les
principes
généreux
de
l’Energétique
au
phé&#x3E;ioi7aè&#x3E;ùe
que
constitue
le
n’lOUVe1nent
d’un
point.
Le
problème
des
relations
entre
la
mécanique
et
la
thermodynamique
n’est
pas
nou-
veau.
Il
s’est
posé
dès
qu’on
eût
dégagé
la
signification
générale
des
principes
de
la
théorie
mécanique
de
la
chaleur.
Clausius
lui
même
s’en
est
occupé ;
il
cherchait
une
relation
entre
des
grandeurs
mécaniques,
présentant
une
analogie
formelle
avec
celle
qui
exprime
le
deuxième
principe
de
la
Thermodynamique.
Ilelmholtz
a
lenié
la
même
chose
dans
sa
théorie
des
systèmes
mono
et
polycycliques.
Mais
ces
tentatives,
ainsi
que
les
innombrables
autres
qui
suivirent,
avaient
pour
but
l’explication
fnécaniste
des
phéno-
mènes
calorifiques ;
elles
étaient,
par
cela
même,
vouées
à
un
échec
certain.
Cette
préoccupation,
qui
hypnotisait
les
savants
de
l’époque,
a
eu
aussi
d’autres
résultats;
en
particulier,
elle
a
empêché
les
chercheurs
de
poser
d’une
façon
correcte
le
problème
du
mouvement,
dans
ses
rapports
avec
l’Energétique.
On
a
en
effet
reconnu
depuis
longtemps
que
les
deux
principes
fondamentaux
de
la
Thermodynamique
ont
une
portée
qui
dépasse
de beaucoup
les
limites
de
cette
discipline.
Ajoutant
à
cette
constatation
d’autres
remarques
extrêmement
générales
sur
le
comporte-
ment
des
phénomènes
naturels,
on
est
arrivé
à
constituer
une
science
d’une
ampleur
et
d’une
généralité
inégalées,
se
rapprochant
beaucoup
de
la
Physique
coijiparée,
que
souhai-
tait
Mach
(2)..
Or,
le
mouvement
est
un phénoJnéne
au
même
titre
que
les
autres
et, à
priori,
rien
ne
s’oppose
à
ce
que
les
méthodes
de
l’Energétique
lui
soient
applicables.
Lu-
premier
principe
a
une
signification
tout
à
fait
claire
en
mécanique ;
mais
il
n’en
est
plus
de
même
pour
le
deuxième.
On
n’a
pas
encore
mis
en
évidence
la
fonction
qui
est,
pour
le
phénomène
«
mouvement
»,
-
ce
qu’est
l’entropie
pour
leg
phénomènes
calorifiques.
C’est
un
point
dont
les
conséquences
nous
semblent
extrêmement
importantes.
Nous
allons
donc
essayer
d’appliquer
au
phénomène
mouvement
les
deux
principes
généraux
de
l’Energétique.
Quand
on
veut
donner
un
énoncé
tout
à
fait
général
de
ces
prin-
cipes,
on
se
heurte
à
des
difficultés
de
toutes
sortes
(3).
Cette
application
doit
donc
être
faite
avec
beaucoup
de
circonspection
et
souvent
un
certain
choix
sera
nécessaire
entre
les
diverses
alternatives
possibles.
(1)
Coniptes
rendus
de
1-’Académie
des
~Scie~2ces,
t.
186
(1928),
p.
739
et
t.
i86
(f928),
p.
1097.
(2)
La
Mécanique,
p.
!6i
[Hermann,
Paris].
(3)
Cf.
POI1~CARÉ,
Therlnodynanâque,
Préface.
3
3.
Le-phénomène
«
mouvement
)).
-
Du
point
de
vue
de
1°Energélique
générale.
un
phénolllène
est
un
échange
ou
une
transformation
d’énergie.
Soit
un
système
thermo-
dynamique
subissant
une
transformation
réversible
(les
seules
~,
considérer
dans
ce
travail),
définie
par
une
courbe
C
dans
l’espace
cles n
coordonnées
a,
~.
c,.,.
qui
fixent
~on
élat.
