Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : I – THÉMIS : DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS, auteur : TitiLatulipe
La déesse Nikê Paionios
Elle permettait la réussite de toute entreprise, de toute action, de toute œuvre, etc... La
déesse Nikê était, semble-t-il, la justification de la renommée brillante et du prestige,
dont disposèrent de leur vivant ou après leur mort, les respectables personnalités du
monde de la Grèce ancienne, d'après l'Histoire antique, et dans la mythologie grecque.
Elle offrait le mérite, les honneurs. On rendait hommage au nom de Nikê, que même
Zeus le roi des dieux respectait dans la mythologie grecque. Nikê étant fille de Styx
bénéficiait de l'estime de Zeus le roi du Ciel. En conséquence, Nikê assurait dès lors le
renom, et suscitait la fierté des héros. Les personnes illustres lui devaient leur
sacrement.
Image : La déesse de la Renommée chevauchant Pégase ailé
La déesse Nikê est la manifestation de la majesté, de la Toute - puissance divine et de la
sublime création. Dans la mythologie grecque, elle serait le soutien de l'effort déférent.
La déesse Nikê influence et départage, les oppositions, telles que la Vie (Zeus) et la Mort
(Hadès). La déesse détermine et contribue au Sort, qui reste soumis, semble-t-il, à toute
volonté de la Victoire (lire sous Athéna) ; état de chose qui n'était pas pour plaire aux
rites d'Hadès le Souverain suprême des Enfers dans le Royaume des Morts. Il était dit
que ceux parmi les mortels qui osaient outrer ou offusquer Nikê, et ce, ne serait - ce
quant bien même qu'au niveau de son culte sacré, de ses hommages, ou de son nom
divin, modifiaient le dénouement des situations, et selon les gravités, ils connaissaient
alors « les délices des tourments » (dit ironiquement) et le mauvais Sort du Ciel, d'après
les croyances anciennes. Pour ce motif peut - être, le peuple hellénistique était-il
particulièrement attentif à ses présages dans l'ancien temps. La Victoire n'étant jamais
acquise définitivement. Bien que ce ne soit pas la plus importante des déesses grecques,
son rôle reste crucial et parfois même plus fondamental qu'il n'y paraît dans le
déroulement des événements qui constituèrent les mythes grecs. La Science vint
toutefois modifier la perception et le visage que les anciens Grecs avaient conservé de
leur déesse de la Victoire. On consacrait désormais à cette déesse, Nikê, la Tourterelle et
la Colombe avant les cérémonies des jeux, ainsi que le soutien de la Flamme (Symbole
d’Hestia) par les futurs vainqueurs et par les plus valeureux sportifs grecs. Dès lors, à
noter, que laisser faire couper la tête à l'une des somptueuses statues la représentant,
même négligemment, n'était, jadis, pas du tout recommandé. Et même si cela eut été des
suites d'un tremblement de terre du reste. Il vallait toujours mieux vite réparer
l’infortune d’une statue représentant la déesse de la Victoire en Grèce antique. Il existe
d'autres anecdotes à son sujet, ce sont les quelques remarques que l'on pourrait retenir
historiquement sur la déesse, dans le cadre de la mythologie classique et traditionnelle,
ce, d'après les encyclopédies qui y font couramment une allusion mythologique.
Toutefois, en 2012, la déesse est occultée des définitions de certaines encyclopédies,
comme le Robert 2012.
IMAGE DE LA REPRÉSENTATION DE LA DÉESSE NIKÊ