Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : I THÉMIS : DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS, auteur : TitiLatulipe
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NIKÊ
PUBLIÉ SUR LE SITE DE MG : www.mythesgrecs.com
Article : Encyclopédie de TitiLatulipe
29. 08. 2008 22 : 20
Nikê, déesse de la Victoire
•Naissance et filiation
•Attributs
•Généralité
•Amour
Proposition de fiche descriptive complémentaire :
La déesse Nikê, toute forme de Victoire
Nikê, Patronne de la Victoire méritée
Quelques mots sur la déesse Nikê, la Victoire
La déesse Nikê est la fille du dieu Pallas et de la déesse Titan Styx. Elle est la sœur du
dieu Titan Bia (la Vigueur, mais aussi la Violence), du dieu Titan Cratos (la Puissance,
mais aussi la Force) et du dieu Titan Sélos (l'Acharnement). Ses attributs la représentent
disposant de deux paires d'ailes, parfois trois, et portant une couronne de laurier ou
d'autre chose, ainsi qu'elle portait quelques fois dans l'une de ses mains, la branche de
palmier qu'elle amenait alors aux héros et aux athlètes qu'elle se devait d'honorer lors
des grands jeux, ou lors des autres tournois sportifs de l'Antiquité (Jeux Olympiques). La
déesse Nikê était le plus régulièrement associée avec la déesse Athéna, symbole de la
Sagesse absolue pour les Grecs anciens. C'est ainsi que sur l'Acropole d'Athènes lui fut
jadis consacré un magnifique temple, adjoint à celui resplendissant de la déesse aux
yeux pers (Athéna), ce au sommet de la colline surplombant toute la cité et visible de
toute part. La déesse Nikê régissait dans la mythologie grecque la victoire sur tous ses
plans. Ainsi, avait elle le contrôle de toute issue favorable ; pour les troupes d'armées
lors des batailles et des guerres, mais également dans le domaine des compétitions, des
concours, etc...
Femme et son Éléphant à l'Eau
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Le Rôle de la Déesse Nikê
La déesse Nikê permettait de remporter toute victoire : aux dieux, ou aux mortels et
invoquer ses faveurs demandait un total respect religieux de son culte, autrefois. Ainsi
qu'en témoignerait la douloureuse et difficile Victoire de Pyrrhos II vers 318 avant
Jésus Christ. Et mort à Argos (dite parfois « la Ville des Archimages et des Astronomes »)
en 272, toujours avant Jésus -Christ, et connu soit sous le nom latin du roi Pyrrhus.
Lequel fut le roi de la ville d'Épire. Qui, alors qu'il fut appelé en Italie méridionale par les
habitants de Tarente. Fut l'un des rares monarques à être ressorti vainqueur contre la
toute puissante ville de Rome lors des batailles qui eurent lieu à Héraclée en 280,
toutjours avant Jésus - Christ. Et à Ausculum en 279 avant Jésus - Christ. La déesse Nikê
ou Victoire lui étant favorable : le roi Pyrrhus remporta les combats contre Rome grâce
à ses éléphants et grâce à ses succès de batailles, néanmoins obtenus au prix de très
lourdes pertes militaires. Furent à l'origine de la célèbre expression souvent employée
dans la langue française : « Obtenir une victoire à la Pyrrhus ». Ces deux victoires
inattendues furent reconnues comme tout à fait spectaculaires. Pyrrhus fut toutefois
vaincu quatre ans plus tard par l'armée de Rome, ce, en 275 avant Jésus Christ, ce, à
Bénévent. Mis en défaite, il dut rentrer dans son royaume, en Grèce, à Épire (érigée
jadis à la fin du Vème siècle) et auquel il consacra toutefois, et tout de même : une
certaine apogée historique. Preuve que la ville fut peut - être placée sous la protection de
la déesse Nikê. La ville d'Épire en effet ne sera soumise à l'armée romaine qu'en 168
avant Jésus - Christ. Ce qui est tardif. La déesse Nikê gissait et influençait ainsi toute
renommée, et toute apogée des Cités grecques antiques, selon la croyance des Grecs
anciens. Le rôle de Nikê était important, que ce soit au niveau de toute destinée des
dieux, ou que ce soit au niveau de tout destin des hommes. Elle permettait même à
certains mortels de surpasser la Mort : Thanatos, tel que cela fut le cas concernant le roi
Sisyphe, par exemple.
