L’égorgement, un rite ancré dans l’islam depuis
Mahomet
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Alain de Peretti
L’attaque du Bataclan de vendredi 13 novembre a été lancée aux cris de Allah
Ouakbar et ponctuée de cris de revendications en faveur de l’État islamique en Syrie
et en Irak. Preuve que les terroristes islamiques utilisent les mêmes méthodes pour
les animaux et les humains, plusieurs personnes blessées lors de l’attaque au fusil
automatique ont été achevées au couteau, par égorgement. Une tradition inscrite
dans cette croyance depuis le prophète Mahomet.
« Des centaines d’idolâtres dans une fête de perversité », voilà comment l’État
islamique décrit le Bataclan, salle de concert où s’est déroulée une partie des
événements tragiques de vendredi 13 novembre. En frappant dans ce haut lieu de la
culture parisienne, les djihadistes ont mis à exécution des menaces qui germaient ça
et là dans les banlieues.
En 2009, un communiqué d’associations de soutien à la Palestine musulmane
s’émouvait de la tenue d’un concert au Bataclan, dont les fonds récoltés allaient être
utilisés pour des œuvres sociales en Israël par l’intermédiaire de l’armée. Les
opposants reprochaient à la France la tenue sur son sol d’un « soutien à une armée
d’occupation ». L’année précédente, en 2008, des manifestants musulmans
embrassant la cause palestinienne avaient enregistré une vidéo à visage masq
devant le Bataclan. Ils y déclaraient notamment, en parlant des fonds que récoltait
l’enceinte avec ces galas, qu’« à Mantes-la-Jolie, à La Courneuve, dans le 91, dans
le 94, partout il y a des frères qui ne supportent plus ces provocations. »
Égorge-moi un mouton !
Ce sont donc des conflits qui
dépassent largement le cadre de
nos frontières et même
notre prétendu engagement en
Syrie et en Irak qui émergent
derrière ces attaques terroristes.
Ce sont véritablement deux
mondes qui s’affrontent : celui des
islamistes et celui des infidèles.
Parmi ces derniers, les Juifs, les Chrétiens
et les défenseurs d’une société de liberté
sont les ennemis désignés de cet Islam
radical.
Cette machine de guerre, bien plus qu’une
religion, est une véritable idéologie
politique qui englobe tous les aspects de
la vie courante. Et, l’Islam conquérant
ayant comme cheval de bataille la guerre
physique et le prosélytisme, et comme
cheval de Troie le halal, le Coran et
la loi islamique fournissent toutes
les indications nécessaires pour
procéder à la soumission ou
l’éradication des infidèles selon les
préceptes mahométans.
Parmi les différentes techniques
utilisées pour terroriser leurs
adversaires, l’égorgement est la
pratique la plus répandue.
Inaugurée par le fondateur de
l’Islam, Mahomet, le « beau modèle
» lui même, la tradition de
l’égorgement est présente dans cette religion depuis ses origines. Dans le Coran, il y
a de nombreux versets appelant à « frapper au cou » et la transcription de la parole
de Dieu par Mahomet, contient ce hadith (principe fondamental) :
«Je suis venu à vous par l’égorgement, a dit Allah » (Abu Ya’La, hadith n° 7285).
De nombreux « faits divers » d’agressions au couteau recensés en France font état
de cette localisation au cou ce qui signe l’origine de l’agresseur. Cette pratique du
couteau, observée récemment à Jérusalem (de nombreux Palestiniens ont agressé
des Israéliens à l’arme blanche) se retrouve dans la célébration islamique de l’Aïd-el-
Kébir.
Pratiquée par tous les Musulmans, la tradition de cette liturgie sanguinaire veut que
l’on égorge un mouton pour marquer la fin du pèlerinage à La Mecque, grand lieu
saint de l’Islam.
Selon ce rite, la bête doit être tout à fait consciente de ce qui lui arrive : en effet, il est
important qu’elle souffre et endure la douleur pour donner de la viande
consommable, que Dieu accordera ainsi en toute sa miséricorde.
On comprend dès lors, au vu de cette exaltation de la violence et du sang, en quoi
des égorgements peuvent intervenir afin de « purifier » les infidèles au regard de
Dieu. C’est en cela qu’Allah est grand et miséricordieux. La décapitation de victimes
prônée par les extrémistes musulmans procède de la même idée que l’égorgement
des animaux qui vont être consommés. Les enfants sont initiés très tôt à cette
pratique, en France comme dans tous les pays musulmans :
Un père de famille maghrébin expliquait récemment au quotidien la Voix du Nord
qu’« une fête de l’Aïd-el-Kébir sans égorgement, c’est un peu comme un
anniversaire sans cadeau ».
http://www.lavoixdunord.fr/region/ali-musulman-du-douaisis-l-aid-sans-le-sacrifice-
ia16b0n3064384
Nous sommes donc en présence d’une pratique qui revêt un caractère pleinement
culturel et cultuel et qui permet de cerner l’impossibilité d’assimilation dans notre
pays.
Au Bataclan, le fait que des victimes aient été achevées égorgées, ce qui a été
soigneusement occulté par les medias, est un symbole fort de cette empreinte
mahométane. Les terroristes visaient un haut lieu de la culture occidentale, qui
possédait de fortes connexions avec Israël et la communauté juive grâce notamment
à son ancien propriétaire, Élie Touitout, et son directeur artistique, Joël Latout (son
fils). Ils sont considérés comme des sionistes par une bonne partie de la
communauté musulmane.
On devine dès lors pourquoi les terroristes avaient à coeur de purifier cet endroit : à
leurs yeux, il n’était autre qu’un repaire de suppôts de Satan.
Alain de Peretti
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