(1",
dQ,
d19
étant
les
variations
de
énergie
interne,
de
la
chaleur
et
du
travail,
on
a
Une
transformation
de
l’état
A
à
l’état
B,
représentée
par
une
courbe
-~CB,
définit
un
phénomène
calorifique;
énergétiquement,
celui-ci
consiste
en
une
transformation
de
chaleur
en
travail.
C’est
l’existence
du
terme
dQ
dans
l’e~pressioll
de
1 énergie
du
qui
caractérise
les
phénomènes
calorifique,
Mais
dans
le
phénomène
que
constitue
le
mouvement
d’un
système
dynamique,
il y
a
aussi
transformation
d’énergie.
Nous
savons
en
effet,
expériJ11entalemt
nt,
qu’il
y
a
échange
entre
l’énergie
cinétique
et
le
tra~jail.
Soient
pi,
qi,
(i
-
1,
~,
..) les
coordonnées
clui
décrivent
le
mouvement,
et
h,
son
énergie
au
temps
t.
Dans
«
l’extension
en
phase
complète
»,
c’est-à-dire
dans
l’espace
à
2n
+
2
dimensions
(~7i,
qi,
h,
t),
un
point
représentera
tiii
cc
état »
~~ec
systèrne
dynamique.
Une
conrbe
ABC
représentera
un
mouveitient
entre
A
et
B.
Le
parallélisme
avec
la
Thermodynamique
est
complet,
car
cette
même
courbe
pourrait
représenter
l’évolution,
entre
A
et B,
d’un
système
thermod~aac~r~ziq~ce,
tlont
les
para-
mètres
a,
b....
sonl
ici
~7i,
qi.
Nous
ne
différencions
les
deux
cas
qu’en
spécifiant
quelles
sont
les
énergies
qui
se
transforment
l’une
dans
l’autre.
En
premier
lieu,
il
nous
faut
donc
défiiii?r
le
phénomène
mouveii-ient,
en
indiquan
1
quelles
sont
ces
énergies.
Pour
donner
des
relations
quantitatives,
cette
définition
doit
porter
non
seulement
sur
la
nature
de
ces
énergies,
mais
aussi
sur
leur
expression
analylique.
De
la
même
façon,
en
Thermodynamique,
quand
on
veut
appliquer
les
prin-
cipes
on
doit
expliciter
les
termes
dQ
et
d~.
C’est
l’expérience
qui
nous
fournira
ces
indi-
cations.
Bornons-nous
pour
commencer
aux
systèmes
holonomes
et
conservatiîs.
Dans
ce
cas,
en
est
conduit
à
écrire
en
mécanique
analytique :
l’ étant
l’énergie
cinétique,
et
V,
l’énergie
potentielle.
L’expression
est
la
force
vive
générafisée ;
lorsque
"est
hOH10gillH’
et
l’on
a
simplement
Nous
envisagerons
le,
cas
général
en
écrivant
eomme
plus
haut
ou
plutôt
ou
encore
Comme
nous
le
verrons
par
la
suite,
le
groupement
des
termes
est
indifférent
pour
l’application
du
premier
principe ;
mais
le
deuxième
nous
conduit
à
adopter
la
décomposai-
tien
(1)
comme
étant
la
plus
probable.
Cette
décomposition
de
l’énergie
totale
(i)
définira
donc
énergéti.fIUemeut
le
«
mouve-
ment
d’un
système » .
C’est
une
hypothèse.
Nous
admettons
qu’énergétiquettlent
le
inouve-
ment
d’un
système
consiste
en
«
la
transformation
du
potentiel
cinétique,
( L)
pn
force
viv.-
généralisée
(LPhqk)
».
Le
terme
dL
dans
1"expression
de
l’énergie
totale
caracti"rise
le
phéno-
mène
«
mouvement
d’un
système
»
de
la
même
façon
que
la
chaleur
dQ
caractérise
les
phénomènes
calorifiques.
Avec
cette
définition
du
phénomènes,
appliquons
les
principes
de
F énergétique.
4
4.
Les
deux
principes
fondamentaux
de
l’énergétique.