Image : Sacrement d'un enfant, en présence des déesses Ilythie, Athéna et Hestia
Son influence sur les choses et les événements du Monde hellénique
Nul dieu, ni nulle créature mortelle ne pouvait se soustraire à sa décision. Ainsi, la
victoire était-elle une déesse importante. Elle était la source des succès obtenus, que ce
soit lors des luttes et des combats, ou que ce soit dans toute autre circonstance. Ainsi
jadis, lui chantait-on même des textes à son honneur, la déesse patronnant la gloire des
hommes, et celle des dieux anciens. Elle est assimilée avec la déesse Victoria dans la
mythologie romaine. Elle apportait le résultat heureux, l'approbation des demandes et
la reconnaissance de la valeur. Toute réussite dépendait du bon vouloir de Nikê, que
Zeus respectait lui aussi grandement. Dès lors que son bon vouloir divin n'accompagnait
plus le héros protégé : Nikê cédait alors sa place aux déesses de la défaite et du malheur
pour le plus grand péril des héros ou des guerriers abandonnés de la déesse. Toutefois,
pouvait-elle leur accorder une gloire durable, si leur vie sur la Terre n'avait pas été trop
médiocre et que le héros s'étai montré suffisamment valeureux pour mériter les
honneurs de l'Histoire.
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La déesse Nikê Paionios
Elle permettait la réussite de toute entreprise, de toute action, de toute œuvre, etc... La
déesse Nikê était, semble-t-il, la justification de la renommée brillante et du prestige,
dont disposèrent de leur vivant ou après leur mort, les respectables personnalités du
monde de la Grèce ancienne, d'après l'Histoire antique, et dans la mythologie grecque.
Elle offrait le mérite, les honneurs. On rendait hommage au nom de Nikê, que même
Zeus le roi des dieux respectait dans la mythologie grecque. Ni étant fille de Styx
bénéficiait de l'estime de Zeus le roi du Ciel. En conséquence, Nikê assurait dès lors le
renom, et suscitait la fierté des héros. Les personnes illustres lui devaient leur
sacrement.
Image : La déesse de la Renommée chevauchant Pégase ailé
La déesse Nikê est la manifestation de la majesté, de la Toute - puissance divine et de la
sublime création. Dans la mythologie grecque, elle serait le soutien de l'effort déférent.
La déesse Nikê influence et départage, les oppositions, telles que la Vie (Zeus) et la Mort
(Hadès). La déesse détermine et contribue au Sort, qui reste soumis, semble-t-il, à toute
volonté de la Victoire (lire sous Athéna) ; état de chose qui n'était pas pour plaire aux
rites d'Hadès le Souverain suprême des Enfers dans le Royaume des Morts. Il était dit
que ceux parmi les mortels qui osaient outrer ou offusquer Nikê, et ce, ne serait - ce
quant bien même qu'au niveau de son culte sacré, de ses hommages, ou de son nom
divin, modifiaient le dénouement des situations, et selon les gravités, ils connaissaient
alors « les délices des tourments » (dit ironiquement) et le mauvais Sort du Ciel, d'après
les croyances anciennes. Pour ce motif peut - être, le peuple hellénistique était-il
particulièrement attentif à ses présages dans l'ancien temps. La Victoire n'étant jamais
acquise définitivement. Bien que ce ne soit pas la plus importante des déesses grecques,
son rôle reste crucial et parfois même plus fondamental qu'il n'y paraît dans le
déroulement des événements qui constituèrent les mythes grecs. La Science vint
toutefois modifier la perception et le visage que les anciens Grecs avaient conservé de
leur déesse de la Victoire. On consacrait désormais à cette déesse, Nikê, la Tourterelle et
la Colombe avant les cérémonies des jeux, ainsi que le soutien de la Flamme (Symbole
d’Hestia) par les futurs vainqueurs et par les plus valeureux sportifs grecs. Dès lors, à
noter, que laisser faire couper la tête à l'une des somptueuses statues la représentant,
même négligemment, n'était, jadis, pas du tout recommandé. Et même si cela eut été des
suites d'un tremblement de terre du reste. Il vallait toujours mieux vite réparer
l’infortune d’une statue représentant la déesse de la Victoire en Grèce antique. Il existe
d'autres anecdotes à son sujet, ce sont les quelques remarques que l'on pourrait retenir
historiquement sur la déesse, dans le cadre de la mythologie classique et traditionnelle,
ce, d'après les encyclopédies qui y font couramment une allusion mythologique.
Toutefois, en 2012, la déesse est occultée des définitions de certaines encyclopédies,
comme le Robert 2012.
