catalogue des objets orientaux

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Musée Oriental d’Istanbul
Coupe d’onyx au nom Ur-Nanše roi de Lagaš (Ur.N 47)
(EŞEM 427, provenance : Girsu, Tell K)
Bibliographie :
HEUZEY L., 1897, « La construction du roi Our-Ninna d’après les levés et les notes de M. de Sarzec », RA 4, p.
87-121 (dessin : figure 11, p. 106)
KUPPER J.-R. et SOLLBERGER E., 1971, Inscriptions Royales Sumériennes et Akkadiennes (IRSA), p. 46, IC3f
(traduction)
SOLLBERGER E., 1956, Corpus des Inscriptions ‘Royales’ Présargoniques de Lagaš (CIRPL), p. 7 (Ur.N 47)
(copie)
Photographie :
Copie :
Traduction :
(Pour) Ba’u
Ur-Nanše
le roi
de Lagaš
le fils de Gunidu
il a voué (ceci).
Dessin :
1
Musée Oriental d’Istanbul
Dépôts de fondation au nom d’Enmetena ensi de Lagaš (Ent. 13)
(EŞEM 1531, provenance : Girsu)
Bibliographie :
ALTERS B., 1974, « EN.TEME.NA : His own lord », JCS 25, p. 179-180.
COOPER J. S. 1986, Sumerian and Akkadian Royal Inscriptions, Volume 1, Presargonic Inscriptions, p. 61-62, La
5.12 (traduction)
SOLLBERGER E., 1956, Corpus des Inscriptions ‘Royales’ Présargoniques de Lagaš (CIRPL), p. 33 (Ent. 13)
Photographies :
Traduction :
Pour Ningirsu, le champion d’Enlil ; Enmetena ensi de Lagaš, fils d’Enannatum ensi
de Lagaš, descendant d’Ur-Nanše roi de Lagaš, a construit le Eš.DUG.RU pour Ningirsu ; il
lui a construit le A.HUŠ, le temple qu’il regarde avec bonté. Pour Lugal-Urub, il a construit
son palais d’Urub ; pour Nanše il a construit le E2.engur de Sulum ; pour Enki, le roi d’Eridu,
il a construit le Abzu.pasira ; pour Ninhursag il a construit le giguna du pur bosquet ; pour
Ningirsu il a construit le Antasura, le temple qui couvre tous les pays de sa redoutable
splendeur ; pour Enlil il a construit le E2.adda de Imsag(a) ; il a construit le temple de
Gatumdu ; pour Nanše il a construit le Shapada ; et pour Nanše il a construit son splendide
giguna. C’est alors que maintenant, Enmetena a construit pour Ningirsu, le maître qui l’aime,
son temple-brasserie.
Šulutul est le dieu d’Enmetena, celui qui a construit le temple-brasserie de Ningirsu
2
Musée Oriental d’Istanbul
Stèle de Victoire de Narām-Sîn roi d’Akkad
(EŞEM 1027)
Bibliographie :
FRAYNE D. R., 1993, Royal Inscriptions of Mesopotamia Early Periods RIME 2.1.4.24 (édition, bibliographie)
PARROT A., 1960, Sumer, fig. 211 (photographie)
Photographie :
Dessin avec copie de l’inscription :
3
Musée Oriental d’Istanbul
Carte de la Mésopotamie à l’époque des rois d’Akkad
JOANNES F. (éd.), 2001, Dictionnaire de la civilisation mésopotamienne, p. 23.
4
Musée Oriental d’Istanbul
Gudéa Statue « S »
(EŞEM. 5215, provenance : Girsu)
Bibliographie :
EDZARD D. O., 1997, Royal Inscriptions of Mesopotamia Early Periods, RIME 3/1.1.7 (édition, bibliographie)
Photographies :
Détails de l’inscription
Restitution proposée d’après l’ensemble des
fragments
5a
5b
Fragments conservés au Musée du Louvre
La restitution présentée de cette statue en calcaire a été effectuée à partir de 18 fragments :
- 15 provenant du Musée Oriental d’Istanbul ;
- 3 provenant du Musée du Louvre dont deux sont publiés dans 1884-1912, Sarzec
(de), Découvertes I, p. 330(étude), II pl. 21ter n°5a, n°5b (voir image ci-dessus)
5
Musée Oriental d’Istanbul
Copie :
6
Musée Oriental d’Istanbul
Statue de Puzur-Eštar šakkanakku de Mari
(EŞEM. 5215, provenance : Babylone)
Bibliographie :
FRAYNE D., 1997, Royal Inscriptions of Mesopotamia Early Periods, RIME 3/2.4.5.1. (édition, bibliographie)
NASSOUHI E., 1926, « Statue de dieu de Mari, vers 2225 av. J.-C. », AfO 3/4, p. 109-114 (copie)
Photographie :
Copie :
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
21.