-
Soit
un
système
ther-
modynamique
tel
que
celui
défini
plus
haut,
qui
évolue
entre
deux
états
A
et
B,
suivant
une
transformation
récersiôle,
définie
par
la
courbe
C.
Si
T
est
la
température
absolue,
les
deux
principes
de
la
thermodynamique
exigent
que
les
intégrales
et
prises
pour
des
cycles
fermés,
soient
nulles,
donc
que
soient
des
différentielles
totales
exactes.
Cet
énoncé
peut
être
remplacé
avec
avantage
par
le
suivant :
en
sont
des
fonctions
de
ligne;
les
cités
exigent
qu’elles
soient
des
fonctions
de
point
0-
Ce
dernier
énoncé
contient
ce
qui
est
essentiel
dans
les
deux
principes,
à
savoir
que
pour
un
phénomène
calorifique,
H et S
sont
des
fonctions
uniques
et
bien
déterminées
de
l’état
considéré.
ll
permet
plus
facilement
de
passer
à
l’énoncé
correspondant
de
l’Énergé-
tique
générale,
concernant
des
phénomènes
quelconques.
Nous
pouvons
faire
auparavant
une
remarque
préliminaire.
On
voit
aisément
que,
dans
ce
passage
de
la
thermodynamique
à
l’énergétique,
nous
ne
rencontrerons
aucune
difficulté
à
principe.
Car,
pour
la
plupart
les
phénomènes
nous
savons
calculer
la
fonction
H
d’énergie.
Mais
il
n’en
sera
plus
de
même
pour
le
deuxième
principe;
en
effet,
l’expression
de
la
fonction
analogue
à
S
(l’entropie),
n’est
pas
connue
pour
tous
les
phénomènes,
car
nous
ne
connaissons
pas
dans
tous
les
cas
quel
est
le
facteur
intégrant
(1 ~’~’)
de
l’énergie
caractéristique
mise
en
jeu
(dQ).
Pour
certains
phénomènes,
il
est
aisé
de
trouver
ce
facteur
intégrant:
c’est
l’inverse
du
d’intensité
de
l’énergie
considéré
(par
exemple,
le
potentiel
électrique,
etc.).11’Iais
dans
d’autres
cas,
par
exemple
le
cas
du
mouvement,
on
ne
peut
pas
apercevoir
à
première
vue
ce
facteur.
L’application
du
deuxième
principe
exigera
donc
la
recherche
de
la
fonction
du
point
qui
correspond
à
l’entropie;
c’est
ce
que
nous
ferons
au
paragraphe
7.
5.
Les
équations
de
Lagrange. -
Par
définition,
l’énergie
caractéristique
du
mou-
vement
est
L
et
l’énergie
totale
se
décompose
suivant
Cette
décomposition
présente
bien
les
caractères
annoncés ;
chaque
terme
n’est
pas
une
fonction
de
point
mais
dépend
de
la
transformation.
Les
termes
dépendent
des
valeurs
que
prennent
les
dérivées
en A,
donc
de
la
tangente à
la
courbe
C
par
laquelle
on
y
arrive.
Si
nous
n’avions
pas
considéré
des
systèmes
conservatifs,
le
dernier
terme
aurait
été
fonction
de
la
courbe
C
pour
une
autre
raison
encore :
il
contient,
en
effet,
le
travail
des
forces
extérieures,
qui
dépend
dans
ce
cas
de
C.
Pour
appliquer
le
premier
principe,
il
faut
écrire
que
H
ne
dépend
pas
de
C.
Il
suffit
évidemment
qu’elle
ne
dépende
pas
des
q~k;
donc
=0.
Ceci
nous
donne
les
n
relations
connues
Appliquons
le
deuxième
principe.
En
Thermodynamique,
celui-ci
exige
que
la
quantité
de
chaleur
dQ, -
énergie
caractéristique
du
phénomène, -
admette
un
facteur
intégrant,
à
savoir
Si
nous
le
transportons
tel
quel
en
mécanique,
il
faut
écrire
que
dL
adinet
un
1 / 15 100%
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