5 à 10% de chance que
l’éruption d’un volcan tue
l’humanité avant la fin du
siècle, selon les
scientifiques (video)
Selon les scientifiques de la Fondation Européenne de la
Science, notre civilisation pourrait s’éteindre des suites
d’une éruption volcanique massive. Un événement qui aurait
entre 5 et 10% de chance de se produire d’ici la fin du
siècle.
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volcanique-pourrait-causer-la-disparition-de-lHumanité-dici-
la-fin-du-siècle.mp4
Les volcans fascinent autant qu’ils préoccupent les
scientifiques. Avec leur capacité éruptive, ils peuvent causer
des dégâts considérables voire même des morts quand les
éruptions surviennent par surprise. Toutefois, ils pourraient
engendrer bien pire, selon une étude menée par la Fondation
européenne de la Science : ils pourraient tout simplement
faire disparaitre l’humanité.
Ces travaux menés par des scientifiques se sont penchés sur
les risques naturels menaçant le monde et ont conclu que
l’avènement d’une éruption volcanique massive et capable de
causer la destruction de l’Humanité avait 5 à 10% de chances
de se produire d’ici la fin du siècle. D’après les
spécialistes, cette éruption pourrait être d’une ampleur
similaire à l’explosion, en 1815, du volcan Tambora en
Indonésie.
Cet évènement d’une ampleur de 7 sur l’indice d’explosivité
volcanique (ou échelle VEI) avait fait environ 100.000
victimes. A titre de comparaison, l’éruption du Tambora avait
été 20 fois plus puissante que celle du Vésuve qui raya Pompéi
de la carte en l’an 79. Le problème est qu’aujourd’hui, la
densité démographique démultiplie la dangerosité potentielle
d’une éruption.
Une population mondiale trop nombreuse
« Durant l’Holocène, au moins sept éruptions de type VEI 7 se
sont produites. Toutes exceptées une ont eu lieu alors que la
population mondiale était bien en dessous du milliard
d’habitants. Avec une population d’environ 7 milliards
d’individus, s’acheminant vers les 12 milliards, la répétition
d’éruptions de type VEI 7 pourrait avoir des conséquences
gravissimes », explique l’étude reprise par le Daily Mail.
Mais ce n’est pas seulement le nombre de décès qui inquiètent
les scientifiques, c’est aussi les conséquences sur le climat
et l’atmosphère. « Les éruptions peuvent avoir des impacts
plus graves sur l’atmosphère et les changements climatiques et
conduire à de sérieux problèmes au niveau de la nourriture et
de la sécurité de l’eau, comme l’ont démontré la grande famine
ainsi que les maladies apparues après les éruptions du Laki en
1783 et du Tambora en 1815 », poursuit le document.
La cendre dégagée dans l’atmosphère suite à une éruption de ce
type serait susceptible de s’envoler jusqu’à 40 kilomètres de
haut dans l’atmosphère. Ce faisant, elle conduirait à des
changements de températures extrêmes qui pourraient annihiler
les ressources naturelles, causant ainsi des famines et des
épidémies. Un scénario similaire à celui s’étant produit après
l’éruption du Tambora.
Pendant un an, les cendres présentes dans l’atmosphère suite à
l’explosion étaient venues cacher la lumière du soleil,
faisant chuter la température de 1,5°C partout dans le monde.
Se préparer à une éventuelle catastrophe
Les scientifiques pointent le fait que les efforts
internationaux en matière de lutte contre les sinistres
environnementaux ont été, dans le passé, largement déployés
dans le cadre de la prévention de tsunamis ou de séisme,
laissant de côté des phénomènes bien plus destructeurs, selon
eux.
« Bien que dans les dernières décennies les séismes aient été
les causes principales des décès et des destructions, le
principal danger est l’avènement d’énormes éruptions
volcaniques qui sont moins fréquentes mais dont l’impact est
beaucoup plus important que les plus grands des tremblements
de terre », estime l’étude. D’après elle, nos sociétés ne
seraient donc pas assez préparées à l’avènement d’un véritable
Armageddon volcanique.
Pour les experts, il faudrait se doter d’un réseau de
surveillance volcanique adéquat qui nécessiterait quelque deux
milliards de dollars par an. Un investissement réclamant une
implication à l’échelle mondiale. « Une réponse d’ordre
internationale et géopolitique est exigée, dans laquelle la
science aurait un rôle unique et déterminant tant dans son
élaboration que dans la riposte et la réduction des risques »,
conclut l’étude.
http://www.maxisciences.com
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