22.
7
Translittération :
tu-ra-dda-gan
KIŠ.NI[TA]
ma-ri2[ki]
puzur4-eš4-tar2
KIŠ.NITA
dumu-šu
a-na d[en-ki]
be-al [unkin]
an-[dul3-su]
a-[na ba-la-ti-šu ?]
[a mu-ru]
[ša dub]
[su4-a]
[u2-š]a-sa3-ku
d
inana
d
da-gan
u2 den-ki
be-al unkin
suñuš-šu
li-su2-ña
u2 še-numnu-šu
li-il-qu2-ta2
a-di3 si-tar2-qi2-šu
Traduction :
Tura(m)-Dagan
šakkanakku
de Mari,
Puzur-Eštar
šakkanakku
son fils,
à Enki
le maître
de l’assemblée (des dieux)
sa statue
pour sa vie
il voua,
celui qui, tablette
cette
il fera enlever,
Eštar,
Dagan,
et Enki le maître
de l’assemblée (des dieux),
ses fondations
qu’ils arrachent
et sa semence
qu’ils ramassent (anéantissent)
jusqu’à sa destruction.
Musée Oriental d’Istanbul
Cartouche placé sous l’avant-bras :
Copie :
Translittération :
1.
puzur4-eš4-tar2
2.
KIŠ.NITA
3.
ma-ri2ki
4.
æil2-l[a2-a»-«ga»
5.
nu-[banda3]
6.
še[š-šu]
Puzur-Eštar
šakkanakku
de Mari ;
Æilla-Akka
lieutenant
son frère.
Notes concernant cette statue :
-Le corps de la statue fut découvert à Babylone dans ce qu’on appelle le « musée de Nabuchodonosor II », non loin de la voie sacrée, le 22 avril
1914 par les fouilles allemandes. La tête arrachée avant les fouilles régulières en raison de travaux urbains, se trouve actuellement au Musée de
Berlin.
-Statue taillée dans de la diorite, mesurant 170 cm, elle représente un šakkanakku de Mari comme l’indique l’inscription au bas du vêtement sur
la face. (Concernant la chronologie des šakkanakku de Mari cf. infra.)
-Elle fut probablement prise en butin par Hammurabi de Babylone lorsqu’il détruisit Mari en 1762 av.-J.C. Lors des premières campagnes de
fouilles menées par A. Parrot sur le site de Mari, deux autres statues portant une inscription mentionnant les noms d’Ištup-Ilum et Iddin-Ilum
šakkanakku de Mari furent mises au jour dans le palais de Mari. La statue d’Ištup-Ilum fut découverte dans la salle du trône. La statue de PuzurEštar devait également s’y trouver avant d’être emportée à Babylone.
-Concernant le traitement du drapé et des franges : il est proche du type paléoakkadien (agadéen). Ce type de drapé est également attesté dans la
statuaire d’époque Šulgi (époque de la troisième dynastie d’Ur) et sur la statue d’Iddin-Ilum.
- la présence de cornes est une modification ultérieure, elles ont été taillées dans le « bourrelet » du bonnet.
- le bras droit endommagé est généralement observable sur de nombreuses statues : par exemple statue d’Iddin-Ilum, les statues de Gudéa.
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Musée Oriental d’Istanbul
Table synchronique des Šakkanakku de Mari
et des rois ou gouvernants du Sud de la Mésopotamie
Ididiš
Šu-Dagan
Išmah-Dagan
Nûr-Mêr
Isdub-Ilum
Isgum-Addu
Apil-kîn
Iddin-Ilum
Ilî-Išar
Turâm-Dagan
Puzur-Eštar
Hitlal-Erra
Hanun-Dagan
…
2266-2206
2205-2200
2199-2154
2153-2148
2147-2136
2135-2127
2126-2091
2090-2085
2084-2072
2071-2051
2050-2025
2024-2017
2016-2008
2007-…
Narām-Sîn
2254-2218
Šar-ka1i-sarri 2217-2193
GUTI
2192-2154
Gudéa
2150
Ur-Nammu
Šulgi
2112-2095
2094-2047
Amar-Su'en
Šu-Sîn
Ibbi-Sîn
Isbi-Erra
2046-2038
2037-2029
2028-2004
2017-1985
(D’après Durand J.-M., 1985, « La situation Historique des Šakkanakku : nouvelle approche », M.A.R.I. 4, p. 147-172)
Statue Ištup-Ilum
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Musée Oriental d’Istanbul
Vues de profil
Vues de face et de dos
Inscription :
Statue du šakkanakku Iddin-Ilum (AO 19486)
Traduction de l’inscription : Iddin-Ilum šakkanakku de Mari, il voua sa statue à Eštar ; celui qui cette « tablette/inscription » enlèvera, qu’Eštar
anéantisse sa semence.
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