IMAGE DE LA REPRÉSENTATION DE LA DÉESSE NIKÊ
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Source : LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - CHAPITRE LIX Nikê
Remarque :
Citation :
« Selon l’auteur Hésiode, le fleuve qui ceinture l’ensemble du domaine d’Hadès (lire
sous Hadès) est la fille ainée du dieu Titan Océan (lire sous Némésis), assimilée assez
rapidement et anciennement avec le nouveau dieu Suprême Poséidon. Styx devint la
mère de quatre divinités siégeant et assistant Zeus en permanence : lesquelles sont les
divinités suivantes : le Zèle nommé sous le nom du dieu « Opoydê - Prothymias » ; la
Victoire nommée sous le nom de la déesse Nikê (ou Nykê) ; le Pouvoir nommé sous le
nom du dieu Dynamis et enfin : la Force nommée sous le nom du dieu Cratos - Pomê.
Par privilège revenant à Hadès : l’eau sacrée du Fleuve Styx fut utilisée par les dieux
lorsque les divinités devaient prêter Serment (lire sous Némésis). C’est pourquoi le Styx
est appelée : L’« Eau des Serments ». S’il arrivait qu’un Immortel se parjure en rompant
la promesse d’un serment proclamé par lui au nom du Styx : dans ce cas, ce dernier était
alors immédiatement trahi par l’eau de vérité du fleuve, et sa divinité restait sans souffle
toute une année entière. Puis, le dieu ou la déesse ayant commis ce sacrilège était
exilé(e) alors hors de l’Olympe des dieux, ce, durant neuf années divines. Ce qui
correspondait généralement à un cycle de dix ans terrestres. Après cela, il était estimé
par l’Assemblée des dieux que la punition prenait fin et que le dieu sanctionné pouvait
enfin siéger et festoyer à nouveau parmi les dieux de l’Olympe. C’est peut être parce
que le dieu Hadès mentait en permanence, se parjurant sans cesse, et souvent par
devant le Styx : qu’Hadès ne reçut que le plus sombre et le plus austère des
royaumes divins en héritage du domaine de Chronos : En effet, Hadès ne reçut que celui
des Enfers pour tout héritage. Par ailleurs, Hadès ne séjournait quasiment jamais en
Olympe. Continuellement banni du lieu sacré rassemblant pourtant l’ensemble des dieux
grecs anciens : Hadès étant également exclu du Panthéon des douze grands dieux jadis
honorés en Grèce ancienne (lire sous Hadès). Nul ne pouvait franchir le redoutable
fleuve Styx aux eaux mortelles s’il ne donnait pas en échange une pièce d’or à Charon
(lire sous Hadès, lire sous Arès). Ceux qui étaient dépourvus de ce viatique et n’étaient
pas assez rusés pour entrer dans l’Érèbe considéré comme le grand refuge des démons
(lire sous Nyx). Erraient éternellement alors sur les rives du Styx, sans espoir, ni fin.
Bannis à l’oubli : et par les Immortels et par les Mortels. Quoique fatales pour tout autre,
la déesse néréide Thétis toutefois rendit visite aux Eaux de Styx, et là, elle osa tremper
son fils Achille dans les Eaux de vérité du Fleuve divin. Afin qu’Achille soit rendu
invulnérable, selon un rituel initiatique que seules les Néréides connaissaient. Ainsi,
Achille devint invulnérable, sauf à l’endroit sa mère l’avait tenu. C'est-à-dire : soit à
l’arrière du pied. Ce talon était son unique point faible car les eaux magiques du
Fleuve ne l’avait pas mouillé en cet unique point stratégique de son corps. Le Fleuve
Styx, anciennement la déesse. Fut rendu père de plusieurs enfants, ses affluents dont
notamment : l’Achéron, mais aussi le Pyriphlégéthon, ou encore le Cocyte : trois
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Chapitre : I THÉMIS : DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS, auteur : TitiLatulipe
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symboles des régions du monde souterrain de la mort. Et dont le Léthé, le fleuve de
l’Oubli, bordait quant à lui directement : le Palais du dieu Hadès. Le roi divin Hadès
invoquait sans cesse Styx de lui faire gagner les faveurs de sa fille la déesse Nikê. Mais
Styx, fidèle à Zeus le roi des Immortels et de toute chose, s’y refusait éternellement.
Ainsi, le monde de la Mort ne pouvait jamais l’emporter sur le monde de la Vie, bien
qu’Hadès tentait toujours d’infléchir contre Zeus le Grand Destin, mais sans succès »
(lire sous Éos)
- Fin de citation -
Source : LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - CHAPITRE LIX Nikê
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