et l’atmosphère. « Les éruptions peuvent avoir des impacts
plus graves sur l’atmosphère et les changements climatiques et
conduire à de sérieux problèmes au niveau de la nourriture et
de la sécurité de l’eau, comme l’ont démontré la grande famine
ainsi que les maladies apparues après les éruptions du Laki en
1783 et du Tambora en 1815 », poursuit le document.
La cendre dégagée dans l’atmosphère suite à une éruption de ce
type serait susceptible de s’envoler jusqu’à 40 kilomètres de
haut dans l’atmosphère. Ce faisant, elle conduirait à des
changements de températures extrêmes qui pourraient annihiler
les ressources naturelles, causant ainsi des famines et des
épidémies. Un scénario similaire à celui s’étant produit après
l’éruption du Tambora.
Pendant un an, les cendres présentes dans l’atmosphère suite à
l’explosion étaient venues cacher la lumière du soleil,
faisant chuter la température de 1,5°C partout dans le monde.
Se préparer à une éventuelle catastrophe
Les scientifiques pointent le fait que les efforts
internationaux en matière de lutte contre les sinistres
environnementaux ont été, dans le passé, largement déployés
dans le cadre de la prévention de tsunamis ou de séisme,
laissant de côté des phénomènes bien plus destructeurs, selon
eux.
« Bien que dans les dernières décennies les séismes aient été
les causes principales des décès et des destructions, le
principal danger est l’avènement d’énormes éruptions
volcaniques qui sont moins fréquentes mais dont l’impact est
beaucoup plus important que les plus grands des tremblements
de terre », estime l’étude. D’après elle, nos sociétés ne
seraient donc pas assez préparées à l’avènement d’un véritable
Armageddon volcanique.
Pour les experts, il faudrait se doter d’un réseau de
surveillance volcanique adéquat qui nécessiterait quelque deux